Comment le mental crée-t-il des émotions ?

nos pensés interprètes le monde selon les schémas 

qu’a suivit notre éducation et notre conditionnement

a l’instar des pulsions le mental va crée des compulsions 

qui va crée des comportements de compensassions 

nourriture divertissement drogue tentative d’évasion

l’entretiens de rumination va amplifier les émotions

qui vont devenir de des sentiments au mieux

des ressentiments au pire des cas

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Cette vidéo, la 3ème d’une série dédiée 
à la compréhension des émotions,  

est la plus importante des 3.

Après avoir découvert, dans les précédentes 
vidéos, comment vos émotions peuvent-être  

biologiques et en lien avec la survie, ou 
liées aux besoins psychologiques et en lien  

avec l’épanouissement, vous découvrirez ici 
comment les émotions peuvent également être 

créées par votre mental, au travers vos 
interprétations et vos jugements ou être  

issues d’automatismes acquis 
lors de vos expériences passées.

Pour résumé les précédentes vidéos :
Dans une situation, vous avons  

des besoins physiologiques, 
psycho-affectifs et psychologiques. 

Ceux-ci peuvent être satisfaits ou insatisfaits.
En fonction des cas, des émotions apparaissent.  

Elles se traduisent par des sensations.
Le mot « Emotion » vient d’ailleurs du  

latin « movere » qui signifie « mettre en mouvement ». 
Il s’agit d’un mouvement de l’intérieur,  

les sensations, qui a pour objectif 
de se changer en mouvement extérieur,  

en comportement, pour agir sur la situation 
afin que vos besoins soient satisfaits. 

Le cycle se répète inlassablement 
car Chaque émotion a pour mission  

d’engendrer un comportement dans 
le but de satisfaire vos besoins,  

pour vous permettre de vous rapprocher 
de plus en plus l’épanouissement.

Chaque émotion SAUF en ce qui 
concerne celles issues du mental. 

Les émotions ne sont pas toujours 
liées à des besoins réels et objectifs,  

mais à une déformation de la 
réalité : la subjectivité. 

La plupart du temps, vos pensées sont 
automatiques. Certaines sont de simples  

rêveries et d’autres sont des interprétations, 
des jugements, des projections de situations.

Et c’est là où je veux en venir : 
Interpréter et juger engendre des émotions.

Le problème, bien souvent, c’est, 
justement, quand des interprétations,  

des jugements ou des projections, à 
propos d’une situation ou d’un contexte,  

sont faites par le mental. D’ailleurs, c’est 
écrit dedans, le mental « ment », il transforme  

une réalité objective en subjectivité, un voile 
d’illusions comme diraient les bouddhistes. 

Ces pensées biaisées de la réalité 
créent alors de nouvelles émotions. 

Colères, angoisses, tristesse… Le problème 
de ces émotions c’est qu’elles engendrent,  

à leurs tours, des comportements qui éloignent, 
bien souvent, d’une réelle satisfaction de  

besoins permettant l’épanouissement, 
notamment les besoins psychologiques. 

Les comportements issus d’émotions créées 
par le mental auront plutôt tendance à  

éviter le déplaisir des émotions causées 
par des interprétations ou des jugements.

C’est le serpent qui se mord la queue, 
l’ouroboros, le mental cherchera à apaiser  

les émotions qu’il aura lui-même créée. 
Comme la pensée engendre des émotions,  

la tendance naturelle de l’homme 
est de tenter de calmer le mental  

par des plaisirs immédiats (évitements) 
(cigarettes, alcool, drogues,   

séries télé, pornographie, jeux…), soit en tentant de 
contrôler l’environnement ou les situations.

L’objectif, d’ailleurs, de la plupart des thérapies consiste en une réinterprétation des situations,  

une façon de donner un nouveau cadre, de 
nouvelles perspectives… des situations. 

En gros, « Interpréter une 
situation crée des émotions,  

réinterpréter les modifie »
Car si interpréter créée  

des émotions, réinterpréter différemment 
les choses créera d’autres émotions

Par exemple, en psychanalyse on cherchera à 
réinterpréter les schémas comportementaux ou  

émotionnels actuels sous l’angle 
des relations de l’enfance… En  

TCC, dans les thérapies cognitivo-comportementales 
et émotionnelles, on pourra chercher à développer  

une certaine flexibilité cognitive, 
en développant de nouvelles façon de se  

raconter une situation ou en désensibilisant 
une émotion, par exemple, c’est-à-dire,  

en diminuant l’impact des sensations 
liées aux représentations mentales…  

C’est d’ailleurs ce qui peut aussi se 
faire aussi bien en hypnose, qu’en EMDR.

Plus vous prenez conscience de votre façon 
d’évaluer une situation ou un événement et  

de comment cette interprétation peut vous 
influencer, plus vous aurez la possibilité  

d’avoir un certain contrôle sur cette 
influence et votre réaction qui en découle.

Bref. Maintenant que vous comprenez mieux 
l’impact du mental sur vos émotions,  

définissons ce qu’est le mental.

Loin d’en faire une définition complète, de 
toute façon, chaque courant psychologique à  

une façon tout aussi valables de le 
définir, je vais juste essayer de  

vous expliquer au mieux son fonctionnement.
Cela vous permettra de comprendre pourquoi  

et comment certains outils fonctionnent 
mieux (ou pas !) pour gérer vos émotions.

Le mental est composé d’imaginaire au sens 
large. Comme je l’ai déjà dit, Il est le  

siège des interprétations, des projections, 
des jugements, des croyances et des valeurs :

Quand on juge, qu’on interprète ou même 
qu’on rêvasse, le mental utilise ce que  

l’on appelle « mémoire de travail » ; ce qui 
se limite principalement à ce qu’on se dit (un  

dialogue interne, c’est-à-dire de l’ « Auditif 
Interne ») ou à ce qu’on imagine, ce que l’on  

projette visuellement de situations passées, 
présentes ou futur (du « Visuel interne »).

En gros, on se fait des films, parfois muets ou 
on se dit des choses en restant prisonnier d’une  

fréquence radio non désirée et qui interprète 
le monde s’en s’arrêter. Ça vous parle !???

La différence entre objectivité et 
subjectivité, c’est principalement ça : 

Une situation est perçue objectivement 
quand elle est recueillie par vos sens,  

sans interprétation. Pour 
en savoir plus sur les sens,  

vous pouvez aller voir ma première vidéo 
concernant les émotions biologiques.  

Cette perception se fait dans le présent 
d’une situation, il s’agit de « faits purs »,  

c’est-à-dire de faits dénués d’interprétation.
Une situation devient subjective quand  

la réalité des faits est ré-interprétée dans votre 
espace mental. Cette re-présentation, qui se fait  

par le biais d’interprétations, de jugements 
ou de projections, comme je vous l’ai déjà dit,  

se limitent à du visuel interne, c’est-à-dire 
aux images et les films que vous vous faites,  

ainsi qu’à ce que vous vous dites, de l’auditif 
interne, c’est-à-dire votre monologue interne. 

Cette perception du réel peut être en lien avec 
le passé, le présent ou le futur. Je parlerai  

volontiers de « présent dissocié » car, quand 
vous êtes dans le mental, que vous interprétez,  

vous vous dissociez relativement de 
la réalité et de l’instant présent. 

Il s’agit de fait « pour », en opposition 
au faits « purs » car les interprétations  

ont souvent un objectif : éviter le déplaisir, se 
tourner vers le plaisir ou simplement comprendre,  

quand l’espace mental est utilisé comme outil 
de compréhension ou de résolution de problèmes.

Comme je l’ai déjà dit, je sais que je me répète, 
mais les émotions ne sont pas toujours liées à  

des besoins réels et objectifs, mais à une 
déformation de la réalité : la subjectivité. 

Cette déformation de la réalité créée des émotions 
: c’est une forme d’autohypnose non contrôlée  

car la pensée pense d’elle-même, sans qu’aucune 
direction ne puisse, parfois, être donnée.

Votre cerveau est un outil merveilleux 
si vous vous servez du mental comme un  

outil pour trouver des solutions 
et résoudre des problèmes… mais  

si c’est votre mental qui commence à 
penser de lui-même, et qu’il engendre  

des émotions et des comportements que 
vous ne désirez pas, vous souffrez.

Le mental, c’est tout ce dont vous pouvez 
prendre conscience à un moment donné. Il  

s’agit d’un espace où se loge la pensée et 
l’imaginaire, au sens large, et que l’on peut  

aussi nommer « capacité attentionnelle » ou, plus 
précisément, « mémoire de travail ». C’est le lieu  

où siège votre volonté et votre attention, 
mais tout est loin d’être conscient !

Pour mieux comprendre le mental, 
je vais vous parler d’un concept  

issu des neurosciences : la mémoire de travail.

La mémoire de travail est une forme 
de mémoire à court terme qui permet  

de stocker et de manipuler des informations 
pendant une courte durée (quelques secondes)  

en vue de les utiliser pour accomplir une 
tâche. Vous vous en servez chaque fois  

que vous recherchez une information, 
que vous discutez, que vous lisez,  

que vous raisonnez, que vous pensez, ou que 
vous cherchez des solutions à un problème.

La mémoire de travail se compose :
– d’informations visuelles (appelées  

ici « calepin visuo-spatial », ce que 
j’ai nommé précédemment du « visuel  

interne », quand on se fait des films) ;
– d’informations sémantiques ou verbales (appelées  

aussi « boucle phonologique », ce que l’on peut 
appeler aussi « auditif interne » ou « monologue  

interne » quand c’est le mental qui l’occupe) ;
– un administrateur central (c’est-à-dire  

un mécanisme attentionnel de contrôle et de 
manipulation de l’information), c’est-à-dire, pour  

faire simple, « votre capacité attentionnelle » ;
– et, enfin, un « buffer  

épisodique », c’est-à-dire des liens 
avec la mémoire de situations passées,  

une sorte d’interface connectée à vos 
souvenirs et qui active vos automatismes.

Puisqu’on a déjà parlé des informations 
visuelles et auditives précédemment,  

passons à l’administrateur central, 
les capacités attentionnelles.  

Cela vous permettra de comprendre de 
nombreuses choses quand à vos émotions !

La capacité de la mémoire de travail est de 
5 à 7 items, représentations, informations  

qu’elle peut manipuler dans l’instant. C’est 
ce que l’on nomme capacité attentionnelle. 

Les représentations pouvant occuper le 
mental peuvent être Visuelles, Auditives,  

Kinesthésiques (les sensations du corps 
pour simplifier), olfactives et gustatives. 

En fonction de certaines capacités cognitives, 
telles dans les Hauts Potentiels ou chez ce que  

l’on appelait jusqu’à peu « Aspergers 
», les autistes de haut niveaux, , les  

capacités mentales, celles de la mémoire 
de travail, peuvent aller bien au-delà. 

Dans le cas d’une déficience intellectuelle, 
plus communément appelée « retard mental » ces  

capacités sont plus limitées.
Quand on est super intéressé,  

impliqué dans quelque chose, on peut monter 
à 7 informations à manipuler. Quand on est  

ivre, par exemple, ou avec la prise de certaines 
drogues, cette capacité attentionnelle diminue. 

D’ailleurs, la prise de certaines substances, 
dont l’alcool ou le THC, ou certains traitements  

psychiatriques, permet bien souvent cela :
En occupant le mental par des sensations,  

telles celles en lien avec l’ébriété par exemple, 
ou en ralentissant les connexions entre neurones,  

jusqu’à n’avoir plus qu’accès 
au moment présent, le mental,  

et donc les émotions qui y sont liées, s’apaisent.
Une personne qui n’a pas confiance en elle,  

en ayant par le biais de substances 
chimiques moins de capacités à  

penser à ce qu’elle dit, comment elle le 
dit, sera ainsi « désinhibée », grâce à  

une inhibition de sa capacité à 
« sur-interpréter » l’instant.

Quand le mental pense de lui-même, que 
la mémoire travail n’est pas entièrement  

occupée par une activité, la rétention des 
informations est, de fait, plus difficile et il  

est donc plus difficile d’enregistrer les 
informations dans la mémoire à long terme. D’où  

le fait de certains oublis quand une personne est 
totalement ivre, ou des difficultés à mémoriser  

des choses quand le mental est occupé « ailleurs » 
que par ce qui se produit dans l’instant présent.

Une situation présente, passée ou projetée dans 
le futur occupe tout d’abord une partie du mental.

Puis, on se dit et ce qu’on imagine, Le Visuel et 
l’ Auditif interne, à propos de cette situation.

Ces interprétations font naître des émotions.

Ces émotions seront alors ressenties par le 
biais de sensations qui y sont liées (mains  

moites, boule au ventre, nœud dans la gorge, 
tensions dans le corps, cœur qui s’accélère…)

Ces sensations seront alors interprétées 
avec, par exemple, des « ça m’énerve » « ça  

me dégoute » ou « ça me rend triste » , sans 
avoir conscience que ce « ça » représente, en fait, une  

production du mental et non pas, forcément, des 
besoins psychologiques réellement insatisfaits.

Ce schéma, vous l’aurez compris, est simplifié au 
maximum et ne reflète pas la complexité du mental,  

avec toutes les situations qui peuvent 
très rapidement se présenter à l’esprit.

Mais, je le répète car c’est très important, les 
émotions causées par le mental sont la principale  

cause de souffrance des individus : Stress, 
confiance en soi, anxiétés et angoisses, troubles  

du sommeil… sont autant de symptôme d’un mental 
qui pense de lui-même et qui créent des émotions,  

occupant ainsi tout l’espace mental.

On s’incarne d’une forme pensée à une autre, 
d’une information à une autre, entre le passé,  

le futur ou l’ailleurs. Et ces pensées s’incarne 
dans notre chair en devenant des sensations,  

liées aux émotions. Je pense d’ailleurs 
que sortir du cycle des réincarnations,  

dans le bouddhisme, consisterait plus à sortir 
de ces réincarnations plutôt que de sortir du  

passage d’une vie à une autre. Bref !
Nous verrons, dans une prochaine vidéo,  

comment il peut être possible de calmer le mental,  

en l’occupant naturellement et sans passer par 
des substances chimiques et médicamenteuses. 

Mais, pour l’heure, revenons à ce mental 
en parlant un peu du buffer épisodique,  

des liens inconscients qui sont 
fait avec les expériences passées.

Votre mental est également en lien 
avec votre histoire personnelle,  

dans lesquelles des habitudes, 
des automatismes (comportementaux,  

émotionnels ou de penser) ont été appris 
afin de répondre, de façon optimale,  

aux contraintes de vos vécus successifs.
Ces automatismes ont pour objectif de diminuer  

les ressources cognitives qui doivent être mise 
en place pour vous permettre de vous adapter et  

de prendre des décisions. Cette automatisation 
est à double tranchant : Vous gagnez ainsi en  

rapidité pour vous adapter à une nouvelle 
situation, mais vous perdez en flexibilité.

Certains mécanismes qui pouvaient 
être utiles à un moment de votre vie,  

ou vécus dans vos relations, (dans 
le couple ou le travail par exemple),  

peuvent s’enclencher dans le 
présent de nouvelles situations. 

Certains stimuli, des déclencheurs qui pouvaient 
être conscient à un moment de votre vie,  

sont inconsciemment détectés dans le présent 
d’une situation. Il peut s’agir de choses qui  

sont vues, entendues ou ressenties par exemple :
ils déclenchent des mécanismes préexistants, 

issus de votre histoire personnelle :
il n’y a pas alors nécessairement d’interprétation  

qui passe alors dans le mental et les émotions 
et les comportements liés peuvent d’emblée se  

manifester (s’énerver, se refermer, pleurer…)
Le mental aura aussi la possibilité, la place,  

pour réinterpréter la situation, par ce que l’on 
nomme « biais cognitifs » qui sont d’autres formes  

d’interprétations et de jugements. Ceux-ci sont 
aussi des automatismes mais, ici, de penser. 

On pourra retrouver ici des généralisations 
(toujours, tous, jamais, personne, je dois,  

il faut, je peux, je ne peux pas…) ; des 
omissions (ça, les gens, on, trop,  

moins…) ou des distorsions de la réalité 
(« Si la personne fait ça, c’est que… »,  

« Il se dit que… », « Vous pensez que… ») … etc…
Ces choses-là, ces pensées, du fait de leur  

interprétation, déclencheront, alors, 
une amplification de l’émotion et des  

comportements automatisés (colère, tristesse, 
dégoût, angoisse ou même de la joie…) 

Puis d’une possible réinterprétation de celle-ci 
: « J’en peux plus ! »… « C’est trop ! »… 

Tout ceci est, bien-sûr, très schématique et tout 
ne se déroule pas forcément dans cet ordre car,  

encore une fois, les choses 
sont bien plus complexes. 

Mais ça vous permet d’appréhender pourquoi votre 
espace mental est vite saturé ! Vous comprenez  

comment un truc peut vite vous… prendre la tête !
Ces réactions émotionnelles et comportementales,  

automatiques, peuvent alors 
entraver votre épanouissement. 

Petite parenthèse : La psychanalyse permettra de 
comprendre ces mécanismes réactifs, et parfois  

défensifs, en les réinterprétant sous le prisme et 
les limites des concepts analytiques. En hypnose,  

on travaillera directement sur ces automatismes 
(du déclencheur aux biais cognitifs) dans le but  

d’y connecter, par exemple, des ressources 
et des nouveaux choix qui peuvent notamment  

exister dans d’autres situations ;
ou diminuer l’impact d’une émotion.

Parlons désormais, brièvement, 
des émotions humaines,  

ou plutôt du « comment la pensée et les 
automatismes transforment les émotions ».

Je ne reviendrai pas sur ce que sont ces émotions 
biologiques, c’était le sujet de ma première vidéo  

mais rappelons que le panel 
des émotions biologiques,  

celles qui sont liées à la survie, 
se limite à 5 ou 6 émotions.

Quand les émotions se mêlent à la pensée, aux 
expériences passées ou aux besoins psychologiques,  

ceux en lien avec l’épanouissement, 
elles deviennent alors plus complexes,  

plus subtiles et variées, et peuvent, 
comme nous l’avons vu dans la vidéo  

dédiée aux besoins psychologiques 
se mélanger et s’additionner.

Une émotion biologique ne dure pas mais une 
émotion liée aux besoins psychologiques et au  

mental peut se transformer en humeur et ainsi 
durer très… très… très… très longtemps :

Par exemple,
– Une colère  

dure rarement 24 heures mais il est 
facilement possible, en ruminant,  

de rester grincheux ou irritable pendant 
plusieurs jours… voir même tout une vie.  

Dans ce type de cas, on peut alors parler de 
tempérament ou même de troubles psychologiques,  

souvent lié à un défaut de flexibilité, 
en fonction de la sévérité des cas. 

La colère peut ainsi aller d’une simple irritation 
à la violence (verbale ou physique), contre soi ou  

l’autre. Dans cette palette d’émotions et 
de sentiments, on peut retrouver : fâché,  

en colère, enragé, exaspéré, fou furieux, hors 
de contrôle, agacé, contrarié, nerveux, irrité, amer, pessimiste,  

plein de ressentiment, dégoûté, écœuré, 
jaloux… et j’en passe et des meilleures…

– La tristesse, si elle dure, parce qu’on pense 
encore et encore à ce qui a été perdu, ou ce  

qu’on aurait pu faire, peut se manifester par une 
sensation de vide, d’impuissance pouvant conduire  

à la dépression. Dans cette palette d’émotions 
et de sentiments, on peut retrouver : triste,  

découragé, en détresse, déprimé, mélancolique, 
d’humeur noire, consterné, démoralisé, désespéré,  

seul, impuissant, sur la réserve, mécontent, 
malheureux, blessé, abattu, débordé…

– La peur, en se mêlant à des projections 
et des anticipations issues du mental,  

elle peut quant à elle, se changer en sentiment 
d’insécurité, d’inquiétude, de crainte et peut  

aller jusqu’à se transformer en anxiété, en 
prenant différentes formes : le manque de  

confiance en soi (c’est-à-dire la peur de ne pas 
être assez bien, assez beau ou assez intelligent,  

de dire une connerie par exemple), pour les formes 
les moins sévères ; et des phobies, des tocs ou une  

anxiété généralisée, une phobie sociale, de 
l’agoraphobie… et j’en passe et des meilleures  

pour les souffrances les plus importantes !
Dans cette palette d’émotions et de sentiments,  

on peut retrouver : apeuré, craintif, alarmé, 
anxieux, tendu, sous pression, sur ses gardes,  

qui a la trouille, effrayé, terrifié, terrorisé, 
épouvanté, paniqué, horrifié, angoissé, bloqué

– Le dégoût, c’est un mécanisme lié à la 
survie pour éloigner des aliments toxiques  

notamment. Il va se changer en dégoût, 
des sensations de répulsions ou de rejet,  

envers des comportements, des actes, 
des paroles ou des valeurs que l’on  

jugera comme nuisibles : « Son comportement me 
dégoûte»… « Je n’aime pas sa façon de penser… ».

– La joie, en se mélangeant à des 
attentes créées par le mental,  

peut se muer en motivation, en curiosité, 
optimisme ou enthousiasme… Anticiper quelque  

chose de positif, grâce à l’imaginaire (en 
imaginant des choses ou se disant des trucs),  

permettra au système dopaminergique, le 
circuit de la récompense de s’activer. 

Dans cette palette d’émotions, liée à 
la joie, on peut retrouver : content,  

heureux, excité , joyeux, satisfait, ravi, 
plein de courage, reconnaissant, confiant,  

inspiré, soulagé, rassuré, touché, épanoui, 
gai, enjoué, energétisé, revigoré etc etc…

– Culpabilité, remords, regrets, 
honte… Sont des émotions cognitives  

liées à l’image de soi et résultants de 
comportements jugés comme non désirés,  

ou qui ne sont pas en accord avec nos valeurs.

En conclusion, vous l’aurez compris, d’un côté, 
le mental crée des émotions en interprétant et  

en jugeant et ces émotions ne vont pas toujours 
dans le sens de l’épanouissement. Réinterpréter  

ou calmer le mental, autrement que par des 
substances chimiques ou des façons de s’occuper  

l’esprit est possible. C’est ce que je tâcherais 
de vous transmettre dans des prochaines vidéos.

D’ici là, portez-vous bien !