La reconnaissance émotionnelle est plus rapide
que la reconnaissance du visage de 200 millisecondes
certain psychologue affirme que toutes nos émotions
sont un mélange de 6 émotions primaire a savoir
la joie la peur la tristesse la colère la surprise et le dégout
traité dans le cerveaux par le thalamus
l’hypothalamus amygdale et l’hippocampe.
les directeurs de recherche du CNRS
nous expliques comment les émotions
passe des neurotransmetteurs au endorphine
a travers les bienfaits du rire par exemple
quand on est amoureux c’est plus de 250 substances
chimique qui parcours tout le corps cette effet cocktail
nous donnes des ailes
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Tu.
Non, ça va bien se passer dans
Saint-Marcel.
Calme toi.
Je te rappelle que c’est le mariage
de ta sœur.
Tu devrais être content.
Mais explique-moi, Jamie, qu’est-ce
que c’est que ça aura fait dans le
camion ?
C’est Marcel.
Il est dans tous ses états.
Je n’arrive pas à le calmer.
On aurait dû lui apprendre à
contrôler ses émotions.
T’inquiète pas, je m’en charge.
Donne-moi une petite demi heure.
Ah Ah.
Mais qu’est-ce qu’il fait où il est ?
On ne sera jamais à l’heure.
Je sais, Jamie, je suis à l’hôpital
de la pitié salpêtrière pour régler
le problème de Marcel.
J’arrive.
Salut Jamie, ici, il y a un service
spécialisé qui étudient les
émotions.
Suis moi la petite voix.
Ouais, d’accord.
Il s’amuse bien ici.
Oui.
Euh.
Mais non, c’est une blague juste pour
te faire peur à t’es trop nul.
Ah voilà ce que je voulais te montrer
sage amis, c’est la Bible des
émotions.
Ce document a été écrit par un
psychologue américain, Paul ekman.
C’est lui.
D’ailleurs, cet homme s’est amusé à
recenser et à mesurer tous les
muscles du visage qui travaillent
lorsque l’on expriment une émotion.
Alors pour les psychologues, nous
avons tous 6 émotions primaires, 6
émotions de base.
D’ailleurs, les reconnaître il y a
bien entendu la joie, mais il y a
aussi la colère.
Il y a le dégoût.
La peur, la tristesse et enfin la
surprise.
Alors, toutes ces émotions primaires,
Eh bien, elles sont innées,
c’est-à-dire qu’on les expriment
depuis la naissance et non seulement
elles sont innées, mais en plus de
ça, elles sont automatique, elles
sont inconscientes.
C’est un petit peu comme des
réflexes.
Tu sais quoi ?
Jamais il paraît que très souvent on
les expriment pour se protéger face
à une situation d’urgence.
Absolument.
Prenez la peur par exemple, elle en a
sauvé plus d’un.
Ça fait belle lurette qu’elle permet
à l’homme de fuir face au danger.
Le dégoût, c’est pareil.
Fut une époque ou la composition des
aliments ne figurait pas sur
l’emballage.
Heureusement que l’homme était émotif
pour éloigner de lui tout ce qui
était mauvais pour son organisme.
C’est pas bon, hein ?
La colère peut elle aussi être
parfois vital ?
C’est elle qui fournit à l’homme
l’énergie nécessaire pour franchir
un obstacle.
Même chose pour la surprise dans
cette situation, tous nos sens sont
en éveil.
Pour faire face à un événement
inconnu ?
D’accord, j’ai mis pour les 4
émotions que tu viens de citer, mais
je vois pas tellement en quoi la joie
ou la tristesse d’ailleurs servent à
nous protéger.
Et pourtant, c’est bien le cas.
L’homme ne peut pas survivre s’il ne
fait pas partie d’un groupe seul.
Par exemple, il ne peut pas se
reproduire.
Et bien la joie lui permet de mieux
s’intégrer au groupe.
Même chose pour la tristesse.
Les larmes sont censées attirer
l’attention du groupe pour que celui
qui pleure soit réintégré à ce
groupe.
Nous partageons ces 6 émotions de
base avec les animaux.
Eux aussi ont peur devant le danger,
où bondissent de colère, où là là,
pas l’air commode celui-là.
Au fil de l’évolution, les espèces
développent de plus en plus
d’émotion, elles atteignent la poser
chez l’homme qui, lui, peut éprouver
des sentiments.
Il peut aussi avoir des émotions plus
élaborées, comme la honte.
La fierté.
La gratitude.
Merci.
Merci.
Où là ?
Timidité ?
Les émotions primaires sont un
véritable langage du corps.
On peut les reconnaître sur les
visages aux 4 coins de la planète.
Nous sommes tous capables de sourire,
de joie ou de pleurer de tristesse.
Mais l’expression de nos émotions
dépend aussi beaucoup de notre
culture.
Par exemple, la colère et la
tristesse sont complètement
intériorisée au Japon, alors qu’elle
s’exprime beaucoup plus sur les
bords de la Méditerranée.
Jamie, t’as vu ?
On m’a mis des capteurs sur la tête,
mais tu crois que c’est le moment de
jouer aux cosmonautes, mais pas du
tout ?
Je suis en train de subir un
électro-encéphalogramme.
Tu sais à quoi ça sert à mesurer
l’activité électrique de mon
cerveau ?
L’exercice est donc le suivant, on va
me présenter une série de visages,
certains sont souriants, ils ont donc
une émotion et d’autres sont
neutres.
Et à chaque fois que je vois un
visage souriant, je dois appuyer sur
le petit bouton.
Allez, c’est parti.
Bon, alors maintenant, Stéphanie, on
va voir un peu ce qui a donné cet
encéphalogramme.
Qu’est-ce qu’elles indiquent ces
courbes ?
Donc, cette courbe représente
l’activité électrique de son
cerveau, à partir du moment où tu as
vu l’image pendant à peu près une
2nde.
Alors si je comprends bien la courbe
rouge là, c’est lorsque j’ai perçu
l’image d’un visage joyeux et la
courbe vert lorsque j’ai perçu
l’image d’un visage neutre.
Voilà alors ce premier pic là en bas,
c’est quoi ce premier pic qu’on voit
apparaître dès les 100 millisecondes,
donc très vite, après avoir vu le
visage ?
Montre que le cerveau est plus
intensément activé quand on a vu un
visage joyeux, qu’un visage neutre.
Dès ce moment-là, je ressens, je
perçois déjà l’émotion l’émotion est
détectée d’accord, et le 2nd pic là ?
Qu’est-ce qu’il signifie ?
C’est le pic de reconnaissance des
visages.
Il apparaît à peu près 200 milli
secondes plus tard.
Alors ça, c’est assez incroyable.
Ça signifie que l’on détecte une
émotion sur un visage bien avant de
savoir s’il s’agit d’un visage
d’homme ou d’un visage de femme.
Alors cette marque, c’est le moment
où j’appuie sur le bouton ?
Oui, à peu près une demi 2nde plus
tard.
On a la conscience de de la
reconnaissance de l’émotion
d’accord, donc En résumé.
On détecte de nos émotions bien avant
d’en avoir conscience.
Sagami, c’est incroyable.
C’est parce que ce sont des réactions
automatiques, un peu comme des
réflexes.
Enfaite nos émotions prennent forme
au plus profond de notre cerveau,
sous les circonvolutions du cortex,
dans ce qu’on appelle le système
limbique, avant même que l’on ait
conscience de ce qui se passe
concrètement.
Une image, un son, un goût, une odeur
ou une sensation de toucher stimule
cette partie du cerveau.
L’information arrive d’abord au
niveau du thalamus, c’est une gare
de triage.
La formation est dirigée vers la zone
spécialisée du cortex qui va la
traiter.
Il y a une zone pour chaque sens.
Parallèlement, le thalamus envoie
l’information vers une amygdale.
Une part hémisphère.
Rien à voir avec celle qui se trouve
dans la gorge.
Celles-ci font office de gendarmes.
Elle détecte les évènements nouveau.
Ce n’est pas un hasard donc si le
amygdale se trouve au niveau de
l’hippocampe qui joue un rôle
essentiel dans la mémoire.
C’est à ce niveau que apparaissent
les émotions.
Ensuite, les données sont dirigés
vers l’hypothalamus, il s’agit d’une
zone qui contrôle le système nerveux
autonome, c’est-à-dire.
Le système qui commandent les
réflexes vitaux, les battements du
cœur, la respiration.
Le hypothalamus va donc répercuter
sur l’organisme les effets de
l’émotion.
Ce mécanisme est d’ailleurs assez
bien fait.
C’est un petit peu comme s’il est
équipé de 2 pédales, une pédale
d’accélérateur qui va fournir
l’énergie nécessaire pour que
l’organisme soit en éveil et une
pédale de frein qui va soulager le
système.
Pour économiser cette énergie.
Le amygdale est en très proche de
l’hippocampe.
Les émotions permettent de donner une
valeur à nos souvenirs.
Par exemple, que faisiez-vous vous là
le 6 mars dernier ou le 21 juillet ?
Vous ne savez pas ?
En revanche, vous vous souvenez
peut-être plus de ce que vous
faisiez le 11/9/2001 lors de
l’attentat sur les tours jumelles à
New York.
Et oui, on mémorise beaucoup plus
facilement un événement lié à une
émotion forte et dans la vie sociale,
il est important de savoir
déchiffrer les émotions.
Sur le visage des gens qui nous
entourent pour adapter notre
comportement et mieux communiquer
avec eux.
Non, non, ne commence pas à dire,
mais certaines personnes n’en sont
pas capables.
Celle qu’a des patients qui souffrent
de maladies telles que l’autisme où
là schizophrénie, ils ont une grosse
désorganisation de la machinerie
émotionnelle, la capacité à se servir
de ses pensées pour calmer notre
animalité, la capacité à repérer
l’émotion chez l’autre ou être en
syntonie avec l’autre en harmonie
avec l’émotion, de l’autre, tout ça
et est altéré, donc on voit vite les
conséquences sociales, c’est que ça
devient très difficile de
communiquer.
Avec l’autre pour communiquer avec
les autistes par exemple, certains
thérapeutes imite leur geste.
Une relation de confiance s’installe
et déclenche chez ces petits
patients des réactions riche en
émotions.
Elle, Jamie, tu viens ?
Je t’emmène au cinéma et on va faire
une expérience très intéressante.
On va essayer de comprendre comment
notre corps réagit à nos émotions.
Car si nos émotions naissent dans le
cerveau, ensuite, elle s’exprime par
toutes sortes de symptômes ou de
signes extérieurs.
Donc comment réagit ton par exemple,
lorsque l’on a peur, je te présente
Aurélie, c’est notre cobaye, elle est
en train de regarder un film
d’alfred Hitchcock et on l’a équipé
de capteurs de sudation, de
transpiration et également 2 capteurs
qui mesurent sa respiration.
Maintenant, allons voir ce que ça
donne.
Je vais voir, approchez vous ici, on
a la courbe de la respiration et on
peut voir que pour le moment, la
respiration est parfaitement
régulière.
Ici, c’est la courbe de la
transpiration qui elle aussi, est
assez constante et régulière, du
moins tant que le film est calme.
Mais ça va peut-être pas durer.
Ohh.
Qu’est-ce que je vous disais avec la
scène du crime ?
On assisté à un pic de transpiration
alors que la respiration, elle, est
restée régulière.
Il n’y a donc pas eu d’efforts
particuliers se pique de
transpiration, est directement lié à
l’émotion ça jamais.
C’est sans doute ce qu’on appelle
avoir des sueurs froides.
Absolument.
Observons maintenant ce qui se passe
dans l’organisme.
Quand on a peur, les images de scènes
de crime, par exemple, parviennent
au thalamus, la gare de triage
continue son travail.
Les images sont dirigés vers le
cortex visuel.
Parallèlement, ces données sont
transmises aux amygdales, qui
analyse la situation.
Le résultat est sans appel, la
situation est totalement nouvelle.
Elle n’est guère rassurante.
Par conséquent, il faut avoir peur.
Les données sont immédiatement
transmises eale hypothalamus, qui
appuie sur la pédale d’accélérateur.
Du système nerveux autonome à ce
moment-là, des glandes situées
au-dessus des reins envoie une grosse
décharge d’adrénaline dans le sang.
C’est de l’énergie pure.
Sous l’effet de cette substance,
l’organisme réagit et se prépare à
fuir le.
Donc là, pupille se dilatent pour
capter un maximum de lumière.
Le regard est aux aguets, les poumons
se remplissent d’air, la respiration
accélère, le cœur bat de plus en plus
vite.
Tout est en place pour alimenter les
muscles en oxygène, comme s’ils
étaient mobilisés pour une course
effrénée, ont pâli également, et
c’est bien normal.
Car ce sont les muscles des jambes
qui sont irriguées en priorité.
Même la digestion s’arrête.
Le système de refroidissement de
l’organisme anticipent lui aussi.
On commence à transpirer.
Ce sont les fameuses sueurs froides.
Pendant ce temps, le foie produit du
sucre, autrement dit de l’énergie
pour alimenter les muscles pendant la
fuite.
D’accord, Jamie, mais on n’a pas peur
indéfiniment, ça finit toujours par
se calmer.
Alors comment ça se passe ?
Et bien, comme je l’ai dit tout à
l’heure, les images atteignent
également le cortex visuel où elles
sont analysées.
Là, le cerveau comprend très vite
qu’il s’agit d’images en 2
dimensions, que l’observateur est
loin de la scène et que cette scène
se déroule sur un écran.
Par conséquent, il s’agit d’un film.
Ces données sont ensuite transférées
au cortex préfrontal, le siège de la
réflexion, qui ne tarde pas à calmer
le jeu puisqu’il ne s’agit que d’un
film.
Pas de quoi donc.
S’affoler, le retour au calme sera
d’autant plus rapide que
l’hippocampe, siège de la mémoire,
aura permis de constater que le film
a déjà été vu, mais rien que par la
pensée, on peut stimuler le centre
des émotions et créer un sentiment de
peur par anticipation.
C’est ce qu’on appelle le stress.
Avant un examen, c’est un véritable
moteur.
Il permet d’être plus attentionné et
mieux concentré.
Mais lorsque le stress est permanent,
le corps reçoit trop d’adrénaline,
ce qui peut entraîner des troubles
cardiaques.
Des troubles du sommeil ou de graves
problèmes digestifs il faut donc
évacuer les tensions de la vie
quotidienne par la pratique d’un
sport ou de la relaxation.
Mais pour les caler plus grave, il
faut envisager une thérapie.
Marcel, sors de là-dedans, tu vas
quand même pas passer ta journée
dans le camion, pense à ta sœur.
Bon, mais qu’est-ce qui se passe
encore ?
Et puis il faut que j’y aille, moi,
vous devinerez jamais, c’est Marcel.
Il nous développer une phobie.
Il veut plus sortir du camion à son
âge, t’inquiète pas, on va le
régler.
Le problème de Marcel, qui a ici,
dans ce laboratoire, on traite aussi
les phobies, les phobies.
Tu sais, ce sont des peurs
incontrôlables, des peurs
irraisonnées qui peuvent aller jusqu
aux attaques de panique.
Alors ici, pour traiter les patients,
et bien on les immerge, regarde bien
dans un monde virtuel, le monde
justement.
Que les patients redoute et ensuite
on les surveille de très près.
Bonjour fériel.
Bonjour alors qu’est-ce qu’elle a
cette patiente qu’elle publie,
a-t-elle alors cette patiente a une
acrophobie ?
C’est une peur.
Des auteurs ont peur du vide,
d’accord, c’est pour ça que là vous
la fête se promener sur un pont
exactement pour la familiariser et
l’idée c’est pas de provoquer une
attaque de panique mais de le
habitué à maîtriser ses émotions.
Dans cette situation, phobos gêne là
par exemple l’exposition et
progressive, on peut mettre du
brouillard pour que la patiente
n’est pas la vue anxiogène du pont en
entier.
Par la suite, dès que la patiente se
sentent un peu un tout petit peu
mieux, on peut enlever ce brouillard
pour qu’elles s’adaptent.
En fait, à cette vue de la hauteur,
d’accord, il faut beaucoup de
séances, ça marche, c’est entre 10 et
12 séances, ça dépend des patients.
D’accord, je crois qu’il a besoin
d’un petit coup de main là parce
qu’elle se rapproche du vide.
Bon dis donc Jamy, j’aimerais bien
savoir d’où elles viennent, c’est
phobie, tu crois que c’est encore une
histoire de amygdales là qui font
pas leur boulot, mais non pas
celle-ci.
Les amygdales, située dans le
cerveau, j’arrête pas de le dire
alors ce n’est pas que les amygdales
des personnes phobiques.
Tu ne fasses pas leur boulot, c’est
qu’elles sont hyper sensible.
Du coup, le alerte n’est plus
proportionnel au danger.
Ce n’est pas tout.
Les personnes qui souffrent de phobie
sont en plus incapable de se
raisonner.
En temps normal.
On l’a dit, les informations sont
dirigés d’un côté vers les amygdales
où se forment les émotions et de
l’autre vers le cortex préfrontal
qui est censé calmer.
Le jeu est bien chez une personne
arachnophobe, une personne qui a
peur des araignées.
Tout se passe comme si le chemin
neuronal qui menait le concept
d’araignée du thalamus.
Aux amygdales s’était transformée en
autoroute.
Du coup, lorsqu’une personne
arachnophobe se retrouve face à une
araignée, et bien l’information
circule en priorité sur cet axe et
pas en direction du cortex
préfrontal.
Pas moyen, donc, d’échapper à la
peur.
Il existe des phobie très
handicapante, comme les personnes
qui sont terrorisés par le regard des
autres, ou les agoraphobe qui ne
supporte pas les grands espaces.
Sujet à de violentes attaques de
panique, ces patients finissent par
se replier totalement sur eux-mêmes.
Mais pour eux aussi, la réalité
virtuelle peut être une solution.
Dans.
Presque la totalité des cas, on peut
faire quelque chose pour un anxieux.
Maintenant, on peut l’améliorer de 10
ou de 90 pourcent.
Euh, mais ça se soigner.
Je crois que c’est ça l’idée qu’il
faut retenir.
Pleure pas Marcel, c’est pas grave.
Olala Alfred il y a Marcel qui est en
larmes.
Sa sœur veux pas qu’il aille au
mariage en camion.
Franchement aussi ça te rend triste
mais c’est Jamie c’est pas pour ça
que je suis triste, c’est à cause de
Bérénice.
Surtout moi même t’as vu comme elle
est triste.
Mais il ne s’agit plus de vivre.
Il faut régner.
Émilie, araignée cruelle.
Contenté.
Oui, c’est incroyable ce que les
émotions sont communicatives à
explique moi, Mélissa, comment on
doit faire un comédien pour exprimer
la tristesse comme ça, avec son
visage, avec son corps.
Mais c’est vrai que la tristesse,
déjà, c’est une énergie qui est un
petit peu plus dans le sol, donc on
fait descendre l’énergie.
Le corps est un petit peu plus
affaissé quand on est dans une
énergie comme la colère qui est plus
nerveuse que vous voyez au niveau de
leur visage.
Vous avez des sourcils qui se
froncent, que vous avez l’énergie
qui arrive un petit peu en haut des
sinus et qui provoque les larmes,
mais elle pleure vraiment, mais bien
sûr elle pleure vraiment, puis vous
avez les sanglots dans la voix aussi.
Vous entendez parce que l’émotion
débordé, il faut continuer à parler
dessus, donc c’est pour ça qu’on
entend un peu cette vibration comme
ça dans le texte et pour jamais.
Adieu.
Les larmes sont fabriqués par des
glandes qui se trouve au dessus des
yeux.
En fait, les cellules de ces glandes
filtre le sang et sécrète un liquide
qui contient de l’oxygène, des
antibactériens et d’autres
substances.
Chaque fois que la paupière passe sur
l’oeil, comme ceci, elle dépose une
petite quantité de liquide sur
l’oeil.
De cette manière, l’oeil ne se
dessèche pas, il est protégée contre
les bactéries par les antibactériens
et l’oxygène contenu dans le liquide
vient nourrir les cellules de la
cornée.
Étant donné que le robinet est
toujours ouvert, un petit conduit
permet de canaliser le trop plein
vers les fausses nasales.
Alors que se passe-t-il maintenant
quand on a un gros chagrin ?
Et bien le choc émotionnel stimule
les glandes lacrymales qui se
mettent à produire davantage de
liquide qu’en temps normal.
Le débit n’étant pas suffisant ?
Eh bien, le trop plein de larmes
passe par-dessus bord, alors vous
l’aurez sûrement remarqué, souvent
après avoir pleuré un bon coup, on
se sent mieux.
C’est tout à fait normal.
En effet, les larmes permettent
d’évacuer les hormones du stress
qui, au départ, circule dans les
vaisseaux sanguins chez les bébés
pleurer.
Et le seul moyen d’alerter leur
entourage sur leurs besoins.
Mais en grandissant, les enfants
découvrent d’autres manières de
s’exprimer et commence même à retenir
certaines émotions pour ne pas les
montrer.
On va pouvoir se retenir de pleurer,
euh, les enfants de 3 ans disent,
mais je me suis retenue, euh, j’avais
peur, mais tu l’as pas vu ?
Et ça, ça coïncide avec le moment où
ils comprennent que les autres, euh,
voit sur leur visage des expressions.
Ils peuvent un peu lire ce qu’il
pense sur leur visage.
Plus tard, il apprendra que pour
vivre en société, il vaut mieux ne
pas laisser déborder ses émotions.
Et il se servira de son expérience
personnelle pour mieux les
maîtriser.
Bon, dis moi, Jamy, ça va comment
l’ambiance dans le camion ?
Bon bah ça va beaucoup mieux.
Marcel a retrouvé le sourire, sa sœur
est d’accord pour qu’on fasse le
banquier dans le camion, alors il est
drôlement content et Marcel baisse
un peu quand même.
Ah bah tu me rassure, j’aime quand
même mieux quand tout le monde
rigole, pas vrai ?
D’ailleurs, je ne sais pas si tu as
remarqué, mais quand on rit, on
utilise toujours la même voyelle.
Il y en a qui vit en arabe.
Il y en a qui rit en haut, mais on
rit jamais.
A gros.
Et puis contour, il y a des muscles
qui se contractent, une quinzaine
sur le visage, les zygomatiques dans
la bouche et puis les muscles des
paupières pour les yeux.
Mais il y a aussi des muscles qui se
relâchent.
Les muscles de la nuque par exemple
pour les muscles de la mâchoire.
C’est pour ça qu’on rit toujours avec
la bouche ouverte.
Et puis parfois, c’est j’ai vu que
les gens qui se relâche, c’est pour
ça qu’on est obligé de s’asseoir.
Mais il connaît pas, ça donne envie
de faire pipi.
En tout cas, qu’est-ce que ça fait du
bien ?
Sourire vrai.
Le rire provoque en fait une décharge
de dopamine dans le cerveau.
La dopamine, c’est ce qu’on appelle
un neurotransmetteur, autrement dit
une substance qui passe de neurones
en neurones que là dopamine se
répand dans le cerveau.
On éprouve une sensation de plaisir
intense quand on rit, le cerveau
sécrète également des endorphines.
C’est un anti douleur.
Cette hormone passe dans le sang et
agit sur tout le corps.
C’est la raison pour laquelle, après
avoir ri aux éclats, on se sentent
si bien.
Et comme relaxer.
Mais ce n’est pas tout.
Au-delà des sensations, le rire est
également bénéfique pour
l’organisme.
Quand on rit, le cœur bat plus vite,
le sang circule donc mieux.
Les toxines sont alors mieux éliminer
quand on rit, les poumons se vident
et se remplissent complètement.
Certes, il y a davantage de bactéries
qui pénètrent dans l’organisme, mais
ils ont produit aussi davantage de
globules blancs qui, à terme, vont
assurer une meilleure protection.
Et je ne vous parle pas des
abdominaux qui se contracté, qui
masse le ventre ni de la digestion
qui est stimulée.
Bref rire, c’est bon, à condition que
les muscles du sphincter ne se
décontractent pas trop.
Sinon, il peut y avoir des fuites où
là là pipi, le rire amélioré, l’état
de santé général et stimule la
guérison.
Ce n’est donc pas un hasard si les
clowns déambule dans les couloirs
des hôpitaux pour redonner le sourire
aux petits patients.
Ils font partie de l’équipe du rire
médecin, ils sont très efficaces.
Il y a eu d’ailleurs, des
statistiques ont été faites montrant
que quand le rire médecin passe les,
la quantité de médicament anti
douleur diminue de 30 à 40 pour 100,
ce qui est énorme.
C’est très important.
Il y a même des thérapies qui ont été
mises en place en reproduisant la
respiration du rire, elles aident à
évacuer les inquiétudes et les
angoisses du quotidien.
Au niveau de la chimie du cerveau, on
va sécréter par le rire, fabriquer
des substances anti morosité où anti
dépressive, il est recommandé de
rire 10 minutes par jour.
Alors moi je m’y met tout de suite
haha.
La petite voix, quoi ?
Tu sais quel genre d’émotion ils sont
entrain de ressentir là ?
Bah ouais c’est l’amour.
Ah ouais enfin on appelle ça l’émoi
amoureux.
C’est un état qui présente d’ailleurs
des symptômes bien particulier.
Tu vas comprendre le premier symptôme
c’est qu’on a le cœur qui s’emballe.
Vous entendez.
En général on a aussi le souffle
court.
Très souvent, on a les mains plutôt
moites.
En général, l’un des 2 prend une
attitude un peu gênée.
Et puis bien entendu, il y a la
puissance du regard.
Ça, c’est lié à la dilatation des
pupilles.
Bref, quand on est amoureux, on est
envahi par 250 substances.
Il y a par exemple les phéromones, ce
sont des substance inodore qui
attirent pourtant les personnes de
sexe opposé.
Et puis il y a aussi les décharge de
dopamine dans le cerveau.
La dopamine, c’est la molécule.
Du plaisir quand on est amoureux, on
est dans un état euphorique.
Oui, bon, Ben ça va aller là à les
couper.
C’est vrai, c’est pas le moment.
On a d’autres choses à expliquer.
Tenez la dopamine par exemple.
Donc par les Fred et bien là,
dopamine est produite dans cette
zone qu’on appelle le circuit de la
récompense.
Quand on est amoureux, l’hypophyse,
cette glande produit de l’ocytocine,
beaucoup de cytosine, on en parle car
c’est l’hormone du lien et Jamie, tu
sais, on dit parfois aussi que
l’amour rend aveugle ou encore qu’il
donne des ailes, bref qu’ils auront
un petit peu insouciant.
Mais c’est dû à quoi tout ça en
fait ?
Et bien le cerveau, vous le savez et
divisé en 2 hémisphères avec chacun
une amygdale.
Cet hémisphère ci est plutôt
émotionnel, cet hémisphère là,
plutôt rationnel quand on est
amoureux.
Le amygdale de l’hémisphère
émotionnel est désactivé,
contrairement à ce que l’on pourrait
penser.
Du coup, le système d’alertes
reposant sur les émotions et moins
performants, on est moins sensible au
danger par exemple, Voilà pourquoi.
On est prêt à tout pour notre bien
aimée.
Bon, allez, on se dépêche vite les
garçons, vite lui sont.
Salut Fred, la mariée arrive,
t’inquiète pas, j’arrive pas.
Voilà oui donc ça ira très bien comme
ça.
La mèche mais je prends le rire.
Hum non je prends pas de casseroles,
j’arrive.
Ouais, bébé Mario.
Émotion.
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