Propageons l’Amour
L’amour latent Chuuuttt, écoutez le se reposer,
Le pauvre, il a tant travaillé.
Des battements sourds, à vive allure,
Des rythmes effrénés, il a eu dur.
Il dort paisiblement, d’un sommeil presque sans rêve,
Il a beaucoup donné, il y tient à sa trêve.
Il ne faut pas le brusquer, il est encore fragile.
Parfois, lorsqu’il ose se confier un instant,
Il avoue se sentir un peu seul.
Parfois, lorsque le temps est pluvieux,
Il aimerait sortir de son linceul.
Mais à vous, il ne le dira pas !
Il est bien trop orgueilleux,
Ou peureux … Je ne sais pas.
Il vit son idylle au Royaume des chimères,
Oui je l’ai vu, il flirt encore avec les maux.
Pourtant croyez moi, En douceur mais très souvent,
Je lui dis de sortir de ce sommeil,
Je lui dis que j’en suis certain,
Que quelque part, au coin d’une rue,
Forcément, L’amour l’Attend.