La voie du Coeur c’est l’intelligence émotionnelle
au sens d’une compassion qui n’a pour désir
que le bien être de l’autre a travers des gestes
c’est aimer plus grand que soi tout ce qui est
en observant on reste enfermé
entre soi et ce qu’on observe
ses pensées ses émotions ses rêves
La voie du Coeur est un quatre chemin
qui conduise a l’éveil que l’amourologie
c’est donner pour objectif
[su_spoiler title= »Lire la traduction « ]
La plupart des gens, et c’est normal,
ont le cœur qui est un peu étriqué.
Ils ont des débordements psychiques,
c’est-à-dire : ils ont des débordements émotionnels.
Par exemple, à la place de la compassion, ils ont la pitié.
A la place du véritable amour, ils ont l’amour égocentré,
c’est-à-dire toujours de l’amour pour eux-mêmes, même quand ils aiment quelqu’un d’autre.
Et c’est normal, tant que c’est du cœur étriqué,
parce que ça correspond encore aux besoins des enfants,
de l’enfant en eux.
Et lorsqu’on commence à comprendre vraiment
la voie du cœur, – et notre chemin, c’est la voie du cœur -,
on sait qu’il est absolument nécessaire d’abord de comprendre
ce que j’ai dit tout à l’heure :
comprendre ce qu’est la place de la compassion et de l’amour.
Et une fois qu’on a suffisamment compris, qu’on a réfléchi à la chose,
on a compris un peu soi-même, les autres et le monde,
après, il n’y a plus que les actes qui comptent.
La qualité des actes,
qui part d’une réflexion, qui ne part pas
du cœur étriqué ou du cœur émotionnel ;
qui part d’une intelligence plus grande
et qui permet, justement, à des sentiments plus grands de naître.
Et des actes : les petits et les grands,
mais on ne peut pas négliger les petits.
On ne pas négliger sa relation à son voisin ou à sa voisine.
Dans les religions, on parle du prochain :
c’est celui qui est le plus proche,c’est celui qui est juste à côté de soi.
Le prochain, c’est vraiment ça : c’est le proche,
celui qui est tout proche, là. Si tu te conduis mal avec quelqu’un qui est proche,
prochain, donc ton voisin de table, ou ton voisin de travail, ou ton voisin de palier,
ou ton fils, ou ta fille, ou ton père ou ta mère
au moment où ils sont proches, à côté de toi,
si tu te conduis mal à leur égard,
… ou dans nos groupes,
tu ne peux pas avancer.
Tu montres que tu n’as pas pris la vraie décision.
Si tu parles en mal des gens, c’est pareil : tu n’as pas pris les bonnes décisions
et tu ne peux pas faire grandir en toi cet espace
et ce véritable cœur, qui est un espace sans limites, à un moment.
Auparavant, tout est limité, parce qu’étriqué
et parce que ça rapporte toujours quelque chose à l’ego.
Il y a un moment où l’ego regarde et il participe simplement.
Et, en fin de compte, il est très content de participer à quelque chose de plus grand que lui.
Ça, c’est vraiment le Chemin.
Parce que même l’ego est capable de comprendre des choses qui sont très, très grandes,
et il est capable de les aimer.
C’est pour ça qu’on ne le rejette pas : on le fait participer à tout.
Les derviches disent que le chemin vers le véritable Amour,
ou vers l’Esprit,
ou, pour les gens religieux, vers Dieu,
passe à travers l’amour du Maître.
Le Maître, lui, dit : le véritable chemin passe par l’amour de tous ceux qui sont autour de toi,
et donc par la compassion pour ceux qui sont plus petits et qui sont dans la souffrance,
et le respect et l’amour pour ce qui te dépasse.
Mais pour tout ce qui est autour de toi !
Et ça passe à travers ce que je vous ai dit tout à l’heure : l’acceptation de la chose comme elle est,
de la situation telle qu’elle est,
de l’autre tel qu’il est.
Et puis, on regarde comment on peut transformer. Mais si on devient négatif,
on ne peut plus rien faire.
Dès qu’on est négatif, on a d’abord, avant d’agir, avant de parler,
on a d’abord à aller transformer
ce coin de négativité en soi.
Ça, c’est vraiment le début du véritable Chemin.
Cette observation de soi
conduit à la connaissance de soi.
Mais la connaissance de soi ne peut être acquise que par quelqu’un
Qui non seulement s’est observé,
mais qui n’a pas manifesté ses émotions négatives. Sinon, on ne peut pas se connaître.
Souvent, les gens imaginent qu’ils peuvent apprendre à se connaître
en étant comme ils sont ; en restant même comme ils sont.
En s’observant, en observant, on apprend à connaître…
Pas du tout !
En observant, on reste enfermé entre soi et ce qu’on observe.
Rien de nouveau ne peut se passer. Rien de grand ne peut se révéler.
La non-manifestation des émotions négatives
est la condition aussi sine qua non de la connaissance de soi,
à laquelle se rajoute la non-considération intérieure.
Ruminer intérieurement, suivre les rails,
les vieux rails usés et rouillés de ses vieilles façons de penser,
ne mène pas à la connaissance de soi.
Ça mène toujours, et sans exception, à dérailler.
On déraille, quand on est sur ces vieux rails.
Il faut devenir plus léger que ça.
Et donc : l’observation de soi, la non-manifestation des émotions négatives,
le fait de ne pas considérer intérieurement,
de ne pas se laisser aller à ses rêveries,
donc une certaine maîtrise de la pensée,
ça, ça conduit à la connaissance de soi et à la libération, évidemment.
Alors, bonne journée !
Chercheur de Vérité Editions
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