la symbolique psychologique du sauveur
a l’archétype du héros dans l ennéagramme
c’est le principe du livre cessez d’être gentil
soyer vraie ! Seulement nos comportement
colle a la peau de notre personnage
qui génère des sentiments éphémères
au détriment de ressentiments
pour sortir du triangle de karpman
il est important d’objectivé
dans l’ensemble la réalité
Vouloir plaire à tout le monde et tout le
temps par peur de décevoir ou bien par peur
d’être rejeté est une forme de supercherie.
Une auto-trahison. Et on crée des histoires,
des récits autour de ça en se convaincant
que c’est de la gentillesse, que c’est de
la bienveillance, que ce sont des vertus.
Mais là on confond la bienveillance avec le
déficit d’amour de soi. La bienveillance
n’est pas synonyme de servitude.
Je tiens à préciser d’emblée que les propos
de cette capsule s’adressent principalement
aux personnes qui souffrent ou bien ont souffert
de déficit d’amour de soi, qui ont grandi avec
des carences affectives et qui n’ont pas
appris à considérer leurs propres besoins,
leurs propres limites, et qui sont exclusivement
tournées vers les autres. Des personnes qui, pour
recevoir de l’amour et de l’affection dans leur
enfance, ont dû renoncer à leur propre personne,
parce que leurs besoins et l’expression
de leurs personnalités ont été bafoués.
Donc pour s’adapter, elles ont appris à endosser
le rôle du sauveur/satisfacteur. A l’âge adulte,
on est exclusivement guidé par les désirs et les
besoins des autres sans aucune reconnaissance,
ou bien une reconnaissance très faible
pour ses propres besoins et limites.
Ces propos ne s’adressent pas à tout le monde. Et
je ne suis pas en train de dire qu’il faut cesser
d’être bienveillant ou gentil. Au contraire.
Mais j’essaie à travers ces lignes d’apporter
une réflexion pour trouver un équilibre
dans la perception du soi et de l’autre.
Il existe de nombreux autres traits associés
au comportement de complaisance exagérée ou de
servitude envers les gens. Les personnes qui
sont exclusivement – ou presque – tournées
vers les autres peuvent aussi :
Être excessivement gentilles
Avoir une aversion pour les conflits
Avoir beaucoup de mal à dire non
Être tout le temps stressées
ou submergées d’émotions
Dans certains cas être
constamment sur la défensive
Se justifier tout le temps
Et parfois, être enclin
au ressentiment et/ou à la rancune
Lorsqu’un jeune enfant est conditionné
à la croyance, que pour être aimé et respecté, il
faut être docile, serviable, aimable, gentil… Eh
bien il va apprendre à valoriser plus l’opinion de
l’autre sur lui-même que ses propres ressentis.
Et ça engendre une fracture interne entre qui on
est réellement et qui on devrait être. À l’âge
adulte, cette fracture continue de se creuser
et engendre beaucoup d’amertume, une amertume
silencieuse. Personne ne s’en doute. Parce que le
personnage que l’on joue, ou bien le faux-self,
est un personnage qui a l’air gentil et joyeux.
On perpétue le même schéma de la gentille petite
fille et du gentil petit garçon, qui pour être
récompensé(e) devait simplement faire preuve
d’abnégation, contenir ses émotions, cacher
ses besoins et plutôt s’occuper des adultes.
En d’autres mots, des enfants parentifiés.
Donc l’amour et l’attention des parents étaient
conditionnés à ce comportement
docile. Et pire encore, cette
gentillesse n’était pas réciproque.
Mais aujourd’hui, vous êtes adulte,
vous n’avez plus besoin de répéter les mêmes
comportements. Vous n’avez plus besoin de jouer
ce rôle. Quand vous étiez petits et vulnérable,
vous deviez vous adapter à vos parents car ils
s’occupaient de vous, vous dépendiez d’eux,
n’aviez donc pas le choix, et puis vous n’aviez
pas le recul nécessaire sur ces schémas.
L’esprit de complaisance exagérée engendre
très souvent l’effet inverse. On peut être
dénigré, dévalorisé et tenu pour acquis. Ce
type de comportement, non seulement renvoie
un signal très négatif, mais il suscite le
manque de considération et ça fait de vous
la proie idéale pour les manipulateurs et
toutes les personnes qui se donnent le droit
d’exploiter les autres pour satisfaire leur égo.
Cette gentillesse exagérée est un signe
de faiblesse et de soumission. En réalité,
c’est un comportement mal-adaptatif qui vous a
permis d’éviter les conflits dans le passé.
En plus d’être logiquement erronée, cette
mentalité est vraiment préjudiciable.
Elle contribue à cultiver la dépression,
l’anxiété, la culpabilité, la honte et les
reproches qu’on s’inflige à soi-même.
Aujourd’hui, pour quelles raisons
accepteriez-vous à contrecœur de faire des choses
qui compromettraient votre intégrité psychologique
? Pourquoi cherchez-vous absolument à satisfaire
à tout le monde aux dépens de personne ?
Pour être accepté ? Pour éviter le rejet ?
Pour désamorcer une dispute ? Pour éviter les
reproches ? Pour apaiser des tensions ?
C’est très important de comprendre les
raisons cachées qui vous poussent
à avoir ce type de comportements.
Et même si vous cherchez à désamorcer une
dispute, vous le savez très bien si vous
avez été dans une relation abusive, peu importe
votre degré de dévouement, ça ne change rien si
l’autre est une personne qui cherche le conflit
à tout prix et qui se nourrit d’antagonisme.
Il y a des personnes qui ne vous accorderont
jamais le respect et la reconnaissance que vous
espérez. Au contraire, plus vous êtes gentil
et serviable, plus ils vous exploitent.
Être dans ce schéma cache souvent une
faible estime de soi et des limites
personnelles très fragiles. Cela signifie
qu’on accorde beaucoup plus d’importance à
l’opinion et l’approbation d’autrui par rapport
au ressenti personnel et l’approbation de soi.
Et on risque de développer une forme de
dépendance à l’approbation d’autrui tout
en étant dans le faux. Ce n’est pas
authentique. On n’est pas soi-même.
Et les personnes hypersensibles – et je sais que
vous êtes une majorité à vous définir comme des
personnes hypersensibles – sont particulièrement
concernées par cette gentillesse excessive. Car
quand on est hypersensible il nous est très
difficile de tolérer la négativité des autres.
Parce qu’on est constamment submergés
d’émotions, et donc on cherche à éviter
le chaos, donc on est prêt à faire d’énormes
concessions pour obtenir un peu d’accalmie.
En étant dans le schéma du sauveur ou du
satisfacteur si vous voulez, vous êtes sujet
à l’auto-critique excessive. Vous culpabilisez
même si vous n’avez rien fait de mal. Vous avez
tendance à porter toute la responsabilité. Et
si vous subissez un préjudice, vous penserez
que c’était forcément à cause de vous.
Mais cette voix auto-critique n’est pas la
vôtre. C’est la voix que vous avez intériorisée
d’autres personnes, peut être vos parents quand
vous étiez enfant, vos grands-parents,
vos instructeurs, vos copains à l’école,
plus tard au travail et le système de
croyance dominant d’une façon générale.
La gentillesse excessive conduit à l’épuisement
voire au burnout. Car c’est vous qui fournissez
tous les efforts et tout le temps. Vous êtes
toujours la personne qui prend en charge tout ce
qui est lourd à porter, vous serez probablement
sujet à des effondrements périodiques.
Et paradoxalement, le syndrome du satisfacteur
conduit à des relations tendues et conflictuelles.
Ça ne résout pas les problèmes. Car vous avez
une attente implicite, vous-vous attendez quelque
part à une certaine forme de reconnaissance que
vous n’allez pas forcément obtenir. Et en plus,
en étant la seule personne à faire des
compromis, on finit par ne jamais exprimer
ce qu’on veut vraiment. On cultive donc les
distorsions cognitives notamment le principe
de lecture de pensées, on suppose que l’autre
est aussi capable de lire dans nos pensées
et d’anticiper nos besoins. Et comme l’autre
n’a pas forcément votre degré de sensibilité,
il ou elle ne pourra pas forcément anticiper ce
que vous pensez ou bien ce que vous ressentez.
Donc ça se termine forcément en frustration.
Et à force d’être déçu, on finit par craquer à
son tour et peut être avoir des comportements
passifs agressifs. Et si par hasard, l’autre
est aussi dans ce schéma du satisfacteur
excessif, vous allez entretenir une
relation qui manque de profondeur.
La façon dont vous pensez et traitez
l’information a un impact extrêmement fort
sur vos ressentis et vos comportements.
La mentalité de complaisance excessive est
psychologiquement insidieuse car elles vous
incite à rationaliser, à justifier, à soutenir
et perpétuer vos habitudes de complaisance.
Elles vous permettent également d’éviter
les sentiments négatifs et effrayants.
Par conséquent, vous n’apprendrez
jamais à les gérer et les surmonter.
Si ces attitudes ont pu vous être appropriées
et même bénéfiques quand vous étiez enfant,
aujourd’hui, elles agissent contre vous.
Non seulement vous attendez des autres qu’ils
vous accordent une reconnaissance universelle
de votre incomparable servitude et gentillesse,
mais vous-vous attendez aussi à vous sentir
toujours gentil à l’intérieur de vous. Vous
disqualifiez donc une partie de ce qui fait
de vous un être humain, tout simplement.
En étant extrêmement gentil, vous
croyez que vous serez protégé du rejet,
de la colère et des critiques d’autrui. Et
lorsque vous êtes exposé à une expérience
désagréable ou négative avec une autre personne –
ce qui arrive inévitablement et de façon répétée
dans la vie de tout un chacun – vos schémas
de pensée vous feront porter le chapeau.
Si vous êtes rejeté ou blessé, vous pensez
que c’est parce que vous n’avez pas été assez
gentil. Et lorsque vous choisissez d’honorer vos
sentiments, vos limites et vos besoins légitimes,
vous pensez que vous êtes égoïste.
Il existe une différence importante entre
l’exercice d’un intérêt personnel éclairé
et l’égoïsme. Vous pouvez choisir d’être
un martyr et de sacrifier vos propres
besoins sur l’autel de ceux de votre
entourage personnel ou professionnel. Mais,
ce faisant, vous ne démontrez ni prouvez que
vous êtes désintéressé, mais simplement que
vous êtes une personne qui s’auto-détruit.
En redéfinissant et en rectifiant
votre interprétation des termes tels
que « égoïste » ou « gentil », par exemple,
vous ferez le premier pas pour vous libérer
du piège de du syndrome du satisfacteur,
la maladie de la gentillesse excessive.
Et il ne s’agit pas de se transformer
en un être dépourvu de compassion et
de bienveillance. Mais de trouver un
équilibre entre le soi et les autres.
Apprendre à dire non à ce qui ne vous convient
pas est un acte salvateur. Lorsque vous dites à
quelque chose oui alors qu’au fond vous voulez
dire non, vous n’êtes pas en alignement avec ce
que vous ressentez. C’est une forme de supercherie
ou d’auto-trahison. On se trahit soi-même.
Alors que quand on pense non et on
dit non, on est simplement honnête
envers soi-même et envers les autres.
Vous avez probablement vécu longtemps avec
ce schéma du satisfacteur/sauveur, que peut être
qu’aujourd’hui ça vous semble absolument normal
et approprié. Il n’est pas vraiment facile
de cesser soudainement d’être excessivement
gentil. D’autant plus qu’il est naturellement
difficile d’être en désaccord avec les autres,
car cela va augmenter la dissonance cognitive.
J’aimerais, dans un premier temps, vous inviter
à vous pencher sur les raisons qui se cachent
derrière ces attitudes. Pourquoi choisissez-vous
de renoncer à vos propres besoins pour faire
plaisir à l’autre ? Bien sûr, vous n’allez
pas trouver la réponse tout de suite. Mais je
vous invite à avoir ce genre de questionnement
au quotidien pour trouver ces raisons qui
se cachent derrière ce comportement.
Ensuite, à prendre conscience que vous avez le
choix. Que vous n’êtes pas condamné à perpétuer
ces automatismes. La prise de conscience est
souvent le premier pas vers le changement.
Faites des petits pas. Parce qu’il est difficile
d’opérer un changement soudain. Vous avez besoin
de vous réadapter à cette nouvelle façon de
faire mais aussi d’apprendre aux personnes
qui vous entourent vos nouvelles limites.
Je préfère vous le dire, certains ne seront
point ravi de votre assertivité. Parce
qu’ils préfèrent que vous restiez dans
la servitude, pour mieux vous exploiter.
Commencez par des petites étapes. Commencez
par dire non à de petites demandes. Essayez
d’exprimer votre opinion sur un sujet qui
n’a pas beaucoup d’importance ou lorsqu’il n’y
a pas vraiment d’enjeux. Ou bien osez demander
quelque chose que vous n’avez pas l’habitude de
demander, quelque chose dont vous avez besoin.
Au début, répondre par écrit peut être très utile
si vous n’osez pas vous affirmer en direct. Donc
le mail ou le sms assertif peut vous aider au
début à exprimer votre refus d’une façon posée,
calme et affirmée. Et on peut tout à fait exprimer
son refus gentiment dans le respect de tous.
Vous pouvez aussi vous exercer dans des
situations banales de la vie quotidienne,
par exemple lorsque vous-vous adressez à un
vendeur sur le marché, lorsque vous commandez
un plat au restaurant. Et j’aimerais vous donner
un exemple personnel. Peut-être que ça va vous
encourager. Je me souviens, dans le passé,
j’avais l’habitude de toujours accepter les
invitations aux pots de départ dans le travail par
exemple, même si je ne connaissais pas vraiment
la personne. Je m’obligeais à mettre un billet
dans l’enveloppe, mais aussi à être présente,
même si je n’en avais pas spécialement envie.
Et pire encore, dans ce type de célébration,
parce que je suis une personne hypersensible,
je suis rapidement submergée d’émotions. Et
généralement ce type d’évènement et bah c’était
programmé en fin de journée, c’est-à-dire après
une journée difficile de travail, il fallait en
plus que je subisse ces réunions interminables.
Et j’osais jamais dire non. Je le faisais car
j’avais une crainte, la crainte d’être rejetée, la
crainte qu’on dise que je n’étais pas quelqu’un de
sociable. Mais un jour, j’ai décidé d’honorer mes
besoins. Et j’ai osé dire non. Pour moi, c’était
vraiment la fin du monde à l’époque d’oser dire
non. Mais au fil du temps, j’ai pu voir que ça ne
changeait rien à mon quotidien que les autres me
tournent le dos. Au contraire ça m’a soulagé. Cela
m’a apporté beaucoup de sérénité dans ma vie. Cela
m’a permis de faire le tri dans mes relations.
Et même s’il y avait certaines mauvaises langues
qui disaient que j’étais une personne farouche et
asociale, j’ai appris à accepter que je ne puisse
pas changer l’opinion biaisée des autres sur moi.
Que leur opinion ne change rien en qui je suis.
Chaque fois que vous ferez un petit pas
pour vous débarrasser de ces attitudes,
vous gagnerez en confiance.
Il est important de connaître
vos limites, de fixer ces limites, que ce
soit clair et bien sûr de les communiquer.
Soyez clair et précis sur ce que vous êtes prêt
à accepter. Si quelqu’un vous en demande trop,
faites-lui savoir que ça dépasse vos limites.
Dites-lui ce que vous êtes prêt à faire pour
l’aider, proposez une alternative acceptable
pour vous. Mais ne dites jamais oui à quelque
chose qui peut compromettre votre intégrité.
Il existe plein de moyens pour vous aider à faire
respecter vos limites au quotidien. Par exemple,
vous pouvez commencer par ne pas accepter les
appels téléphoniques à certaines heures. Vous
pouvez également expliquer que vous n’êtes
disponible que pendant une période donnée.
Cela vous permet de définir clairement non
seulement ce que vous êtes prêt à faire,
mais aussi quand vous êtes prêt à le faire.
Il y a un prix considérable à payer lorsqu’on
est trop gentil. Vous ne devriez plus être prêt
à le payer. Lorsque vous aurez accepté qu’il
est normal de ne pas être gentil parfois,
vous ferez des progrès considérables dans la
guérison de vos schémas du sauveur satisfacteur.
Et je tiens à vous assurer que vous pouvez
vous libérer de ces schémas tout en étant
entièrement en alignement avec vos valeurs et vos
besoins pour rester une personne bienveillante,
aimante, empathique et généreuse.
Et ce n’est pas bien grave de
renoncer à être gentil de temps à autre.
Vous n’allez pas vous transformer en une
personne égoïste ou égocentrique et endurcie.
Sinon, ce serait un bouleversement majeur de
votre personnalité dans la mauvaise direction.
C’est plutôt une invitation à aimer davantage
la personne que vous êtes et à être plus
responsable des choix que vous faites.
Et l’alternative la plus souhaitable à la
complaisance excessive est d’être une personne qui
fait des choix intentionnels et conscients plutôt
que de réagir en pilotage automatique – de choisir
quand, comment et à qui vous donnez votre temps et
de vos ressources limitées d’une façon générale.
Ainsi, vous êtes certain de réserver
assez de temps et d’énergie pour vos
propres besoins qui doivent être placés bien
plus haut dans l’échelle de vos priorités.
En faisant des choix conscients à la place de
réactions automatiques, vous aurez plus d’espace
dans votre vie pour faire ce qui vous tient
à cœur au lieu de passer votre temps à faire
ce que vous pensez que les gens ont en besoin.
Sortir de ce schéma ne signifie pas que vous devez
sacrifier ou changer votre nature généreuse ni
votre désir d’apporter du bonheur à de nombreuses
personnes autour de vous. Mais cela signifie que
vous allez renoncer au besoin d’approbation d’être
constamment gentil et avec tout le monde.
Vous allez petit à petit développer des
compétences dans ce sens et acquérir une
réelle liberté de faire les bons choix pour
vous. Et au lieu d’être constamment contrôlé
par votre compulsion à plaire à tout le monde,
vous maîtriserez votre désir, vos intentions
et vos efforts que vous déployez pour les
autres tout en étant en équilibre avec
le besoin de prendre soin de vous-même.
Enfin, un petit pouce en l’air sous la vidéo pour
booster le référencement de la vidéo sur YouTube
et faire parvenir cette capsule à d’autres
personnes qui ne connaissent pas ma chaîne.
Merci de m’avoir écouté, prenez
soin de vous et à bientôt.