Comment expliqué que
l’attirance physique est la plus forte
quand la beauté est éphémère !
a travers la cristallisation
on fige les qualités désiré
comment la jalousie s’auto alimente
de même que l’amour impose
une confiance réciproque
ou l’amour dévotionnelle glorifie
pour ça quintessence et non son essence
[su_spoiler title= »Traduction « ]
celui qui aime quelqu’un à cause de sa
beauté
l’esmt il non car la petite vérole qui
tuera la beauté sans tuer la personne
fera qu’il ne l’aimera plus est s’ils
ont même pour mon jugement pour ma
mémoire
même ton moi non car je puis perdre ses
qualités sans me perdre mois où est donc
ce mois ci n’est ni dans le coffre ni
dans l’âme et commenter mais le corps ou
l’âme
sinon pour ses qualités qui ne sont
point ce qui fait le mois puisqu’elles
sont périssables
car aimerait ton la substance de l’âme
d’une personne abstraitement et quelques
qualités qu’ils fussent cela ne se peut
et serait injuste on aime donc jamais
personne mais seulement des qualités
c’est d’amour que nous allons parler
aujourd’hui avec nicolas grimaldi
bonjour nicolas vous êtes vous et on
vous doit notamment aux presses
universitaires de france un très beau
livre intitulé proust les horreurs de
l’amour donc tout un programme
les horreurs les erreurs en tout cas la
question est de savoir à partir de ce
texte de pascal archiconnu extrait des
pensées intitulé qu’est-ce que le qu’est
ce que le mois question est de savoir si
l’amour n’est pas toujours un malentendu
il l’est très certainement dans la
perspective de pascal il est dans la
perspective platonicienne il est dans la
perspective proustienne c’est à dire
dans la mesure où ça n’est jamais
l’autre qu’on aime lorsqu’on croit que
quelqu’un était mais pour ses qualités
sa beauté sa fortune son intelligence
etc
or cela
n’existe quasiment pas ce sont les
petits marc nous tiennent une fille pour
sa fortune comme dalida galère mais mais
mais souvent quand on dit qu’on aime
quelqu’un on dit mais je laime parce que
nous avons beaucoup de choses en commun
ou bien parce qu’elle est jolie ou pas
c’est dans ces cas là ça n’est pas de
l’amour pas exactement un fellah vous le
rendre pas tant si on m ait jamais
quelqu’un que pour ses qualités
comment serait-il j’aime est possible
que le professeur ou mrax futile prise
d’une fille qui appartient à tout le
monde et qui de surcroît est une petite
grue comme un utile était possible que
dorigo dans le fameux roman de boutaty
un amour cet homme célèbre trajet les
gants très cultivé trouve une petite
fille dans un bordel dont il dit que
c’est un laideron menteuse e1 posteuses
et c est néanmoins le peut pas s’en
détacher l’expérience de labour est
alors celle d’une fatalité
je sais bien que c’est horrible je sais
bien qu’elle ne le mérite pas je sais
bien qu’elle ne vaut rien si je l’avais
si je voudrais ne l’avoir jamais avoir
jamais connu et ce pendant tout ce que
je retenais me détourne de l’aîné et je
ne peux pas c’est le plus beau des
jeunes en amour mais lien en rien
d’assez diamant fait cette impuissance à
se dérober à cette passion et
l’expérience même de l’amour et cette
expérience de l’amour est totalement con
virage déconnecté indifférente aux
qualités même de la personne mais
pourtant l’amour par exemple décrit par
stendhal repose sur la fabrication une
commande déposerait un beau vêtement sur
quelqu’un
la fabrication des qualités certes
imaginaire de la personne qu’on prétend
aimer pour les qualités qu’on lui a
d’abord attribué peut-être regarder
allez-y dites moi mais regardez on a
plus on a pris cette image magnifique
c’est on est à berlin à charlotte nba
pour illustrer ce que stendhal appelle
le phénomène de la cristallisation c’est
à dire illustrer ce moment où un
individu tombant amoureux de quelqu’un
d’autre
la bille de givre presque le fige le
recouvre d’un d’un sel glorieux qu’il
embellit qui le fish qui l’immobilisent
et qui en même temps on fait un objet
suprêmement désira m’autorise auriez
vous dirais-je rien de retis hausse et
une nuance pour me différencier de ce
nadal vous en effet la cré le phénomène
de cristallisation indéfiniment commenté
attribue à l’imagination se givrent
chatoyant dont l entourent une personne
et qui nous la rend fascinante qui la
rend brillante et en effet de mankon de
même qu’un paysage est couvert comme on
dit d’un manteau de neige
notre imagination couvre d’un motu
d’illusions la personne qu’elle se met à
aimer pour mémoire à permettez moi juste
une parenthèse pour pour tout le monde
les en-têtes le passage sur la
cristallisation se trouve dans de
l’amour de stendhal c’est le passage
intitulé leur hameau de salzbourg il
prend l’exemple d’un rameau qu’on jette
dans une mine de sel et qu’on retire au
début c’est un bout de bois et après
c’est un bout de bois recouvert de
cristaux il dit ceci la cristallisation
du sel a recouvert les branches noirâtre
de ce rameau avec des diamants si
brillant et en si grand nombre que l’on
ne peut plus voir qu’un petit nombre de
places ses branches telles qu’elles sont
presque tous les romanciers ça c’est ce
que tous les commentateurs ont reproduit
cette même analyse qui consiste à faire
comment dirais-je a attribué l’amour à
une illusion de l’imagination qui
composent autour de la personne et un
manteau de gemmes qu’il tracte hilarant
fascinante
ainsi poursuit-il en évoquant en
évoquant
albertine qu’elle était elle était comme
une petite pierre au tour d’être autour
de laquelle est lui beaucoup léger mais
si vous regardez ce tableau et il me
paraît emblématique de l’expérience de
la qualité des actions de vous en parler
comme dans un tableau là non pas cher
raphaël à cause de ce manteau de neige
qui nous cachent la terre que ça va
quitter sa trivialité
mais à cause de cette de cette noble
lumineuse qui semble seul se lever
derrière le squelette des arbres cette
aube lumineuse c’est l’un sans
l’intensité d’une vie qui se promet
par-dessus ce paysage ce que nous
imaginons qu’en tout nous nous préparons
aux habiles et une femme sait quelle
part est annoncée l’intensité d’une vie
qui nous rêver nerfs aurait de la nôtre
si elle consentait et à nous aimer avec
elle tout serait différent sauvette un
contador cette intensité recouvre un
paysage qui lui est congelé oui c’est
cela le de sorte que c’est moi la
congélation c’est moi la cristallisation
qui fait l’amour que la vie imagine la
vie que nous imaginons auprès de la
personne aimée il change il
il s’agit de se régénérer
de vivre dans l’intensité ce que ce que
nous avons vécu jusqu’ici que dans
l’ennui
la platitude avec elle tout serait
différent
autrement dit il s’agit de renaître de
soi même mais elle seule peut me faire
renaître de moi même vous souvenez du
poème de baudelaire sur la beauté je
suis belle aux mortels comme un rêve de
pierre place et je suis belle aux
mortels comme un rêve de givre on a des
pas ici lentement saintement placer ses
spas qui avance comme ça mais qui sont
figés souvenir d’une promenade souvenir
d’un homme ou d’un d’un mouvement ce qui
est mort dorée ici semblent figés pour
l’éternité n’est pour ôter à notre
nostalgie vous aurez remarqué que c’est
pas sont ceux d’une seule personne
très juste il était pas de ce sont ce
n’est pas la trace de l’amour qui a
disparu mais nicolas grimaldi est en
amour on n’est pas toujours tout seul
oui ce qu aurait tendance à démontrer
l’hypothèse de la cristallisation c’est
à dire l’hypothèse selon laquelle
l’autre n’est pas un autre camp somme il
ne s’agit que d’amour propre et que
l’autre n’est jamais qu’une fabrication
d’un coeur est pris j’oserais vous dire
oui et non nous car ce que ce qu’on
attend de l’amour lorsqu’on est tout
petit enfant ou lorsque l’on est un
jeune homme romantique ou lorsque les
platon ou lorsque roux ou lorsqu’on est
au haut lorsqu’on est leur seul instinct
dalle c’est que l’autre est mon autre
moitié nous étonnons que prêts destinés
l’un à l’autre au nous rencontrons nous
ne faisons que nous retrouver
c’était en quelque sorte écrit c’était
imprescriptible de sorte que c’est moi
même que je retrouve en lui cet amour et
narcissique six mois même que j’aime
dans l’autre on me retrouvant est en
effet vous beaucoup d’amour ce que ceux
que nous aimons lorsque nous sommes
punis
nous aimons dans l’autre c’est l’image
qui nous renvoie nous mêmes comme soi ne
l’aimé pas honnête de chez proust elles
l’utilisent d’aucune façon
elle était nue mur à 10 ans a tout pour
lui d’aucune façon
néanmoins elle paraissait la lumière est
allemand
luisant quel point ces succès lui qu’ il
ne pouvait guère se priver du plaisir
d’être ainsi admirer je sorte que ce
qu’il aimait tant des talibans qui
l’avaient le lui oui mais dans le même
temps nicolas grimaldi swan l’image que
d’être lui renvoie n’est pas une image
favorable
l’image que d’être lui renvoie c’est
l’image d’un homme qui avant était un
dandy et qui ensuite se flatte de dîner
avec un secrétaire d’état
le sous-secrétaire d’état au poste je ne
sais plus exactement c’est l’image d’un
homme qui en définitive n’est plus celui
qu’il était est par ailleurs odette
infligea swan le supplice des supplices
à savoir la jalousie ou est-ce swan qui
seul inflige à lui-même regarder on est
ici en présence d’une dune d’un extrait
du d’un très bon film le film de claude
chabrol abidat de 94 l’enfer françois
cluzet poursuit emmanuelle béart qui est
sa femme et pourtant il la poursuit ici
c’est un homme fou de jalousie dans
l’image il observe sa femme qui est
parti faire du ski nautique avec celui
qu’ils imaginent être son amant je me
rappelle très bien ce qui est très
frappant ici c’est le regard de cet
homme c’est la quête du regard et en
même temps ils la cherchent ils la
guette et la quête du regard et en même
temps ce regard est un regard fou est un
regard qui regardent autre chose que ce
qu’ils cherchent
il me semble que le plus frappant est en
même temps le plus significatif de cette
image c’est en effet le regard est en
quelque sorte à lui lucide et il est il
fallait comme s’il nous y croire à ce
qu’ils voient comme si c’était comme
s’ils voyaient l’impossible or ce qu’il
voit
au fait qu’est ce qu’il a envie de voir
hop voilà haute d’objective mans ce
qu’il est en train de voir si la
banalité que n’importe qui observe c’est
à dire une jeune fan avec un de ses
camarades qui se rendent à la plage
simplement ils voient ce qu’ils
imaginent ils ils voient ce qu’ils
soupçonnent ils croivent il croit avoir
la jalousie est un phénomène de croyance
car ce n’est pas parce qu’on est jaloux
on soupçonne c’est par ce point les
simpson c’est parce qu’on soupçonne
qu’on est jaloux c’est pas parce qu on a
des raisons d’être jalouse bon succès
c’est parce qu’on est jaloux qu’on se
donne des raisons de l’être qu’on
invente des raisons et moins on découvre
plus on en cherche de sorte que
l’imagination jalouse fonctionne de
façon autonome et secrète le mal donc le
frites dont elle se sont-elles cela sert
en même temps c’est ce que vous dites
d’ailleurs c’est le secret de la liberté
on dit souvent que en matière de liberté
n’est ce pas en délibéré avant de
décider or il arrive bien souvent qu’on
décide et que la délibération viennent
après ratifié la décision qu’on a prise
d’abord il en va de même avec la
jalousie
on croit qu’on est jaloux parce qu’on a
des raisons d’être jaloux en vérité on
se donne des raisons d’être jaloux parce
qu’on est jaloux d’emblée literie disait
cette phrase pour dynamiser c’est un
cocu c’est pour ça que je le trouve ce
prix vous savez il me semble eux qui lie
à plusieurs plusieurs racines plusieurs
origines à la jalousie je veux dire
diverses diverses sortes de jalousie
lorsqu’au lorsqu’on lorsqu un humour et
j ai vécu de façon fusionnelle
lorsqu il nous semble comme chez plateau
qu’on ne fasse qu’un avec la personne
aimée
nous avons l’illusion de former un tout
ainsi ces câbles du sort ce que tout ce
qui est à l’extérieur menace le
caractère infarctus à bhl de cette unité
donc tout l’extérieur et danger tout
l’extérieur et périls tout extérieur est
aventure tout à toute aventure et
mortels tout il faut il suffit qu’elle
regarde à l’extérieur qu’elle regarde
par la fenêtre
elles menacent l’unité de de ce tout
accrochable deuxième deuxième hypothèse
j’aime cette lorsque l’amour est un
émerveillement
comme lorsqu on le disait à peu près les
qualités si belle qu’elle ira cole a su
qu’on ait les yeux que je suis que je
suis là elle sera courtisé par tout le
monde
elle est si intelligente qu’elle verra
aussitôt bellic et le syndrome de thello
je suis noire elle est blanche
exactement elle doit mettre en scène le
syndrome de thello jeu elle m’émerveille
tellement que je n’en reviens pas
qu’elle ait pu bébé cela n’est pas
possible je sens que je suis un digne
d’elle et il n’est pas possible qu’il ne
rencontre quelqu’un
donc cette fois les qualités libératoire
tellement sûrs et milan car européenne
qu’elle partira plus tôt avec lui car il
garde un improbable qu’elle soit restée
avec un type comme moi ce que vous dites
nicolas grimaldi permet de comprendre en
quoi d’ailleurs le jaloux ne veux pas
savoir pourquoi parce que savoir
véritablement si l’on est cocu par
exemple est une façon rassure le jeune
loup de deux choses l’une soit il est
humilié soit elle est innocente auquel
cas elle est du puits ce soit il est
coupable ou quelqu’un le jeune loup
avait raison mais proust dans la
recherche du temps perdu raconte comment
la douleur de swan qui est jaloux
éperdument jaloux d’odette avait perdu
de sa nou son acuité en perdant de son
vague plus il sait qu’elle le trompe
– il est jaloux plus il imagine qu’elle
le trompe plus il souffre le gel ou veut
savoir il ya une sorte de frénésie de
vérité chez celui qui évalue que c’est
ce combo l’eau la terre et blue sur le
point de mourir de bande à celui d’avant
celui de désigner la vérité mais cette
vérité elle se dérobe à mesure qui la
cherchent te sorte que moi j la
rencontre plus éperdument la lui faut-il
c’est à dire qu’il vit dans l’insécurité
permanente
il ne peut pas croire qu’il soit aimé
d’ailleurs c’est un c’est un fait de
l’amour à qui pourrait persuader que je
laime comment comment puis-je trouver à
une femme que je laime je ferais si je
ferai ça je ferai comme l’école les clés
comme les le chevalier du moyen-âge où
comme dans l’amour courtois gérer
conquérir le nouveau monde veulent
porter et des diables nom et ses navires
à eau se déplace la douce avait su
j’aurais dû dire mais mesdames si vous
m’aimiez si peu que ce soit vous sauriez
que je vous aime l’amour ne se démonte
pas il suppose une confiance réciproque
qui a elle-même sa propre attestation sa
propre évidence vous avez parlé de
platon tout à l’heure nicolas grimaldi
il faut revenir un instant sur ce que
platon raconte dans le banquier
notamment le mit d’aristophane sitariste
swan qui décrit ce que vous disiez d’un
amour fusionnel c’est à dire où on
cherche toujours sa moitié son âme soeur
tout à fait à risque
raconte l’histoire d’individus qui ne
formaient qu’une boule 81-84 bras quatre
jambes de tête qui marchait en roulant
et qu’un jour 2 scindé en deux parce
qu’il voulait envahir l’olympe et qui du
coup vivent leur solitude comme une
séparation comme la séparation d’avec
l’autre or on s’y est ici en présence
regard des séparations de choix c’est de
soi mais regardez justement on est ici
en présence d’un tableau absolument
bouleversant de pierre bonnard
c’est l’homme et la femme on est en 1900
c’est un tableau comment dire on aurait
pu l’intituler après l’amour les deux
individus sont séparés ici par un
paravent
on est on est objectivement après
l’amour on est dans le registre de la
séparation et plus exactement là où se
trouve la mélancolie c’est que on est
dans une séparation qui a été
vraisemblablement conjurer le temps de
l’étreinte et qui maintenant reprend ses
droits
oui en effet le flux ne dirais pas
qu’ils sont séparés par ce paravent
replié
c’est par hasard si la mixette bizutage
est incongru insolite provocante est
typique de brut de hull de bonnard le
paravent et repliée tout à l’heure il ne
l’était pas le paravent isolé ce couple
du reste du moule
cet isolement et et celui en effet dû de
totalité bidule de totalité dynamique
car dole dans le plaisir dont la volupté
le l’émotion de l’ain retentissaient
dans celle de l’autre comment dirais-je
dans une ascension est défini jusqu’à la
transe de la culmination or cette
tranche de la publication est ce que
chacun des deux à temps et c’est ce qui
ne laisse plus rien à attendre
c’est ce qui fait que la volupté
ressemble à une expérience de l’absolu
l’expérience de ce qu’ils laissent plus
rien à attendre
quiconque a vécu la volupté avec un
autre
ensemble ils se sentent à acheminer dans
cette expérience de ski et laisse comme
il y en à attendre la paix absolue qui
comble toute attente
après quoi tous n’ont peut-être que la
retombée mais l’amour ainsi penser
nicolas grimaldi n’est-il pas le modèle
même de ce que je fais entendez par là
vie même à savoir cette oscillation
entre la souffrance et l’ennui le moment
de la tente
le moment de la jubilation de la
possession et l’ennui ils sont détruits
oublier comme qu’au moment c’est celui
qui zappe l’issue de la jubilation celui
du plaisir donc oui il n’était pas
familier pensé que c’était une ruse de
la nature pour la procréation l’espèce
il dit la persistance de l’espèce
humaine prouve salubre ici c’est que
nous voyons ici c’est que alors que dans
dans le plaisir pour le nommer ainsi qui
est une expérience conjointe mais le
communion dans une sorte d’absolu
d’absolu sensible d’absolu profane
quiconque a partagé cela vous dirais-je
vit désormais dans une complicité qui ne
peut plus être invoqué
mais en moins on ne peut que déchoir de
ce moment c’est la fameuse mélancolie
qui suis qui je suis l’amour je suis
lâche wijsmans abolition dernière
regardez regardez son visage à louis
c’est en quelque sorte une semaine
encore une mélancolie et une mélancolie
si j’ose dire combler dans
l’assouplissement c’est la lassitude qui
suit d’assouvissement mais regardez le
mode a repris possession de l’espace les
deux chats en sauter sur le lit
le le paravent ne les cachent plus ils
font partie du monde y sont il faut
partir et ils font partie de la banalité
du monde
l’homme vuitton lui lui reprend cette
affaire parce qu’il faut retourner vers
le monde et elle est un peu lâche
elle va jouer avec les chasser chat
reprennent possession de leur maîtresse
c’est le drame c’est le drame de ce dont
nous parlons c’est le drame de ce dont
nous parlons comment à franchir l’amour
de cette dialectique qui conduit de la
jubilation à la mélancolie qui
s’ensuivent comment tout amour désir
durer toujours
et pourtant tout amour fait l’expérience
peut-être le dire un terme provisoire
d’être le dire est autrement le propre
le propre du plaisir c’est que tout
petit temps
il est en quelque sorte le l’ultime it
et de la tente mais en même temps
lorsque l’une attendant nous n’attendons
plus rien alors c’est l’ennui
or ce qui fait ce qui fait la jubilation
l’existence
c’est une alternance de tension et de
détente de volupté et de relâchement
je ne dirais pas que c’est alors que
l’ennui c’est le rythme de la vitalité
et ccc ce qu’ils firent ait semblé une
expérience amoureuse à une expérience
musicale la vague et le ressac
enthousiaste ‘le système quelque sorte
qu’on est dans les battements du coeur
il moderato cantabile allegretto vivace
largo est ce que ça veut dire que du
coup l’amour véritable
l’amour tel qu’il se vit lui-même est un
amour mort en d’autres termes un amour
soustrait au ressac
un amour qui culmineraient dans un
absolu ici on a une photo très belle de
maya danino intitulé main dans la main
une photo qui date de 2003 mais peu
importe la date ce sont des statuts ce
sont deux mains d’hommes prise au père
lachaise
c’est une photo qui bon voilà prise au
père lachaise deux statues où l’on a ici
une figure de l’amour absolu qui est
également une figure mortifère les mains
dans les mains restons face à face n’est
pas aisément il ne faut pas restés face
à face car le face à face est
insupportable à la bourre
car le face à face et la distance c’est
ses mains ses mains conjointe évidemment
l’espérance conliège le rêve le rêve
infantile de l’amour c’est que nous
joindrons aux mains avec elle ne se
défairont c’est un lieu que rien ne
valait louer cependant tout le monde
sait que si nous prenons la main de la
personne que nous aimons le plus
éperdument et nous marchons sur une
route accompagné d’un bois fleuri
bientôt le 30 ce viendra dans la barre
la chaleur les rendre moite bientôt la
sueur rendre à ce contact insupportable
vous vous souvenez vous
début du livre de bernard frank la
séparent vers 9h d’anne frank pardon la
séparation si nous ils sont au cinéma
tous les deux et ils essaient de lui
tenir la main ils vont se séparer ils
sont en train de se séparer ils essaient
tenir la main de sa femme
elle essaie de lui échapper il ya tout
un jeu du pouce de l’index pour
maintenir une main qui lui échappe
irrémédiablement la nourriture hugues
l’amour l’amour ne peut être vécue dans
la joie qu’à condition que la vérité ne
soit pas une idée ne soient pas
supprimées
l’altérité de tête reposée respecter et
aimer l’autre n’est pas un autre moi
c’est pas moi même dans un autre
c’est la raison pour laquelle nous
n’aimerions pas moins que j’aime dans
l’autre mais alors c’est on en revient
au texte de pascal tout à l’heure
comment penser un amour qui ne soit pas
un amour dans lequel on énumérer les
qualités qui nous semblent plaisante un
amour auquel on ne donne pas de raison
est en somme un amour de l’autre compris
comme un autre je vais répondre à pascal
qui me paraît d’une philosophie un peu
sommaire c’est vous qui l’avez dit m oui
c’est moi qui le dit il en prend la
responsabilité
je n’aime pas ce n’est pas la substance
se sont encore que j’aime puisque à
travers ces ces modes kesha grande que
sa blonde qu’elle soit est lancé aux
pêcheurs petit que ce bloc qui sue à
druelle et c’est tout le catalogue de
l’est pour l eau
ce n’est pas pour ses qualités
intellectuelles qu’elle peut perdre à
cet été dans tous les bons nous n’aimons
par quelqu’un
pour sa propre substance
mais comme le pressent pascal mais sans
les lucides et ce que ce que cela soit
fait allusion dans le fond de substances
quelque chose
ronel qui demeure toujours identique
quoique ont elles tout change
ce qui demeure identique en toute
personne quoique tout change pas et que
parce que tout peut lui arriver
c’est son attente en fait vous faites de
l’amour une preuve de la substance
immuable en chacun de nous c’est pas la
substance
justement ce n’est pas une substance ce
que j’aime dans une autre c’est la
qualité de son attente
et cette qualité mais me tell nous que
je voudrais autant qu’il peut être moi
répondre à cette attente la colmater
d’où vient par exemple pour prouver
connaître labour n’est pas une
appropriation
nous avons des expériences ça peut vous
rappeler que dans une
dans une lettre à chanu je crois le 1er
février 47 des cartes distingue ce qu’il
appelle dans le langage du xviie siècle
un amour de concupiscence et un amour de
bénévoles ans la bidée volant je veux
lui faire du bien je vous veut du bien
donc ma vie n’affiche justifie d’autant
plus que la sienne c’est fallu davantage
vous avez dans la fosse métrage de
balzac l’exemple d’un homme amoureux
d’une femme que qui a été poussé par son
débit et il va nous vouer sa vie à
rendre cette à rendre discrètement sans
bloquer sans doute cette femme heureuse
vous voulez dire c’est la possibilité
d’un amour qui ne soit pas assassin qui
nous lit mortuaire ne soit pas qui ne
culminent pas dans la haine de sales
pensées d’un amour qui se voue à la
tante d’une personne pour tenter de la
combler c’est pourquoi de descartes
l’appelle parfois un amour des dévotions
et tandis que l’autre amour l’amour de
concupiscence je te veux comme bien
alors là je laime pour ses qualités si
je sors avec ses deux filles mes
compères vont être épaté jeu du même
coup bon statut on les relever
c’est les fortunés même chose si elle
est brillantissime même chose autrement
dit je laime parce qu’elle rehausse
l’image qu’elle me donne de moi même
c’était l’amour narcissique verdict le
seul véritable amour et l’amour dans
lequel ce que j’aime en elle ce n’est
pas ce qu’on lui envoie mais ce qu’elle
a ce qu’elle attend de l’existence et
que je voudrais complice dans cette
condition que l’amour de l’autre est
amour de soi merci nicolas canal dit
c’est moi qui vous remercie dans
lesquelles j’ai alors vu
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