on connais tous le proverbe
l’enfer est pavée de bonne intention .
hors dans nos zone d’ombre
il y’a beaucoup de ressentiment
qui cache notre véritable nature humaine
au delà même de notre subconscient
ce joue un phénomène psychologique
qui crée en nous des pulsions
et va jusqu’à manipuler nos choix.
illustré par l’exemple de l’idéologie
qui a forte tendance a ce transformé en haine
réduisant les causes les plus nobles a l’état d’embryon.
c’est le cas aussi du syndrome de Stockholm
qui est une haine maquillé sous forme d’amour.
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bonjour à tous Aujourd’hui je vais vous
parler du ressentiment sujet sensible
sujet délicat il nous concerne pourtant
tous sensible pourquoi le terme
ressentiment été défi en soi il provient
du vieux français ressentiment qui a
voulu dire une certaine époque le fait
de sentir à nouveau encore et encore
alors quoi de plus sensible que de
parler de sentiments douloureux qui plus
est délicat pourquoi parce qu’il
interroge une part de nous-mêmes qui a
du mal à changer ses vues qui s’est
cristallisé ou plutôt rigidifie avec le
temps ces petits recoins de nos âmes où
on a oublié de passer le balai délicat
aussi dans ce sens qu’on aimerait bien
ne pas se sentir concerné qu’on aimerait
refiler la patate chaude aux autres
surtout qu’au fond ça fait frémir de
parler de nos colères les plus intimes
et les plus profondes je vais prendre un
bon verre d’eau avec vous pour être tout
autant concerné trop humain que je suis
aussi alors venez et trinquons parce
qu’il faut bien rire de tout et même de
cela
qu’est-ce que le ressentiment
le ressentiment est une forme de
rumination lancinante qui nous obsède
nous abîme nous pousse à ressasser sans
cesse les mêmes choses l’objet de notre
ressentiment est forcément un objet
extérieur cela peut être un individu un
souvenir ou encore une idéologie par
exemple je pense que nous avons tous
ressenti un moment donné de notre vie
cette inflexion terrible parce que
tenace difficile à faire disparaître
pour notre patron qui nous fait subir
les pires affront un ami dont on se sent
trahi les exemples sont légion parfois
peut-être même souvent devant la charge
de la souffrance subie le ressentiment
est légitime comment justifier un mâle
souvent gratuit pourquoi un vers
soi-même alors qu’on s’estime et à bon
droit être une belle personne
c’est là que la mécanique insidieuse
s’installe de ce sentiment d’injustice
on voudrait faire payer la personne ou
le groupe de personnes on voudrait
qu’ils souffre qu’il soit tarifié à
hauteur du mal qu’il a commis le
ressentiment est une vengeance
imaginaire il crée en nous tout un
théâtre intime avec ses actes ses
entractes c’est retournements finaux ce
quiproquo nous imaginons plein de
scénarios de torture nous avons con le
karma l’idée que la personne paiera un
jour et ce schéma se renforce d’autant
plus qu’on ne se venge qu’on imagination
pas en acte et ainsi ils s’entretient se
renforce se densifie jusqu’à nous figer
à nous réduire à être cette haine et de
là à ne plus nous rendre bien compte à
quel point cette rumination nous a abîmé
qu’elle abîme nos proches qui prendront
le coup à la place de la personne qui a
commis le mal on s’est défigure alors
petit à petit lentement mais sûrement
jusqu’à avoir perdu un temps nombre de
ceux qui faisait nos atouts à une
certaine époque notre la puissance
devient irritabilité notre amour peut se
muer en colère notre détresse originelle
en haine pure c’est cela que veut dire
Nietzsche nous pouvons être très fort à
haïr à détester à créer des merveilles
sur le socle de mauvaise sentiment ou de
sentiment basé sur de l’illusion maintes
fois le philosophe prend l’exemple du
christianisme comme prototype du
ressentiment en allégant que cette
religion a détesté les hommes forts il
veut dire par là les créateurs les
affirmateurs de la vie qui sont
autonomies fières de l’être qu’elle a
créé toute une tractation pour les
cibler comme individus mauvais et cela
retournant les valeurs en son sein ce
qui est bon devient mauvais et ce qui
est mauvais devient bon selon le
philosophe par le christianisme ou bien
d’autres religions l’autonomie est
érigée en arrogance la puissance de
création devient narcissisme ou
égocentrisme elle a toujours préféré ses
passions tristes comme la laideur la
lâcheté la faiblesse pour mieux les
faire passer pour de l’humilité ou
encore de la charité
trop souvent la religion ne culpabilise
de notre propre bonheur nos parasites
dans nos impulsions nos élans et nos
folies qui nous élèvent et me direz-vous
que de colère nicher envers la religion
n’oublions pas qu’il s’agit de la vision
du philosophe et que ces critiques sont
parfois réductrices excessives sans pour
autant nous empêcher tout à fait de nous
questionner à propos de cette héritage
de penser et de sentir millénaire que se
cache-t-il vraiment Quentin de vos amis
vous enjoint de ne pas faire ce saut à
l’élastique de ne pas investir dans tel
projet de ne pas séduire telle personne
il veut sans doute votre bien et vous
invite alors par bienveillance à la
prudence très bien c’est tout à fait
louable mais rarement cette sommation à
la prudence ne viendrait-elle pas d’une
jalousie masquée ou des traces
décidément tenaient d’une religion qui
ordonne à tous la modération l’humilité
ou encore le dépouillement
sous de tels soi-disant vertus n’au pas
plutôt le sentiment que se cache de
l’esclavage de la lâcheté même de la
peur le monde s’est vu retourner sous
l’impulsion de bien des idéologies
partageant la même configuration que
certaines religions que de haine au sein
du communisme dans son histoire de
certaines activités militantes qui
pourtant se proposent de faire le bien
le psychisme est tellement fort pour
retourner les choses et maquiller la
colère en la faisant passer pour de
l’amour et de la bonne intention le
ressentiment repose donc bien sur deux
fondements que sont l’impuissance à
réagir face au mal subi et l’incapacité
à oublier mais il y a autre chose à
prendre en compte de plus difficile de
plus délicat mais qui est essentiel qui
nous dit que notre bourreau nous a fait
du mal volontairement bien entendu que
des individus sadiques existent qu’il
n’existe qu’en détruisant les autres
mais bien des fois nous sommes nos pas
nous-mêmes surpris à élire comme
bourreau quelqu’un qui nous a fait du
mal de façon involontaire
dans l’imaginaire de celui qui ressent
un tel à front il part du présupposé que
le bourreau est parfaitement libre qu’il
aurait pu agir autrement qu’il aurait pu
caresser au lieu de frapper si il est
libre et qu’il a commis le mal alors
comment ne pas qualifier cette personne
de mal incarné elle avait le choix bon
sang
plutôt je vous parlais des fantasmes de
retour sur investissement de la personne
subissant l’outrage n’y a-t-il pas
pourtant quelque chose d’un peu trop
simple à dire que nous sommes tous
libres d’agir de tel ou telle façon le
contraire d’ailleurs aussi sans doute
mais imaginons si on vous dit libre et
que pourtant vous frottez pour une
raison pour une autre dans votre vie on
va alors vous accuser vous rabaissez
vous humilier en vous disant que c’était
une ligne de conduite qui est fait
l’adopter tel sentiment qu’il aurait
fallu ressentir telle action à
entreprendre derrière l’idée que les
hommes sont libres et avant tout les
bourreaux une opération de contrôle et
de domination se devine l’homme plein de
ressentiments désir en réalité que
l’autre se plie à ses exigences sa
vision des choses sa façon de voir le
monde et elle en profiterait d’autant
plus malicieusement qu’elle pose en
victime et farouchez qu’elle ordonne aux
autres qu’on ne la voit plus que comme
cela
les victimes ne sont pas toujours
Saintes au contraire elles peuvent
masquer des bourreaux autrement plus
redoutables prenons l’exemple du
syndrome de Münchausen par procuration
drôle de dénomination il s’agit par
exemple de ces hommes ou de ses femmes
qui rendent malades leur bébé pour qu’on
les plaignent ces pauvres mères ou ses
pauvres pères plein d’abnégation dont le
bébé est passible de mourir quel
désastre la victime devient méritante
elle est auréolée de gloire d’avoir ce
statut ça faiblesse devient source
d’attendrement elle a eu la force de ne
pas avoir été la prédatrice dans cette
affaire d’avoir été le douanier qui par
ses bons sentiments à résister à la
tentation du mal pour lui préférer celle
de l’innocence
n’avons-nous jamais parfois envie d’être
la victime pour calmer le courant de
notre partenaire en colère ou encore à
voir les privilèges de notre patron on
l’attendrissant
l’analyse transactionnelle fondée par
Eric Bern parle de triangle dramatique
théorie de Stephen Karpman qui démontre
que la personne se faisant passer pour
victime se transforme nécessairement en
sauveur mais aussi en bourreau en
opérant une sorte de comédie plus ou
moins inconsciente de schéma configuré à
l’avance parce que provoquant une sorte
de plaisir immédiat et de la facilité en
résumé le libre arbitre repose sur une
falsification il suppose que l’on croit
que l’agent qui a fait du mal parfois
avant enterrement d’ailleurs et comme
dédoubler il y a la personne et son
intention morale sa liberté qui aurait
pu faire autrement est-ce que l’antilope
serait vraiment lucide si elle se
plaignait que le lion dans la savane
manger ses congénères je parle ici
d’animaux je vous le concède mais je ne
vais pas vous apprendre que nous sommes
pour une large part déterminée
biologiquement socialement
culturellement savoir si une part de
liberté reste à l’homme ce serait un
autre sujet
qui a fait le mal de façon choisie ou
non et responsable sert de ce qu’il a
fait on ne va quand même pas louer les
bourreaux je vous arrête tout de suite
au secours mais on peut dire qu’il est
configuré programmé pour prendre cette
voix si souvent n’avons-nous pas Harry
de sarcasme ou d’exaspération quand nous
disons-t-elle phrase ou faisant telle
chose à quelqu’un d’intime et que ce
dernier réagissent systématiquement de
la même façon on voit bien ici que le
fait d’imaginer un libre arbitre sur le
bourreau est une erreur théorique mais
qu’elle est prétexte pour punir
rabougrire saper rabaisser même combien
de fois nous voudrions bien voir notre
voisin pédophile en prison il lui
adressé la peine de mort rien qu’à lui
tient tant qu’à faire le libre arbitre
est donc une théorie dont la volonté est
bien de contrôler afin que la personne
suive un certain schémas sous peine
d’être puni et Oni de la société le
spectre du bouquet mystère n’est plus
très loin René Girard parle très bien de
ce processus qui provient d’un groupe
d’individus et qui vise à prendre un
individu ou un groupe comme cause du
désordre social et donc de les exclure
par nécessité cela se vérifie
empiriquement à tous les niveaux ne
serait-ce qu’au travail en Claudine ce
félicencier parce qu’il provoque une
rébellion interne alors qu’elle a
peut-être juste été trop lucide sur le
fonctionnement inique de la boîte cette
violence si on voulait être parfaitement
juste se répercute avant tout sur soi et
c’est bien l’objet de cette vidéo de
souligner non pas que l’homme de
ressentiment est un déchet de la pire
espèce non non mais qu’il va souffrir
d’un tel processus notamment en
retournant la souffrance contre lui-même
imaginons un monde plein d’hommes
gangrenés par le ressentiment que ces
derniers désirent qu’un tel mon existent
ne pensez-vous pas qu’au bout d’un
moment une guerre des conscience aurait
lieu que chacun finirait par se sentir
persécuté par tout un chacun dans une
valse incessamment tournoyante et que
chacun désirera la suppression pure et
simple de ce monde à l’exception de ceux
qui désire encore diriger cette vaste
folie
ce mal qui est infligé à soi-même c’est
la mauvaise conscience selon les mots de
Nietzsche c’est-à-dire le retournement
de toute l’accusation adressée au
bourreau sur soi-même en devenant notre
propre bourreau intérieur on veut penser
à soi-même et arrêter d’être le larbin
des autres très bien mais quand on se
couche on rumine que nous sommes à
égoïste on aimerait affirmer
son caractère et ses limites à nos amis
dans l’abus hop nous nous disons que
nous sommes hystérix en raison l’issue
fatal est tristement qu’on se verra
incapable d’être heureux ou joyeux ou
même serein ne serait-ce pas ce qu’on se
l’interdit parce qu’on estime de pas le
mériter le bourreau parfois n’est pas
autrui c’est simplement nous-mêmes et à
l’égard de nous-mêmes pour avoir intégré
intérioriser la logique de ceux qui nous
ont fait du mal ou de se plaindre de
ressentiment et de leur moral suspecte
c’est là la raison d’être de la notion
de pêcher selon Nietzsche l’homme est
responsable de son malheur il a fauté la
belle affaire de payer pour nos ancêtres
Adam et Eve depuis si longtemps on se
demanderait pas si ce ne serait pas un
peu Dieu qui aurait besoin d’une cure
tiens dans ces conditions oui on doit
payer pour être heureux du haut de notre
honteuse insouciance regardez le saccage
écologique que nous faisons à la planète
à la nature avec un grand N cette
nouvelle divinité avec ses impératifs
coutumés de dévotion de culpabilisation
de rappel de péchés culpabilisons un peu
tous les jours de nos privilèges
d’occidentaux pour yerte je ne dis pas
qu’il n’existe pas de morale saine
voulant réellement sauver la planète
nous serions demandés où leur protéger
les indifférents nous remarquons juste
la proportion étonnante d’individus
affichant cette morale pour mieux mettre
en acte leur haine de l’être humain
niche nous enjoint ainsi autant à nous
dépendre de la route fileuse du
ressentiment autant qu’à nous éloigner
de ceux qui en sont pourvu ils nous
propose de choisir ce qu’il appelle un
pathos de la distance c’est-à-dire de ne
pas combattre l’homme plein de
ressentiment au risque de finir un peu
comme lui mais s’éloigner de lui de le
fuir de la même façon qu’une plante ne
peut croître sous certaines conditions
comme le climat l’impact plus ou moins
fort du soleil un seul fertile nous ne
pouvons nous épanouir et accroître notre
puissance qu’en compagnie de personnes
qui partagent notre module suivante
notre mode de vie au pire nous pouvons
toujours regarder avec commisération les
haineux comme contre modèle epicônes de
ce qu’il faut fuir et à tout prix
oubliez le mal dans ces conditions
semble très difficile je vous l’accorde
c’est même doublement compliqué on se
situe nous sommes les témoins chaque
jour d’une culture de la commémoration
il suffit de voir les discours
présidentiels les fameux anniversaire
des décès des grandes personnalités de
tout ce fiacre incandescent à l’endroit
du passé qui est presque un fétichisme
en soi alors de la nécessité de
l’histoire je vous réponds oui mais sans
idolâtrie je voudrais vous dire
nous arrivons à la fin de cette vidéo
j’espère ne pas avoir été trop un
bourreau et de ne pas avoir retourné les
choses de telle sorte que les bourreaux
sont sains et les victimes des bourreaux
disons que les choses ne sont évidemment
pas blanchenoir et que derrière des
victimes peuvent se cacher des violences
et des violons des êtres simplement
programmés comme tel la pensée qui se
veut lucide à vouloir tout décortiquer à
comprendre parfois que l’amour est de la
haine masqué que les plus beaux combats
sociaux cachent leur lot d’esprit de
revanche elle-même pour le risque du
ressentiment on dirait alors ah que tu
es rabais joie tu vois tout noir c’est
du cynisme il n’aurait pas complètement
tort et la philosophie doit sans cesse
lutter au sein de cette ligne de crête
très rocailleuse entre son exigence de
lucidité et la noirceur qu’elle peut
occasionner et sa tentation de tout
trouver mauvais
les vues de Nietzsche et d’autres
doivent être mises en lumière soulignés
propager tant c’est un affect actuel et
plus que jamais dans un monde où la
victimisation est devenue la quasi
garantie d’un pouvoir malveillant le
danger est massif parce que
autodestructeur quand on voit ce qu’est
la mauvaise conscience le but est bien
de comprendre le ressentiment pour mieux
ensuite dans un second temps
entreprendre de penser un ou des remèdes
de ressentiment ce qui sera pour sur
l’objet d’une vidéo à venir en attendant
je vous dis à très bientôt et prenez
soin de vous
[Musique]
[Musique]
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