il y’a beaucoup d’expression autour du cœur
Dans le texte du cid de Corneille ou il demande
» Rodrigue as tu du coeur ? «
s’agit-il d’avoir des principes
une histoire qui très semblable
a la comédie musicale west side story
dilemme cornélien entre sauvez l’honneur
ou garder l’amour a travers le pardon.
L’honneur fessant référence ici a l’amour propre
[su_spoiler title= »Traduction « ]
[Musique]
bonjour à tous et bienvenue sur cosmos
de toutes les parties du corps le choeur
est sans doute la plus mystérieuse et la
plus fascinante aussi il est à la fois
le moteur physique par lequel le sens
transit le lieu même de la vie il est à
l’origine des passion qui nous anime et
nous traversent comme l’amour ou la
colère mais aussi la métaphore du
courage et de la force voire d’une
raison qui nous échappe mais qui se
donne à sentir avec d’autant plus de
puissance
c’est pourquoi il est un objet
philosophique et cela depuis platon
jusqu’à pascal tout comme il est
également un topo ce littéraire dont les
variations sont quasi infinies
si bien que l’on pourrait dire que le
coeur c’est le corps et que dans le même
temps c’est beaucoup plus que cela alors
si le coeur est en lui même une réalité
dont le sens nous échappera toujours et
qu’il nous est impossible d’en percer
tous les secrets au moins pouvons nous
demander ce que c’est que d’avoir du
coeur et qu’est ce qu’un homme de coeur
s’agit-il simplement d’être sensible aux
malheurs du monde ou de s’abandonner aux
élans de l’amour ou encore de défendre
son honneur
en l’occurrence ces questions sont
résumées en une seule chez corneille
dans le cid quand il est demandé aux
héros rodrigues as tu du coeur mais de
quoi s’agit-il exactement
et qu’est ce que la pièce peut bien nous
faire comprendre sur l’homme de coeur
pour mémoire le cid est une pièce en
cinq actes représentée pour la première
fois en 1637 celle ci raconte l’histoire
d’un jeune prince espagnol rodrigue
lequel est fiancé à la douce chimène
leur amour sincère et réciproque est
pourtant remise en cause par une
querelle entre leurs parents don diègue
père de rodrigues et le compte de gore
masse dont gomes lui même père de
chimène ils se disputent pour savoir
lequel des deux sera le conseiller et
l’éducateur du jeune prince don diègue
le plus âgé fait valoir son ancienneté
dont comes quant à lui évoque la
supériorité de son rang et de son statut
emporté par la colère ce dernier donne
un souffle et c’est à dire une gifle à
don diègue lequel est jeté à terre et
perd son épée c’est donc une affaire
d’honneur qui se joue ici et la
dimension symbolique de l’épée est de
première importance car en elles sont
réunis tout à la fois l’honneur la
gloire le prestige et la mort
comprenons que seuls les nobles ont le
droit d’emporter une 1 et que sans son
épée un homme de haut rang n’est plus
rien don diègue et donc déshonoré deux
fois une première par le souffle et
qu’il a reçu une seconde pour s’être
retrouvé des armes et par conséquent le
conflit entre les deux paires va placer
le couple d’amoureux dans une situation
aussi imprévu que désespérée quand don
diègue va trouver son fils pour lui
demander de le venger
rodrigue bien que déchiré et la mort
dans l’âme va devoir choisir entre d’un
côté son devoir qui lui dicte de venger
l’honneur de son père c’est à dire de
tuer dont gonesse et d’un autre côté son
amour puisque il est bien entendu que
s’il accomplit cette vengeance il perdra
l’amour de chimène et ne pourra plus se
marier avec elle c’est ce qu’on appelle
un dilemme cornélien c’est à dire une
situation dans laquelle un héros et
placé et qui consiste pour lui à faire
un choix douloureux et dont les
conséquences se retourneront forcément
contre lui quoi qu’il fasse en
l’occurrence le choix entre le devoir et
l’amour en est la manifestation la plus
haute
simplement corneille n’a pas pensé sa
pièce comme une tragédie du moins pas au
moment de sa publication
mais comme une tragi-comédie c’est à
dire comme un genre où l’action commence
mal et se termine par un dénouement
heureux car en l’occurrence les deux
amoureux finiront par se marier il
s’agit donc ici tout autant d’une
transgression des codes de la morale et
d’un mélange des règles du théâtre car
la pièce n’est ni tout à fait une
tragédie ni tout à fait une comédie et
devant un tel mélange des genres
l’opinion publique du xviie siècle sera
choqué choqué qu’une jeune fille accepte
d’épouser le meurtrier de son père et
qu’elle cède en cela à son désir et cela
même si elle continue de souffrir
corneille sera donc obligé de revenir
sur son texte jusqu en 1660 pour lui
donner des accents plus tragique et le
faire se terminer sur une simple
promesse de mariage
comprenons que pour le public du xviie
siècle une insulte faite à l’honneur
fait naître une exigence de réparation
immédiate et qui ne souffre aucun
compromis mais qu’est-ce que l’honneur
exactement l’honneur est une passion
c’est à dire pour le dire vite un
sentiment qui se confond avec la
réputation d’un individu ou de sa
famille dans les société aristocratique
en général et du 17e en particulier
l’honneur et la passion la plus haute
car elle témoigne du respect et de la
reconnaissance que l’on accorde à un
homme et à s’aligner soit pour leurs
vertus morales soit pour leur courage
militaire bien plus l’honneur est ce qui
donne un sens à la vie elle même
laquelle ne vaut plus la peine d’être
vécue quand il est perdu l’homme
déshonoré que ce soit par sa conduite ou
par un affront reçu par un autre n’est
plus rien
car ayant perdu sa réputation il perd du
même coup le respect qui est attaché
ainsi le spectacle d’un vieil homme dans
l’incapacité de venger son honneur perdu
est alors de nature à faire se soulever
tout homme d’honneur et à l’amener à se
battre au nom d’une certaine idée de la
justice et du droit on peut même dire
que c’est son devoir
l’honneur est donc aussi une exigence de
réparation face à une injustice
comme je le disais tout à l’heure et qui
nous fait battre le coeur plus vite face
à ce qui nous répugnent
non seulement le coeur du spectateur
mais surtout celui de l’homme d’honneur
lui même car c’est lui qui est obligé
d’agir c’est pourquoi le coeur est un
élément essentiel si l’on veut
comprendre ce qu est un homme d’honneur
car c’est lui qui détermine si on a le
courage d’utiliser son épée et donc de
risquer sa vie quand c’est nécessaire en
clair si on n’a pas de coeur on a beau
avoir une épée celle ci n’est qu’un
faire-valoir sans aucune valeur un
mensonge pour cacher sa couardise pour
ainsi dire le coeur sans l’épée est
impuissant à rétablir l’honneur puisque
sans moyens de défense mais l’épée sans
le coeur c’est à dire sans le courage
est une honte pour celui qui la porte
c’est en ce sens que don diègue demande
à son fils à l’acte 1 scène six
rodrigues as tu du coeur rodrigue tout
autre que mon père les prouverait sur
leur don diègue agréable colère digne
ressentiment à ma douleur bien d’où je
reconnais mon sens à ce noble cour où ma
jeunesse revit en cette ardeur si
prompts tu viens mon fils vient à mon
sens vient réparer ma honte vient me
venger rodrigue de quoi don diègue d’un
affront si cruel qu’à l’honneur de tous
deux ils portent un coup mortel d’un
souffle et l’insolent en eut perdu l’est
mais mon âge à tromper ma généreux en
vie et se faire que mon bras ne peut
plus soutenir je le remets aux tiens
pour venger et punir va contre un
arrogant et prouver ton courage ce n’est
que dans le sens qu’on lave un tel
outrage l’heure où tu au surplus pour ne
te point flatté je te donne à combattre
un homme à redouter je les ai vus tout
sanglant au milieu des batailles se
faire un bon rempart 2000 funérailles
rodrigue son nom c’est perdre tant en
propre au superflu don diègue donc pour
te dire encore quelque chose de plus
plus que brave soldat plus que grand
capitaine c’est rodrigue de grâce achevé
don diègue le père de chimène rodrigues
le don diègue ne répliquent points
je connais ton amour mais qui peut vivre
un femme est indigne du jour plus
l’offenseur et cher et plus grands dès
l’enfance enfin tu sais l’affront est tu
tiens la vengeance je ne te dis plus
rien venge mois venge toi montre-toi
digne fils d’un tel père que moi accablé
des malheurs ou le destin orange je m’en
vais les pleurer va court vol et nous
venge on voit donc que se joue ici une
certaine conception du coeur assimilé au
courage et à l’honneur or tout le
désarroi de rodrigues il vient du fait
que sans manquer de courage son coeur et
prouve aussi de l’affection et de
l’amour c’est ce qu’on pourrait appeler
le paradoxe de l’homme de coeur quand
celui ci a le courage d’agir et que dans
le même temps son bras est retenu par
ses sentiments
le coeur est ici tout à la fois le
moteur d’un violent désir de vengeance
et paradoxalement ce qui l’empêchent de
la sourire en clair en rodrigues homme
de coeur par excellence deux dimensions
du coeur se font face celle que son père
lui réclame et celle que son amour lui
dicte et l’on comprend pourquoi celui de
rodrigues est déchiré car l’honneur ne
sait prouve que dans le tragique c’est à
dire dans la nécessité de renoncer à son
bonheur personnel voire dans celle de
mettre sa vie en péril c’est pourquoi
une fois seul rodrigues se parle à lui
même à l’acte 1 scène 7 dans l’une des
plus poignantes tirade du théâtre
classique
c’est ce qu’on appelle les stances de
rodrigues
écoutons le père c’est jusqu’au fond du
coeur d’une atteinte imprévu aussi bien
que mortelle misérable vengeurs d’une
juste querelles et malheureux objet
d’une injuste rigueur je demeure
immobile et mon âme imbattu cède au cou
qui me tue si près de voir mon feu
récompensé aux dieux l’étrange peine en
cet affront mon père est l’offensé et
l’offenseur le père de chimène que je
sens de rudes combats contre mon propre
honneur mon amour s’intéresse il faut
venger un père et perdre deux maîtresses
l’un et chauffe mon coeur l’autre
retiens mon bras réduit aux tristes
choix ou de trahir ma flamme ou de vivre
en infâme des deux côtés bons mâles est
infini odieux l’étrange peine faut-il
laisser un affront impuni faut-il punir
le père de chimène père maîtresse
honneur amour illustre tyrannie adorable
contrainte pas requis de ma raison la
lumière est éteinte à mon avis glement
rendait un peu de jours cher et cruelle
espoirs d’une âme généreuse mais
ensemble amoureuse noble ennemi de mon
plus grand bonheur qui fait toute ma
peine mais tu donner pour venger mon
honneur mais tu donner pour perdre ma
chimène rodrigues finira par pencher du
côté du l’honneur mais il faut remarquer
qu’il ne le fera qu’au nom d’une
certaine idée de l’amour laquelle est
bien celle qui consiste à penser qu’il
ne mériterait pas l’amour de chimène
s’il ne faisait pas d’abord sont devant
je dois à ma maîtresse aussi bien qu’à
mon père dit il en clair rodrigue se
fait une conception si haute de l’amour
qu’il ne lui paraît pas permis de
faillir à l’honneur car que vaudrait
l’amour d’un homme qui n’aurait pas su
venger son père que vaudrait l’amour
d’un homme qui aurait accepté le
déshonneur et qu’elle vit offrir aide
s’il a sa bien-aimée dans ces conditions
ou si vous préférez
l’amour n’est possible que dans
l’honneur
même si dans le même temps ici c’est
l’honneur qui rend l’amour impossible ou
qui du moins le maigre avenant en péril
comprenons que si rodrigue et face à ce
dilemme à cette déchirure même c’est
parce qu’il accorde la plus haute valeur
à la fois à l’honneur et à l’amour en un
mot ce qui fait tout son problème c’est
qu’il est généreux non pas qu’il soit
généreux au sens où nous entendons la
générosité aujourd’hui c’est à dire
qu’il donnerait beaucoup aux autres mais
au sens où ce mot est utilisé au xviie
siècle la générosité au sens de
corneille c’est l’équivalent de la
magnanimité c’est à dire littéralement
la grande âme la générosité c’est la
qualité de celui qui a de la grandeur
d’âme c’est la qualité de celui qu’ils
portent à leur plus haut point les
vertus qu’il possède
quitte à tout sacrifier à commencer par
son bonheur personnel
celui qui est généreux c’est donc celui
qui a du coeur au point de sacrifier son
amour au nom de l’idée qu’il s’en fait
en clair il ne veut pas que son amour
soit salie par le déshonneur
quitte à devoir y renoncer et c’est sans
doute ce qui est le plus difficile à
comprendre pour nous et c’est aussi
pourquoi rodrigues n’est pas un homme
ordinaire mais l’incarnation de la
grandeur d’âme
pour mieux comprendre ce qu’est la
générosité il nous faut nous tourner
vers rené descartes dans son livre les
passions de l’âme
publié en 1649 soit un an avant sa mort
en 1650
des cartes présentes la générosité comme
la plus grande de toutes les vertus et
pour le dire très simplement la
générosité et la vertu de celui qui
s’estime suffisamment lui même pour être
estimée des autres avoir du coeur c’est
donc d’abord s’estimer soi même avoir de
l’affection pour soi non pas pour des
raisons frivole parce qu’on serait beau
ou intelligent par exemple mais parce
qu’on sait qu’on dispose d’un libre
arbitre dans la conduite de sa vie qu’on
l’a donc le pouvoir sur soi même et
qu’on est prêt à en assumer la
responsabilité
il s’agit de savoir s’estimer justement
c’est à dire sans tomber dans l’orgueil
mais sans non plus se sous-estimer horse
est juste estime de soi a pour
conséquence que l’homme généreux et
celui qui n’a pas peur du jugement des
autres il est résolu à aller jusqu’au
bout de ses actions sans faiblir dans
les résolutions qu’il prend en ce sens
il est doué d’une volonté il demeure
fidèle à ses propres engagements et se
montre inflexible remontrances qu’on
pourra lui faire pourquoi est il si sûr
de lui et de son jugement au point d’en
être aveuglé non c’est simplement qu’il
sait qu’il n’agit pas de façon
arbitraire ou capricieuse mais sur le
fondement des lumières de son propre
entendement il décide passe à l’acte et
s’en tient fermement à ce qu’ils
décrètent sans tergiverser il a
confiance dans sa faculté de comprendre
et de juger ce qu’il y à de plus justes
à faire de la même manière la vertu qui
est la sienne ne consiste pas à faire le
bien et il ne prétend pas être porteur
d’une morale absolue car une telle chose
que le bien est impossible à déterminer
mais plutôt à faire au mieux en fonction
de la situation qui se présente à lui
ainsi en l’absence de certitude morale
absolue il s’en tient à la résolution de
bien exercer son jugement et de choisir
ce qui lui semble la meilleure décision
il cherche à bien jugé pour bien agir
c’est à dire à faire primer l’intérêt
d’autrui avant le sien un tel homme
s’estimant lui même en tant qu’être
libre prenant ses décisions sur la base
de son entendement prêt à assumer ses
actes et qu’ils ne voient que l’intérêt
d’autrui est un homme généreux c’est en
ce sens que des cartes écrit dans les
passions de l’âme à l’article 156 ceux
qui sont généreux en cette façon sont
naturellement portés à faire de grandes
choses et toutefois à ne rien
entreprendre dont ils ne se sentent
capables et pour ce qu’il n’estime rien
de plus grand que de faire du bien aux
autres hommes et de mépriser son propre
intérêt pour ce sujet ils sont toujours
parfaitement courtois affable et
officieux envers un chacun et avec cela
ils sont entièrement maîtres de leur
passion particulièrement des désirs de
la jalousie et de l’envi et le fait est
que rodrigue correspond parfaitement à
cette description ils cultivent les
styles de soi sans tomber dans leurs
grilles il est sûr de sa force mais sans
être méprisant et en toute humilité il
cherche à faire le meilleur usage de sa
liberté
mais sans attendre de récompenses il est
libre mais ne veut jamais autre chose
que ce que lui dicte sa passion de bien
agir c’est à dire sa vertu voilà qui
pourrait à bon droit nous paraître
contradictoire d’ailleurs car d’une
manière générale nous considérons la
liberté comme la disposition qui
consiste à faire ce que l’on veut quitte
à faire n’importe quoi mais comprenons
bien que pour des cartes la liberté
relève de la 10 position à choisir
toujours le vrai ou le bien or que fait
rodrik face à la situation qui est la
sienne il a agi selon ce que lui dicte
son devoir non seulement pour son père
mais aussi au nom de la valeur qu’il
accorde à l’amour comme on l’a vu et
cela même s’il doit le perdre il fait
donc un usage éclairé de sa liberté et
en assume les conséquences
sans chercher d’excusés c’est d’ailleurs
pourquoi dans la suite de la pièce et
après avoir tué le père de chimène
rodrigues revient vers elle et lui
demande de le tuer avec son épée la
scène est d’autant plus violente qu’il
tend à shimane l’épée ensanglanté du
sang de son père autrement dit rodrigue
ne se cache pas il assume et vient
demander ce qu’il estime être son juste
châtiment c’est à dire recevoir la mort
de la main de sa bien-aimée à ses yeux
l’amour est tout aussi glorieux cloneur
mêmes il est l’expression d’une grandeur
d’âme héroïque or que se passe-t-il à ce
moment là et bien chimène refuse car
malgré son chagrin elle continue à aimer
rodrigues est ainsi alors qu’elle est
placée dans la même situation que
rodrigue avant elle c’est à dire de
devoir tuer elle ne peut prendre une
telle décision et refuse d’agir car tout
le monde ne peut pas être aussi généreux
que rodrigues elle s’en remettra donc à
la décision du roi dont fernand qui est
lui même le coeur du royaume et qui
devra choisir pour elle si rodrigue doit
mourir ou si elle doit l’épousé
l’obstination dans cet amour de chimène
pour son amant est sans doute ce qui
provoquera le scandale autour de la
pièce comme je l’ ai dit tout à l’heure
mais comprenons que cela permet à
corneille d’explorer les différents
aspects du coeur dans cette dimension de
courage et d’honneur ou dans sa
dimension amoureuse
le fait même que la décision soit
renvoyée au roi c’est à dire aux
politiques et à l’état laisse également
supposer qu’il existerait un coeur de la
cité et que l’homme de coeur s’il veut
être complet doit également se battre
pour sa patrie et pas seulement pour sa
famille c’est ainsi que rodrigue partira
en guerre contre les morts qui sont les
ennemis du royaume et en reviendra
couvert de gloire il sera célébré comme
un héros parfait aux vertus impeccable
ainsi si rodrigue et l’homme généreux
s’il est l’homme de coeur par excellence
c’est parce qu’il ne laisse de côté
aucun des aspects du coeur à savoir
l’honneur l’amour et son pays il ne
s’assigne pas des fins qui ne
concernerait que son bien être personnel
mais soumet toujours son jugement à ce
qui lui semble le plus juste
il y aurait donc une morale de
l’héroïsme une vertu de l’homme de coeur
laquelle serait fondée sur la générosité
c’est à dire sur l’affirmation de sa
grandeur d’âme simplement celle ci n’est
pas exactement le fruit d’une réflexion
théorique pour ainsi dire ou encore d’un
calcul mais relève plutôt d’une manière
spontanée d’agir et d’être au monde en
clair il agi librement et dans le même
temps comme s’il ne pouvait pas faire
autrement comme si lui était impossible
de prendre une autre décision que celle
que lui dicte son coeur mais un coeur
qui n’est jamais égoïste il est tout
entier dans ce qu’il fait son caractère
se dévoile dans l’acte qu’il accomplit
et c’est pourquoi il n’est rien moins qu
admirable
merci à tous et à très bientôt sur
cosmos
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