Comment s’aimer soi-même ?

il y’a deux façon de voir l’amour 

pour le moi et celui qui va de soi

si l’amour pour l’autre est si fort

c’est qui nous fait voir la partie de nous 

qui est caché profondément a l’intérieur.

 

Sri Swami Vishwananda se présente

à nous comme l’incarnation

même de l’Amour,

nous inspirant ultimement

à vivre notre vie avec Amour,

foi et confiance en Dieu. 

Premièrement, lorsque l’on parle de s’aimer soi-même,

qu’est-ce que cela veut dire ?
Ça, nous devons le comprendre.

Qu’est-ce que cela veut dire ?
Il y a deux façons de le voir.

Tout d’abord, qui aimez-vous ?

Quel soi aimez-vous ?

Le soi extérieur, que vous appelez vous-même,
ou l’intérieur que vous appelez vous-même ?

Vous avez deux aspects, non ?
Deux personnalités.

Une personnalité que vous connaissez,
et une autre personnalité que vous ne connaissez pas.

Alors laquelle parlez-vous d’aimer ?

Comment pouvez-vous aimer quelque chose
que vous ne connaissez pas ?

C’est là toute la chose, vous voyez ?

Déjà, quand on parle de s’aimer soi-même,

il s’agit d’abord de l’aspect physique,

celui que l’on connaît en premier.

Parce que celui que vous connaissez,

vous pouvez facilement l’aimer, non ?

Comme vous aimez votre mental, oui ou non ?

Vous aimez écouter votre mental. Vous aimez
écouter ce que vous dicte votre mental.

Alors vous aimez tellement votre mental, n’est-ce pas ?

Vous aimez beaucoup tous vos sens,

car quand les sens sont très agités, qu’ils courent vers l’extérieur,

vous aimez les divertir, non ?

Ça, c’est ce que vous connaissez.

C’est un aspect de l’extérieur,

mais il y a aussi un autre aspect de
l’extérieur que tout le monde a,

mais ils le gardent pour eux-mêmes ;
l’expression de qui vous êtes vraiment.

Personne ne vous connaît en dehors de vous-même,

parce que chacun a une certaine réalité
qu’il garde pour lui-même.

On ne le montre pas aux gens,
on ne le partage avec personne,

c’est votre sphère privée.

Vous ne voulez pas – très souvent les gens
ont honte d’être qui ils sont.

et ils gardent cela pour eux.

Tout d’abord, l’acceptation de notre soi extérieur est importante.

Si vous n’acceptez pas d’abord l’extérieur,
la façon dont Dieu vous a créé,

la façon dont Dieu vous a fait, vous ne saurez
jamais plonger à l’intérieur.

Donc tout d’abord, cette acceptation-là doit être présente.

Sans celle-ci, vous ne pourrez jamais accepter la vie.

Si vous ne vous acceptez pas,
comment accepteriez-vous quelqu’un d’autre ?

Vous le pouvez ? Pouvez-vous accepter Dieu
que vous ne connaissez pas ?

Pouvez-vous accepter votre vrai Soi avec lequel vous êtes –

comme vous venez de le dire – en chemin pour
le connaître ? Vous ne pouvez pas, non ?

Cette acceptation doit d’abord être là.

C’est donc la première étape pour s’aimer soi-même :

s’accepter complètement de la façon dont
Dieu vous a fait, dont Il a fait votre mental.

Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas changer.

Les changements commencent à se produire au moment
où vous commencez à accepter.

Mais le mental trouve ça très difficile d’accepter ;

parce que le mental tourne autour de toutes les choses
négatives que vous avez faites dans votre vie.

Dites-vous de penser au positif, que se passe-t-il ?

Vous ne pouvez pas. Votre mental
saute très vite en conclusion.

Votre mental saute d’abord dans l’aspect
négatif de votre propre vie,

et cette négativité-là, vous la projetez sur tout le reste.

Tout cela ne se produit que lorsque vous apprenez à vous accepter.

Lorsque vous vous accepterez, vous pourrez vous transformer.

La seconde acceptation, c’est d’aimer le vrai Soi.

Et comment aimer le vrai Soi ?

Pour pouvoir aimer le vrai Soi, vous devez
apprendre à connaître le vrai Soi,

vous devez laisser ce vrai Soi s’éveiller, non ?

Donc comment apprendre à connaître le vrai Soi

avec un mental si agité, un mental si vacillant ?

Comme dans la Gita, Bhagavan Krishna,
au Chapitre 6, verset 19,

le dit : Une flamme qui est protégée ne vacille pas.

Tout comme le mental de quelqu’un qui a la maîtrise
de soi ne vacille pas, il est stable.

Pour atteindre ce niveau, là où ce que dit
Bhagavan, c’est un voyage.

Ce n’est pas un voyage extérieur,
mais c’est un voyage intérieur.

Par exemple, quand Il parle de cela, prenez une flamme,

observez une flamme,

une flamme vacille toujours quand
elle est dans le vent, non ?

Mais lorsqu’elle est à l’abri, vacille-t-elle ?

En fait, elle vacille.

L’observation de cela est très importante.

Lorsque vous observez une flamme,
la pointe de la flamme vacille toujours.

La flamme, la flamme en elle-même
n’apparaît pas vacillante,

mais la pointe vacille si vite qu’elle semble stable.

Alors vous voyez, ce mental doit devenir comme ça.

Pour que le Soi se révèle, vous savez,

le mental doit se transformer.

Il n’y a rien d’autre à transformer, c’est seulement
le mental qui doit être transformé.

Tout le reste sera transformé lorsque le mental sera transformé.

Qui profite de tout ?

Le mental.

– oui, eh bien, Lui, Il est au-delà –

Vous savez, quand vous prenez votre vie elle-même,

qui jouit des bonnes choses dans votre vie ? Vous ?

Hein ? Votre mental en jouit.

Qui jouit des mauvaises choses de la vie ? Vous ?

C’est votre mental qui en jouit.

Donc vous voyez, lorsque le mental est pleinement contrôlé,

alors le Soi se révélera.

Le Soi en lui-même n’est que béatitude,

et cet état de béatitude, une fois que vous l’avez atteint,
une fois que vous avez goûté ce nectar,

vous pouvez être n’importe où, même au milieu d’un marché,

rien ne peut vous faire vaciller.