Aimer et être aimé(e) Les 5 clés surprenantes pour être heureux

Aimer est une expérience

qu’on oublie bien souvent

au grès de nos jugements

considération et préférence 

vivre simplement ce liens

petit a petit connecté a lui

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est-ce que vous êtes heureux pas facile

comme question moi longtemps c’était la

première chose que me demandait mon père

es-tu heureux et chaque fois ça me

crispait je me disais mais comment

répondre à cette question puisque

j’avais dans ma tête l’idée qu’être

heureux c’est avoir une vie parfaite une

piscine au bord de la mer jamais le

moindre mer de toujours calme tout

fonctionne bien et moi j’avais plein

d’emmerdes et j’ai toujours plein

d’emmerdes des difficultés je me disais

mais comment répondre à cette question

et ça me semblait un peu angoissant et

jusqu’au jour où je me suis dit mais au

fond il faut la prendre autrement cette

question cette question elle a un sens

on a tous envie de découvrir comment

être davantage heureux mais il faut

sortir de du bonheur comme quelque chose

de statique immobile une sorte de

perfection dans lequel auquel il

faudrait tendre et donc nous on sent

toujours pas à la hauteur de cette

idéale grandiose et comprend peut-être

tout à fait autrement le sens du bonheur

et je vais vous proposer dans cette

vidéo non pas des recettes ça n’existe

pas mais 5 pistes de ce qui me semble

constitué le sens profond du bonheur le

point commun de ces 5 propositions c’est

qu’elles sont toutes surprenantes et

très loin de ce que vous entendez

habituellement par tous les conseils

habituels sur le bonheur qui confondent

au fond le bonheur et juste un état de

confort de bien-être assez assez mièvre

et sans ferveur ma première proposition

c’est être fidèle à soi-même être fidèle

à soi-même c’est déjà penser la question

du bonheur dans la durée on est heureux

parce que au cours des décisions qu’on a

pris on s’est rapproché de ce qu’on

était vraiment de ce qui était notre

aspiration on pourrait dire on est

fidèle à l’enfant qu’on a été à ce désir

qu’on avait quand on était quand on

était enfant

et c’est cette manière de de ne pas

s’être trahi d’avoir d’avoir essayé de

vrai au mieux de notre de notre

aspiration qui constitue le bonheur et

c’est vraiment fondamental parce que si

on comprend le bonheur comme ça on est

absolument délivré de l’idée là je

traverse une difficulté donc je ne suis

pas heureux non est-ce que cette

difficulté peut m’aider à m’approcher

davantage de ce qui est important pour

moi d’être fidèle à l’horizon vers

lequel je veux me diriger ce qui fait

sens dans ma propre existence voyez

c’est vraiment à la fois très simple on

sent tous sans même avoir besoin de le

formuler de manière compliquée qu’on est

fidèle à soi-même et on sent bien à des

moments que sans peut-être même sans

être rendu compte on a commencé à être

porté dans le par le courant quelque

part

où ça ne va plus

et au fond se poser la question du

bonheur voyez pourquoi c’est tellement

important quand on le comprend comme il

faut c’est se dire mais là est-ce que je

suis heureux à quelque chose qui grince

là je suis plus en phase avec moi-même

je suis en train de dévier de me trahir

de perdre de vue ce qui faisait le la

direction centrale de mon existence et

ça nous ramène et on pourrait même dire

que se demander suis heureux c’est une

pratique fondamentale puisque c’est sans

arrêt réapprendre à être fidèle à

soi-même et on n’est jamais fidèle une

bonne fois pour toute on a toujours au

fur et à mesure de la vie à découvrir

d’autres manières d’être fidèles à

soi-même en se réinventant et ça je

crois que c’est une clé très importante

pour être heureux moi j’ai vécu une

crise importante il y a une quinzaine

d’années j’étais dans un dans un boulot

tout allait bien j’étais apprécié mais

je sentais qu’il y a quelque chose qui

n’allait pas j’étais

ce que je faisais j’avais le sentiment

de pas vraiment

être moi-même et puis surtout les

valeurs de la société entièrement

orientée sur le profit avec une forme de

maltraitance des gens je me disais mais

si je reste là et que j’aide à

promouvoir cette vision il y a quelque

chose qui me semblait ne pas fonctionner

et donc être fidèle à moi-même ça a été

de me dire il faut que je change et ça

pas été facile vous voyez c’était une

crise donc au sens habituel pendant

cette crise j’ai pas été du tout bien

mais au fond j’ai été heureux parce que

cette métamorphose ce changement m’a

permis de me trouver et d’être là avec

devant vous aujourd’hui

la deuxième proposition c’est s’ouvrir

aux miracle de la vie avec gratitude

c’est quand même extraordinaire d’être

vivant de respirer de pouvoir marcher

de pouvoir voir les couleurs entendre

mais souvent on est pris par une sorte

de tunnel on a plein de choses à faire

et on oublie le ce miracle d’être vivant

ce miracle des saisons de la lumière et

on finit par être pris par une forme de

ressentiment de plaintes de speed et ça

nous use et je crois que une manière

d’apprendre à être heureux c’est de

juste prendre quelques secondes pour

s’étonner à nouveau s’étonner s’étonner

que nous soyons s’étonner que le monde

existe et avoir de la gratitude se dire

juste waouh c’est quand même

c’est quand même incroyable tout ne va

pas bien

j’ai trop de choses j’ai ce problème

cette difficulté il y a quelque chose

comme un miracle qui est là du fait

d’être

présent au monde on pourrait dire si

vous voulez c’est juste être ouvert à la

poésie de la vie il y a une poésie des

choses très simples une poésie de manger

juste une poire moi j’ai mangé à midi

une poire c’était c’est la première de

l’automne que je mange j’avais presque

oublié le goût de la poire et je dis

juste à me dire mais c’est quand même

incroyable parce que c’est comme fruit

une poire et et juste de s’étonner et de

prendre le temps de s’étonner je crois

que

c’est une manière très profonde d’être

heureux parce que c’est entré dans une

dimension infinie juste la dimension

infinie de goûter une chose de voir une

chose c’est ça je crois la poésie qu’il

nous faut apprendre tous les jours à

apprécier peut-être vous vous dites

oulala mais je n’y arrive je n’y arrive

plus et c’est tout à fait normal on a

perdu l’habitude et ça s’entraîne il

faut nous entraîner c’est vraiment un

entraînement il faut nous entraîner à

nous familiariser de nouveau avec le

miracle de la vie nous familiariser avec

le sentir en fait c’est très simple

depuis qu’on est enfant on nous coupe de

notre santé nos perceptions sont comme

des antennes qui peuvent se déployer

mais on ne les cultive que très peu on

apprend à compter à penser à être rapide

mais on n’apprend pas tellement à sentir

donc il faut s’entraîner faut

s’entraîner à s’ouvrir à ouvrir nos

antennes alors c’est facile choisissez

quelque chose que vous aimez je sais pas

marcher faire à manger

boire un verre de vin et juste

arrêtez-vous à essayer d’entrer dans la

dimension tellement ouverte et ample

d’une perception sensorielle aussi

simple que

une gorgée de vin ou une tasse de thé

juste voir le ciel bleu

ça a l’air de rien mais ça peut beaucoup

changer les choses ça peut même

complètement les transformer ma

troisième proposition elle est toute

simple c’est aimer et être aimée

vraiment juste l’expérience d’aimer

d’être aimé en général quand on parle

d’amour on en fait une sorte de de

vérité je j’aime j’aime pas est-ce que

j’aime je peux pas par je parle pas de

ça mais juste l’expérience de sentir

qu’on aime qu’on aime quelqu’un qu’on

aime le monde

sentir qu’on est aimé juste quelqu’un

vous dit bonjour vous sentez qu’elle a

l’affection pour vous donc c’est

vraiment aujourd’hui il y a une sorte

d’OPA sur l’amour et on emploie plus le

terme que dans au sens de la passion

amoureuse la plus intense qui a bien sûr

sa place mais qui est juste une modalité

parmi tant d’autres de vivre l’amour

parce qu’on peut vivre une expérience

d’amour

avec un collègue de travail on sent

qu’on a de l’affection l’un pour l’autre

donc c’est une forme d’amour ou avec un

ami avec lequel on a une relation

sincère et et profonde donc c’est

vraiment important de voir que ce qui

rend heureux c’est ces moments

où on est vraiment en relation et on se

sent aimé et on aime

qui a une sorte de partage

se rendre compte de cela ça nous emmène

un vrai changement parce qu’on peut se

décider de cultiver ces moments de

relation vrai au lieu de se laisser

prendre par la quête de toujours plus

plus de ceci plus de cela et au fond on

fait tous cette erreur on croit qu’on

sera heureux qu’on aura plus de ceci

plus de statut plus de ça et en fait ce

qui rend vraiment heureux c’est ces

moments très simples mais vrai de

relation et voyez comme ça éclaire le

sens du bonheur parce que si on continue

à avoir l’idée du bonheur comme le fait

d’être zen calme que tout va bien bah ça

n’a pas de sens d’aimer parce que aimer

on se met à nu et mais on est touché et

mais on prend un risque si on aime ses

enfants c’est il y a quelque chose de

merveilleux mais en même temps on

s’inquiète pour eux on n’est pas dans

une absolue tranquillité tout le temps

mais on voit bien que c’est ça qui donne

le la lumière de la vie d’aimer donc

aimer c’est c’est pas juste le bonheur

cool mais c’est le bonheur intense le

bonheur vivant le bonheur étincelant le

bonheur vrai

la quatrième proposition vient de les

philosophes grecs qui nous disent que

tout être humain a envie de savoir

et au début on se dit mais en quoi le

fait de vouloir savoir en heure mais en

fait si on a tous envie de savoir de

comprendre des choses peu importe ce que

c’est comprendre la botanique comprendre

l’astronomie comprendre l’histoire

comprendre la vérité des relations

humaines on a tous une envie de

comprendre et en général on identifie

pas du tout cette volonté de comprendre

au bonheur mais il y a un bonheur très

profond d’essayer de savoir quelque

chose parce que on va de l’avant on

interroge on sort d’un certain état

d’immobilité et il y a une jubilation de

découvrir des choses nouvelles donc je

crois que c’est tout à fait vrai que les

philosophes grecs nous disent nous donne

une clé précieuse essayez de découvrir

comment cette désir de savoir en heureux

et malheureusement je l’ai constaté pour

moi-même souvent j’essaie d’apprendre

des choses et je vois même plus en quoi

ça rend heureux j’apprends la chose et

puis ça m’est juste voilà une chose

dessus que je range dans ma bibliothèque

j’ai pas mal de livres la bouteille de

mon cerveau et puis je passe à autre

chose mais depuis que je réfléchis à

cette question non en fait si je

m’autorisais à voir le bonheur que c’est

d’apprendre des choses nouvelles que

c’est vraiment une manière tellement

tellement

intrinsèque à notre humanité de nous

ouvrir et là on voit aussi à nouveau que

le bonheur c’est pas du tout un état

tranquille mais il y a quelque chose

comme une manière d’être ouvert à

l’inconnu à ce qu’on connaît pas qui

peut-être au début nous nous troubles au

début même qu’on apprend quelque chose

de nouveau il y a comme une résistance

parce qu’on comprend pas mais aller

au-delà de la difficulté essayez de

percer voilà qui nous rend heureux et

qui nous montre à nouveau que le bonheur

est quelque chose d’infiniment plus

dynamique que ceux à quoi il est trop

souvent réduit la dernière proposition

c’est sentir qu’on a fait son devoir

bien sûr souvent on essaye de faire des

choses et ça marche pas

donc vraiment l’idée là pour être

heureux c’est fait ce que tu peux

advienne que pourra on ne peut pas

contrôler toujours les fruits de son

action mais au moins on a le sentiment

d’avoir fait ce que l’on devait voilà

peut-être que je n’ai pas été le père ou

le fils ou le mari l’épouse parfaite

mais est-ce que j’ai essayé de faire

vraiment du mieux que je pouvais et moi

je pense que ça c’est un bon une bonne

manière d’essayer d’être de se demander

est-ce que j’ai vraiment fait du mieux

que je pouvais d’avoir cette honnêteté

de se dire voilà

est-ce que j’ai déconné ou est-ce que je

fais mon devoir je crois que c’est très

aidant vous voyez c’est encore dynamique

c’est pas du tout un truc de dire ah

merde là j’ai pas du tout fait mon

devoir je ne mérite pas d’être heureux

c’est pas du tout ça c’est ah oui là

j’ai déconné qu’est-ce que je peux faire

pour rectifier le tir et donc vous voyez

se poser la question suis-je heureux bah

non parce que je fais pas du tout ce que

je devrais faire et bien ça vous permet

de corriger le tir alors si vous avez

fait du thorac à quelqu’un de vous

excuser de réparer

et si c’est juste que

vous n’avez pas vraiment mis votre coeur

dans ce que vous aviez à faire et bien

se dire je vais essayer de transformer

la chose d’y aller plus plus entièrement

de faire la chose le mieux possible et

il y a un bonheur de faire les choses le

mieux possible c’est une des choses dont

on parle pas mais moi chaque fois que je

rencontre des gens dans toutes les

professions quand je leur parle les gens

sont heureux quand ils ont le sentiment

que dans leur métier on les a laissés on

leur a permis de faire leur travail

qu’ils ont le sentiment que ce qu’ils

font est juste et qu’ils ont pu donner

le meilleur de même et ça c’est vraiment

fondamental et voyez c’est à la fois une

question individuelle mais c’est aussi

une question sociale politique puisque

chaque être humain a envie d’être

heureux et pour qu’il soit heureux il

faut qu’il ait le sentiment de pouvoir

donner le meilleur de lui-même avoir

fait son devoir et je crois que là aussi

se poser la question suis-je heureux

est vraiment une manière d’apprendre à

l’être en vivant une vie qui nous permet

d’être davantage en harmonie en

adéquation avec soi-même si on regarde

les 5 propositions que je vous ai faites

elles ont toutes en commun d’abord de ne

pas être une expérience du bonheur au

sens Nièvre statique je suis content je

n’ai pas de problème mais dans chacune

il y a un moment qui peut être difficile

qui est une traversée mais qui nous

permet de nous retrouver d’agrandir

notre vie d’être plus juste deuxième

point commun de ces cinq propositions

c’est chaque fois il s’agit d’être

sincère avec soi pour être heureux il

faut avoir le courage de se regarder en

face de savoir où on en est pour pouvoir

se réajuster pour pouvoir changer des

choses pour pouvoir dire oui à certaines

choses et non à d’autres choses

et troisième point commun de ces cinq

propositions elle nous demande tous de

nous mettre en mouvement c’est pas

quelque chose de définitif mais ça a un

entraînement être heureux c’est un

entraînement on s’entraîne à vivre

l’amour on s’entraîne à être fidèle à

soi-même et c’est ça qui me semble

vraiment essentiel et à quoi je vous

invite

voilà merci d’avoir suivi cette vidéo

j’espère que ça vous a aidé moi j’aurais

bien aimé savoir tout ça j’aurais eu

j’aurais été moins crispé chaque fois

que je rencontrais mon père toutes ces

années et si vous avez envie d’explorer

ce qu’est le bonheur et comment être

heureux et ben je vous renvoie à mon

livre tout ce qui nous empêche d’être

heureux et ce qu’il faut savoir pour

l’être