si la raison et les émotions doivent
être pris en compte dans la prise de décision
nos actions devrais être guider par un choix conscient
c’est a dire une intelligence objective.
les émotions jouent un rôle essentiel dans la prise de décision morale.
sans émotions pas d’éthique on le constate aussi bien en politique
que dans les milieu financier .
quand a la raison elle nous sers pour justifier nos choix
Je vous remercie tout d’abord pour l’opportunité de m’exprimer devant l’Académie et en particulier devant Jean-Noël Mis. C’est un plaisir de voir deux minorités francophones se rencontrer en dehors de la France, qui joue un rôle important en tant que point focal.
Dans ma présentation, je souhaite aborder les questions soulevées par la neuroéthique, un domaine qui intègre les données des neurosciences dans la réflexion éthique. J’explorerai les développements récents concernant le rôle respectif de la raison et des émotions dans la décision morale et le jugement moral.
Je commencerai par retracer brièvement l’histoire de ce débat, évoquant des discussions du XVIIIe siècle parmi les sentimentalistes écossais. Je remonterai même plus loin dans le temps pour examiner le débat entre Sénèque et Aristote, bien que ces deux penseurs n’aient pas vécu à la même époque. Ces discussions anciennes sur la valeur des émotions dans les décisions morales ont été réexaminées et ont connu de nouveaux développements.
Ensuite, je présenterai trois théories de neuropsychologie qui abordent cette question : celle de Josh Green, de Johnson-Cohen-Hedegaard et de Gigerenzer. Ces théories ne sont pas encore bien connues en français, et cette occasion me permettra de les présenter dans leur contexte historique traditionnel.
Il existe un débat traditionnel en éthique qui remonte au XVIIe siècle, opposant les empiristes aux rationalistes. Les empiristes, représentés par des penseurs tels que John Locke, soutenaient que toute notre connaissance provient de l’expérience, et que la raison ne peut fonctionner indépendamment des sens et de l’expérience. Cette thèse a été reprise en éthique par l’école écossaise du sentimentalisme, avec des penseurs tels que Shaftesbury et Hume, affirmant que nos normes morales ne relèvent pas de la raison, mais d’un sens moral, similaire aux sensations qui sont à la base de notre connaissance théorique. Selon cette perspective, le sentiment moral est à la base de nos jugements moraux.
Cependant, les rationalistes, comme Burnet, soutenaient que la raison est nécessaire pour évaluer la rectitude de notre sens moral, car agir correctement signifie agir rationnellement, conformément aux obligations dictées par la raison. Ainsi, selon cette critique, les émotions ne sont pas capables de juger de la moralité des actions, seule la raison peut le faire.
Dans la réponse des sentimentalistes, comme Atchison, on souligne que la raison, sans le sens moral et les émotions, ne nous motive pas à agir moralement. Les émotions jouent donc un rôle fondamental dans nos décisions morales, et sans elles, nous ne serions pas motivés à agir moralement.
En parallèle à ce débat entre empiristes et rationalistes, il y a également la question de la valeur des émotions dans la prise de décision morale. Ce débat trouve ses origines dans les discussions entre Platon et Aristote, ainsi qu’entre Aristote et les stoïciens. Aristote considère les émotions comme des affections naturelles qui doivent être maîtrisées, mais qui sont inséparables de la vertu morale. Pour lui, les émotions sont liées aux vertus et sont nécessaires à une action vertueuse.
Ce survol rapide des débats historiques nous permet de comprendre les enjeux liés au rôle des émotions dans la décision morale. Par la suite, je présenterai les théories de neuropsychologie contemporaines qui abordent cette question, afin d’approfondir notre compréhension de ce domaine complexe.
En conclusion, je vous propose de réfléchir à l’importance des émotions dans nos décisions morales et à la manière dont elles interagissent avec la raison. Ces débats anciens et contemporains dans le domaine de la neuroéthique nous offrent un aperçu fascinant de la complexité de la nature humaine et de notre compréhension de la moralité.
En conclusion, les Stoïciens, tels que Sénèque, considéraient que les émotions étaient contraires à la nature humaine. Ils prônaient leur éradication, les voyant comme des vices et le contraire de la vertu. Cette vision stoïcienne est en opposition avec la perspective aristotélicienne, où les émotions sont considérées comme des affections naturelles nécessaires à une action vertueuse.
Ce débat entre rationalistes et sentimentalistes, ainsi que la question de la valeur des émotions dans la prise de décision morale, a été au cœur de la philosophie classique. Le rationalisme a prévalu pendant longtemps, avec Kant comme figure emblématique. Cependant, les neurosciences contemporaines, notamment les travaux d’Antonio Damasio, ont remis en question cette perspective en montrant l’importance des émotions dans nos décisions morales.
Les recherches ont démontré que les émotions jouent un rôle crucial dans nos jugements moraux, modifiant même le contenu de ces jugements. Par exemple, des expériences ont montré que la manipulation de la sérotonine, un neurotransmetteur lié aux émotions, influençait les choix moraux des individus.
En somme, les débats autour du rôle des émotions dans la décision morale ont évolué au fil du temps. Les Stoïciens prônaient leur éradication, tandis que les rationalistes les considéraient comme des perturbations à la raison. Les travaux récents en neurosciences ont mis en évidence l’importance des émotions dans nos processus décisionnels, soulignant leur rôle essentiel dans notre compréhension de la moralité.
En résumé, différentes approches philosophiques et neuroscientifiques ont été explorées pour comprendre le rôle des émotions dans la prise de décision morale. Les Stoïciens considéraient les émotions comme contraires à la nature humaine et prônaient leur éradication, tandis que d’autres philosophes, comme Aristote, reconnaissaient leur importance dans une vie vertueuse.
Les recherches contemporaines en neurosciences ont mis en évidence l’impact des émotions sur nos décisions morales. Des études ont montré que la manipulation des émotions, par le biais de substances pharmacologiques ou de lésions cérébrales, modifie nos choix moraux.
Certains chercheurs, comme Joshua Greene, soutiennent que les émotions et la raison interagissent dans le processus de décision morale. Ils proposent un modèle dual, où les émotions jouent un rôle immédiat et rapide dans la formation de notre jugement moral, tandis que la raison intervient plus tard pour justifier nos choix.
D’autres chercheurs, comme Jonathan Haidt, mettent en avant le rôle central des intuitions émotionnelles dans nos décisions morales. Selon eux, nous avons tendance à prendre des décisions morales basées sur des intuitions émotionnelles et à rationaliser ensuite nos choix.
En fin de compte, il apparaît que les émotions jouent un rôle essentiel dans nos jugements moraux et nos décisions. Les émotions peuvent influencer notre perception de l’équité, notre propension à prendre des risques, et notre sens de l’altruisme. Comprendre l’interaction entre les émotions et la raison dans la prise de décision morale est un domaine de recherche en constante évolution, avec des implications importantes pour la philosophie, la psychologie et les sciences cognitives.
Dans cette présentation, différentes théories sur le rôle des émotions dans la prise de décision morale ont été abordées. Selon certains chercheurs, les émotions jouent un rôle prépondérant dans nos choix moraux, tandis que la raison intervient pour justifier nos décisions a posteriori. D’autres soutiennent que les émotions et la raison interagissent dans le processus de décision morale.
Des expériences ont montré que les émotions peuvent influencer nos choix moraux. Par exemple, en induisant des émotions positives ou en réduisant les émotions négatives, il est possible de modifier nos décisions morales. Cela suggère que nos émotions peuvent avoir un impact sur nos jugements et nos actions.
Les chercheurs ont également exploré les différences entre les décisions basées sur des intuitions émotionnelles et celles basées sur un raisonnement plus rationnel. Certaines études ont révélé que les personnes ont tendance à rationaliser leurs choix moraux après coup, en inventant des justifications pour leurs actions.
En outre, il a été souligné que les habitudes et les principes moraux préexistants peuvent influencer nos choix sans que nous en soyons conscients. Parfois, nos décisions sont basées sur des réactions habituelles plutôt que sur un raisonnement conscient. Cela montre que les émotions et la raison interagissent de manière complexe dans la prise de décision morale.
En conclusion, il apparaît que les émotions jouent un rôle important dans nos choix moraux, mais la relation entre les émotions et la raison n’est pas encore totalement élucidée. Les différentes théories présentées soulignent l’importance de considérer à la fois les aspects émotionnels et rationnels dans la prise de décision morale.
[su_spoiler]
merci et merci j’aimerais remercier
d’abord l’académie en général et jean
noël mis ça en particulier pour
non c
or un plaisir quand une minorité
francophone rencontre une autre minorité
francophone en dehors de la grande
france qui nous qui nous sert un peu de
point focal
je vais vous parler effectivement de fin
dès que des questions qui sont
actuellement soulevées par ce qu’on
appelle la neuroéthique c’est à dire les
tic qui tient compte des données qui se
fait ce qui s’appuie sur des
neurosciences parce que quelques vieux
problème comme justement la question du
rôle respectif et de la valeur
respective de la raison et des émotions
de la raison et des émotions dans la
décision morale ou dans jugement moral
ont été revisités et ont connu de
nouveaux développements
je vais vous parler de différentes
choses d’abord un petit peu de
l’histoire classique avec 20 des choses
dont on a déjà entendu parler
aujourd’hui par exemple les un débat au
18e dans le cadre des sentimentaliste
écossais dont il a été question
rapidement puis quelque chose d’encore
remonter encore plus dans le temps avec
un débat entre sénèque et aristote
évidemment qui s’est pas passé les deux
n’étaient pas présents en même temps
mais qui qui soulève la question de la
valeur des émotions dans les décisions
morales et après avoir rapidement
conclues sur la victoire moderne de la
fin du rationalisme puis ensuite de son
renversement contemporain par delà les
découvertes enfin les développements en
neurosciences je vous proposais trois
théories de neuropsychologie qui
s’adresse qui s’attaque à cette question
celle de josh green de johnson cohen
hedegaard giger nser puis je ferai une
ou deux petites conclusion ce sera un
peu rapide ce sera un survol c’est des
théories qu’on connaît encore
relativement mal en français et c’est
l’occasion aussi de les présenter
après dans les avions remis dans leur
contexte historique traditionnel
alors il ya un débat traditionnel en
effectivement un éthique qui remonte au
10 cf a évidemment ça dépend quand on
commence les débats mais j’entends pour
la période moderne et contemporaine ce
qui remonte au xviie siècle
on a parlé ce matin de la science
nouvelle avec des cartes van hellemont
est plutôt un président du passé des
cartes peut-être un représentant
enfin de ce qui pousse qui alors était
l’avenir mais il ya un autre auteur qui
n’a pas été signalé c’est john locke
l’anglais john locke qui lui s’est
attaqué fortement au modèle rationaliste
développé par descartes et en même temps
d’ailleurs que les fans a glissé de
l’ocs son contemporain et john locke
vous savez comme vous le savez a soutenu
la thèse que toute notre connaissance
viennent de l’expérience est donc que la
raison ou pas fonctionner sans les sens
sans l’expérience
or cette thèse a été reprise en éthique
pas par luck lui-même qui s’occupe
plutôt de politique d’éthique quand il
s’occupait de questions normatives
mais par ce qu’on appelle l’école
écossaise du sentimentalisme avec
shaftesbury que diderot a traduit on en
a aussi entendu parler
atchison à dan smith davids youm le plus
connu sans doute de tous et tomasz reid
qui est un des derniers représentants
cette école affirme que nos normes
morales ne sont pas des couvertes par la
raison mais elles viennent d’un sens
moral d’un sentiment moral tir de
quelque chose qui est analogue aux
sensations qui sont à l’origine de notre
connaissance de notre connaissance
théorique dans le domaine justement
théorique donc dans le domaine pratique
l’équivalent de la sensation c’est le
sentiment moral et ce sentiment moral
est à la base de nos jugements moraux
d’ordre rationnelle voici ce que dit
francis atchison facettes un commentaire
de surachat seul le sens moral et cette
faculté qui à la suite de la perception
de la qualité morale de nos actions nous
faire éprouver un sentiment
d’approbation de condamnation cette
qualité morale bon ou mauvais vertueux
ou vicieux à l’époque vertueux ou
vicieux effectivement des idées signe
aussi des actes d action et plus
précisément dans son aspect positif la
bienveillance c’est à dire la propriété
qu’on nous actions de contribuer ou non
ou bien du genre humain
l’idée c’est donc que nous avons un sens
qui permet de percevoir quand nous
voyons quelques à agir si cette action
est bienveillante ou malveillantes
et c’est cette perception qui est à la
base de nos conceptions morales
immédiatement il s’attaque cette
cette île à une critique la critique
donc de burnett qui lui ont
représentants du rationalisme pensait
que c’est pas du tout comme ça que ça se
passe
voici ce que pense burnett donne est
donc ne nie pas l’existence d’un sens
moral mais il considère qu’on ne peut
juger de sa rectitude que la lumière de
la raison parce qu’en définitive agir
bien signifie agir rationnellement
c’est à dire conformément aux
obligations édictées par la raison
autrement des aisselles la critique
classique des rationalistes les sens
sont bien sûr nous donne des
informations mais il ne sourit non ils
ne sont pas critiques qui ne sont pas
capables d’évaluer l’information il faut
la raison pour pouvoir dire si c’est
bien si c’est mal c’est justice est
injuste si c’est si c’est non juste
parce que seule la raison peut prendre
ce recul nécessaire à un véritable
jugement moral qui va nous permettre
ensuite d’agir
la réponse de match ça ne sera pas
tellement de critiques et de l’aspect
rationnel mais plutôt et en cela il
l’annoncé des vies doom de dire que la
raison sans le sens moral sans les
émotions ne nous motive pas agir
voilà ce qu’il dit la réponse donc
d’atchison que la contemplation d’une
vérité n’est jamais une justification ni
un motif pour une action à un être
entièrement égoïste c’est à dire
dépourvu de sens moral ne se rendra
jamais à la maxime proposé par berne at
même s’il connaît toutes les vérités
pertinentes à ce sujet autrement dit
sans les émotions on en comprendra les
discours moraux qu’il faut aider son
prochain ces termes on ne fera jamais
rien ne sera jamais motivé par cela
parce que seuls les émotions motive donc
atchison un peu aussi entre deux de
thèse est ce que toute notre morale
vient d’essence ou à ce que l’essence le
sentiment est là uniquement pour nous
motiver
il est passé pas toujours très clair
mais c’est pas très important
l’important effectivement c’est que le
sentimentalisme contre rationaliste
pense que les émotions jouent un rôle
fondamental dans toute décision morale
et que sans émotion moral on n’agira pas
en tout cas
moralement on est sûr de comprendre ce
que ça veut dire agir moralement comme
les psychopathes de deux jours ci je
faire assaut rapide sens capable de
comprendre que ce qu’ils font est très
mal mais sont pas du tout motivé
n’éprouve aucune émotion particulière
qu’il est
réagir dans un sens différent voilà donc
un premier débat le débat entre les
empiristes et les rationalistes qui
s’est surtout noué autour du xviiie
siècle
il ya une deuxième question qui est
présente là derrière c’est que voyez
dans ce qu’on nous a dit ici par an de
10 à la raison il ya les émotions
personnes vanille et qui a les deux le
tout c’est de savoir lequel est avant
l’autre mais on peut se poser une autre
question quelle est la quelle est la
valeur des émotions lorsqu’on prend une
décision
est-ce que les émotions nous mode nous
nous informer nous motive de manière
justifiée ou est-ce que les émotions
nous font au contraire agir tout travers
cette un débat beaucoup plus anciens la
question de la place des émotions et
même de la valeur des émotions dans la
morale etc chez les grecs que ça s’est
nouée en premier bon d’abord je passe
rapidement parce que le temps nous est
compté
j’ai platon comme vous le savez bien
pour ceux qui se rappellent cette fable
du febvre il y à la raison qui doit
diriger les patients et qui arrive assez
mal est là le fait que nous soyons ici
tous réunis d’après platon vient du fait
que nous avons raté sept
cette gestion puisque noël se sont
reniés et que nous sommes tombés sur
terre nous pour nous un carnet dans un
corps je laisse la métaphysique
platonicienne de côté pour ceux qui la
connaissent ça vous aura rappelé quelque
chose pour les autres c’est pas très
important parce que le débat le débat
fondamental a eu lieu une génération
plus tard
et puis dans la suite entre aristote et
les stoïciens en effet la thèse
d’aristote
enfin et c’est surtout ces taxis 6 vous
ça vous intéresse lisez le des ira ou de
la colère de sénèque
c’est un texte assez magnifique qui
parle de colère mais sait plus où la
vengeance de la haine
une émotion négative vis-à-vis d’autrui
il conserve tous les deux effectivement
les émotions assez différemment
pour aristote
à droite les émotions sont des
affections naturel qui nous éprouvons
naturellement des émotions
si un pitbull nous attaque il est
naturel d’éprouver de la peur elles sont
donc elles peuvent et doivent être
maîtrisées bien sûr parfois nous
induisent en erreur on peut éprouver
trop ou trop peu de peur je ne trouve
trop de pain on sera lâche senet prouve
trop peu de peur on sera téméraire et la
voyait également que pour aristote
toutes les vertus si les attitudes
morales correct sont liées à des
émotions
les émotions sont pas quelque chose qui
doit qu’il faut a priori se méfier
puisque on ne peut pas être vertueux si
on n’éprouve pas d’émotions et donc
elles sont donc inséparables de la vertu
on peut pas être courageuse on n’éprouve
pas de peur mais déjà avec ça ils se
posaient à platon plate on pensait que
le courageux n’éprouve pas la peur à
risques dits non ne pas éprouver de la
peur c’est nous mène à la témérité
il faut éprouver de la peur mais de
manière adéquate faut que nos peurs soit
d’une certaine manière entre guillemets
rationnelle par rapport à cela sénèque
et les stoïciens pense que les émotions
ne sont pas conforme à la nature humaine
c’est ce sont dans le fond c’est quelque
chose de contre nature d’éprouver une
émotion et donc elles doivent être
supprimés y éradiquer et qu’elles sont
le contraire de la vertu ce sont des
vices éprouvé de l’apport est donc
quelque chose qui nous induit forcément
en erreur ce qui est intéressant j’ai
pas le temps de développer tout ça mais
il ya derrière ces deux conceptions de
conception de l’esprit main complètement
différente
pour aristote l’esprit main comme pour
platon elle est faite pour dire les
choses rapidement de différents modules
de différentes parties qu’il faut
arriver à équilibrer pour les stoïciens
non l’esprit aux listes c’est un seul
tout et si vous éprouvez des émotions
c’est que votre épouse vous avez un
esprit émotionnelle qui est le contraire
de la raison donc il fait ce qu’il faut
faire c’est de passer à douze jours
d’esprit émotionnel à une tournure
d’esprit rationnelle et cela doit se
faire forcément par l’éradication des
émotions puisque la raison les émotions
peuvent pas coexister
voilà disons un peu ces différentes
thèses et bien entendu alors dans une
vision aristotélicienne je les dis
rapidement mais j’aimerais quand même le
souligner
les émotions peuvent être approprié ou
inappropriés toute émotion est pas bonne
bien entendu et des exemples d’émotion
inappropriée seraient les suivantes
avoir peur de quelque chose qui n’a rien
d’effrayant avoir peur d’un yorkshire
terrier qui vous à bois par exemple ou
bien éprouver de la pitié pour quelqu’un
qui n’a rien de pitoyable on essaie
d’ailleurs souvent un de susciter votre
pitié pour de bonnes ou de mauvaises
raisons
on peut pas sale donc on peut éprouver
de la pitié pour de bonnes ou de
mauvaises raisons
la maîtrise des émotions dont parle
aristote c’est d’arriver à éprouver des
émotions uniquement pour les bonnes
raisons
ce qui est assez vaste programme comme
vous je pense vous en conviendrez bien
voilà disons le débat dans lequel la
philosophie classique ce dès ce débat
justement avec ses pour et 6 contre
et elle arrive à une première solution
qui du point de vue de l’éthique va
jouer un rôle important
c’est la version qu’ancienne qui est une
victoire du rationalisme sur les deux
points que l’on a vu bien sûr quand a
été réveillé de son sommeil dogmatique
par youm
mais youmsi la réveillait lui a fait
qu’en a fait quand même en sorte que
quand tu tournes le savent est du côté
du rationalisme et à part cela quand on
reprend la thèse stoïcienne en tout cas
il la prend comme un idéal de
l’éradication des émotions voilà ce
qu’il dit il ne faut pas du tout se
mettre en tête de vouloir dérivés la
réalité du principe moral à partir de la
constitution particulière de la nature
humaine ce qui est dérivé de la
disposition naturelle propre de
l’humanité ce qui est dérivé de certains
sentiments et de certains penchants tout
cela peut bien nous fournir une maxime
un autre usage
mais non une loi un principe objectif
selon lequel nous pouvons agir par
penchants et inclination non un principe
objectifs d’après lequel nous aurons
l’ordre d’agir alors même que tous nos
penchants nos inclination et les
dispositions de nature il serait
contraire les émotions c’est naturel la
loi morale c’est rationnel et il arrive
que nous devions agir contre nos
émotions et c’est ceci que nous devons
faire et dans un autre texte que je vous
ai pas mis ici qu’en dit que le souhait
de tout homme sage serait d’être
débarrassé de ses émotions
exactement la thèse de sénèque mais ce
n’est pas vraiment surprenant le
stoïcisme a servi de guide moral à tout
à tout l’occident
même pendant le moyen âge les moines
avaient le manuel d’epictète comme guide
moral pas la bible manuel d’epictète
épuré en plus de ça dans lequel on avait
enlevé quelques chapitres sur ce qui se
passe en dessous de la ceinture bien
entendu et qui était déjà très
restrictif mais pas assez sans doute
pour certains de ces bons pères voila
voila disons la situation quand et vous
voyez pour ceux qui d’entre vous qui
connaissent un peu les tic ou la
bioéthique de manière ce soit
philosophique soit telle qu’on la
présente généralement dans les débats
même public le nom de kant est
probablement le nom du philosophe qui
revient le plus le plus le plus souvent
qu’on rappelle le plus souvent quand est
une sorte de héros morale pour notre
monde contemporain et il affirme une
position rationaliste et anti
sentimentaliste d’ailleurs peut-être je
sais pas comment c’est chez vous en
belgique mais chez nous en suisse comme
vous le savez sans doute on vote à si
fréquemment
or c’est assez typique le lendemain de
tout les votations ceux qui ont perdu
affirme de manière générale que le
peuple s’est trompé parce qu’il a
résonné de manière émotionnelle
voyez comme si les émotions et nous
induisait systématiquement en erreur
bien ça c’est la situation maintenant
chose assez intéressante
ces situations a été je pense renversé
en bonne partie en tout cas fortement
mise en question voire même renversé par
les neurosciences actuelle on vous a
parlé d’un antonio damasio c’est sans
doute un des premiers qui a mis le feu
aux poudres
quand il raconte l’histoire de phinéas
guedj pour ceux qui ont lu l’erreur de
descartes
on a donc là un ouvrier des chemins de
fer américains qui est blessé qui a une
barre à mine qui lui traverse le crâne
de cette façon là et qui par miracle on
né au xixème siècle survie survie et
mais son comportement se changeront
vraiment du tout au tout
d’un individu socialement bien intégré
il devient un individu à sociale et non
seulement alors que son médecin ce plat
qu’il profère des injures
ça c’est pas très grave si on voit
comment les choses ont évolué depuis
mais surtout il rompt ses liens
familiaux par enfin s’acoquine avec une
prostituée enfin et c’est pas des choses
que la morale en tout cas de l’époque
réprouv ait fondamentalement mais la
question de savoir qu’est ce qui s’est
passé qu’est ce qui s’est passé parce
qu’il a aucun déficit cognitif à part
qu’il ait perdu un oeil et la thèse
avoir déjà le médecin de son époque il
fait l’hypothèse que c’est comme si l
équilibre ses facultés animale et les
facteurs rationnels avaient été rompues
et c’est bien cette hypothèse est que
damasio va reprendre en disant que la
blessure à faire en sorte que les zones
braves pour dire les choses un peu
rapidement un les zones rationnelle les
zones émotionnel de son cerveau se sont
retrouvés séparés et finale guedj est
devenu incapable de mobiliser ses
émotions lorsqu’il a une décision à
prendre et c’est cette incapacité à
mobiliser ses émotions qui le font agir
de manière immorale
autrement dit il est impossible d’agir
de manière morale et de manière
rationnelle
si l’on n’est coupée de ses propres
émotions
les émotions sont effectivement
effectivement le soubassement nécessaire
à toute décision correcte moral moral
correct et on a on a bien sûr des il ya
eu beaucoup d’études qui ont été faites
qu’on est une fête là dessus mais on se
rend bien compte effectivement les
émotions jouent un rôle important dans
nos décisions morales les psychologues
ont beaucoup et puis étudie ceci est
notamment voilà je vous donne une
expérience parmi beaucoup d’autres
possibles qui est qui et qui concerne la
version que l’on éprouvait couzeix à
qu’on éprouve à l’idée de causer un
dommage modifie notre jugement moral
donc notre jugement moral on dit pas
s’il est bon ou mauvais pour la santé
mais on voit que les émotions modifie le
contenu du jugement moral et cette
expérience a été fait de la manière
suivante je vais rester sur le jeu
d’ultimatum ce qui est à droite
donc on a donné à des sujets
d’expériences différentes substances
dont l’une empêchait la recapture de la
sérotonine donc neurotransmetteur qui
intervient sur les émotions que nous
pouvons et on les a soumis on a sauvé
des individus qui avaient pris du site
allo pram d’autres qui avaient pris une
autre substance mais qui n’avait pas
d’effets sur les émotions et les
individus témoin que vous et moi et on
les a fait jouer au jeu de l’ultimatum
c’est un jeu très simple vous recevez
une certaine somme d’argent 100 euros
mais vous ne pouvez d’ailleurs vous ne
pouvez la garder que si vous en
transférer une partie à votre voisin et
que votre voisin accepte le transfert
oui alors si vous étiez en économie se
faire peut-être l’économiste de ce matin
c’était encore là va pas beaucoup à
prouver ce que je veux dire ben c’est de
l’économie un petit peu simplifié mais
dans un raisonnement de pure rationalité
économique vous devriez vous dire vous
gaver les 100 euros
je vais lui donner un euro il a rien il
aura un euro il sera content et je garde
un an 99 pour moi ça marche pas on se
rend compte que si vous transférez pas
entre 20 et 50% de ce que vous avez reçu
la personne refuse le deal et c’est
intéressant parce que ce refus c’est ce
qu’on appelle parfois de punition
altruiste dans un terme un peu bizarre
ce refus du coup aussi à lui pas si vous
me donnez 10 euros et que je refuse
j’aurais pas les 10 euros non plus
puisque tout va être rendue donc là on
se rend compte que les individus dans le
fond quand ils ont le sentiment que on
leur propose un deal complètement
inéquitable il le refuse même si ça a un
coût pour eux ont ce qu’on a remarqué
c’est que les individus qui avaient
repris du site à leur part refusé moins
que les 1 7 en noir refusé mois que les
individus normaux et les individus qui
n’avaient rien à aller prix de
la tomate c’est in alors c’est plus ou
moins remarqué mais surtout autour des
30%
effectivement à 20% il ya un grand
nombre de refus un plus au monde où il
ya une refus du refus de plus de 7%
et puis non plus on a froid il ya le
refus est autour de 30 % qui est
probablement le point critique on se
rend compte qu effectivement prendre 2
du site alors pram diminue le nombre de
refus
l’idée est que l’interprétation que si
je refuse je vais lui faire de la peine
si je prends du site et ram 7 mon
aversion à faire de la peine aux groupes
donc j’aime je refuse moins facilement
donc vous voyez la modulation des
émotions là on fait une modulation par
des substances pharmacologiques la
modulation des émotions change le
jugement moral ici le jugement liées à
l’équité ou transfert à la bienveillance
et c’est alain fiction d’un dommages et
intérêts voilà un exemple deuxième
exemple que je vous donne assez
rapidement parce qu’il concerne la
morale la rationalité et par la moralité
mais je le résume c’est l’équipe 2 dames
âgées aussi qu’il a fait c’est là la
lier à gamekult à ce qu il s’agit de
piocher des cartes et il ya quatre tas
en fait dans deux d’état en gagne peu
chaque achat car il faut que je
commençais chose de début chaque carte
vous fait gagner ou perdre quelque chose
dans deux d’état vous gagnez peut mais
vous perdez peu et dans les deux autres
pas vous gagnez beaucoup mais par vous
gagnez vous perdez extrêmement beaucoup
en jouant vous rendez extrêmement
extrêmement vite compte que vous avez
avantage à jouer dans l’état qui gagne
et qui perd de peu dans le temps vous
essayez les autres parce que vous aimez
le risque est que c’est comme ça avoue
maximiser votre gain par contre des
individus qui avaient des blessures du
type de gages sont incapables sont
capables de vous dire ce qu’il faut
faire mais sont incapables de le faire
et là voyez bien sûr le schéma ici les
individus normaux
timide au regain en ayant compris les
individus qui ont des lésions au lobe
frontal ventromédian ce cdd sur style
guedj commencer par gagner de l’argent
faut dire que le jeu est arrangé pour
qu’on commence à gagner au début est
très rapidement se met à perdre parce
qu’ils sont incapables de changer
d’adapter leur stratégie
donc là vous avez un cas mais c’est pour
la rationalité ou la déconnexion avec
les émotions vous empêche de choisir
rationnellement le cas précédent montré
que les émotions jouent un rôle sur la
décision morale donc à la fois dans le
réseau ce qu’on appelle heureusement
prudentielles sirkis qui a trait à la
rationalité et le raisonnement moral est
affecté par notre capacité à mobiliser
des émotions des parts dans le fonds
l’intensité de l’émotion tels que nous
l’expérimentons voilà je pense que bon
bien sûr tout ceci peut être discutée
mais voilà un peu
à partir de ce à partir de quoi
différents neuropsychologue contemporain
essayer d’élaborer des théories du de la
décision morale ou du jugement moral en
montrant l’importance des émotions
alors je vous en présente trois
rapidement la première l intuition nice
mme johnson est où la raison est
décidément secondes et il est presque
impossible du point de vue psychologique
de surmonter ses émotions
d’après john assad est il ya deux
modèles de décision morale le premier
set et modèles rationaliste où c’est le
raisonnement qui est à la base du
jugement il peut y avoir une émotion
mais pas forcément
et ça ce modèle est faux d’après lui le
manière correcte c’est que dans une
certaine situation doit prendre une
décision on est immédiatement une
intuition qui produit gratuit sion qui
est chargée émotionnellement qui est
suivie d’un jugement et un jugement
moral et ensuite on cherche des raisons
donc quand on demande à la personne mais
pourquoi est ce que vous avez décidé ça
il le sait pas mais il va inventer des
choses après coup et d’après lui c’est
généralement comme ça que ça fonctionne
alors évidemment après commandé
plusieurs il ya une interaction étaient
différentes personnes mais l’idée de joe
dassin et c’est que nous on
sommes dans le fond alors n’est pas ce
que c’est inné acquis tout ça devient
assez compliqué mais nous prenons de
décisions mara sur la base d’un tuition
et non pas sur la base de raison
intuition qui sont émotionnellement
chargé et notre raison n’intervient
qu’après coup quand on nous demande de
nous justifier sinon elle intervient
même pas du tout j’ai deux montrerez sur
un exemple qu’elles peuvent être ensuite
ce genre de réaction et les donc les
raisons que nous donnons après c’est ce
qu’il appelle des rationalisations nous
rationalisons notre comportement après
coup bien ça c’était le premier modèle
alors si on veut être le temps passe
vite mais si on voulait être
je soude ceci si on voulait être plus
optimiste en tout cas en ce qui me
concerne il ya semble-t-il une catégorie
socio culturel qui échappe un peu modèle
anti sioniste qui sont capables de
donner un poids plus important la raison
d’après john a sonné et et ses études ce
sont les philosophes voilà bon on est
temps en temps nous en tant que
philosophe assez contents d’apprendre
que ça sert à quelque chose de s’échiner
moi ça fait quand même mettre cinquante
ans que j’essaie d’améliorer mes
arguments dhr voilà j’ai pas fais le
test ici mais je peux avoir un espoir en
tout cas le deuxième modèle c’est le
modèle duel de houla raisons
effectivement a aussi enfin est une
priorité mais dans un sens un peu
différent les émotions sont là aussi
bien sûr mais parfois on peut et il est
même moralement requis de faire taire un
peu ses émotions pour que pour y
substituer des raisonnements je vais
vous donner un exemple exemple vous le
connaissez probablement mais c’est parce
que joe jackson n’est pas mal occupés
c’est le dilemme du wagon fou lancé
c’est le montage de marque à 11 heures
peu importe le raconte
vous avez un wagon qui dévale une voix
sur lequel se trouvent cinq ouvriers a
peu parlé prévenir ils vont être écrasé
mais heureusement il ya un aiguillage et
qui ce qui fait qu’on peut échanger en
accédant l’aiguillage vague on ira sur
une autre voie on ne travaille qu un
seul ouvrier il ya une personne qui
s’appelle denise dans la dans l’histoire
qui se trouve mon il a mis sur le wagon
mais peu importe mettons là à côté qui
peut actionner l’aiguillage et on
demande aux gens pensez vous qu’il est
moralement permis à denise d’actionner
l’aiguillage et quand on leur fait j’ai
pas le temps de faire le test ici mais
en général on obtient effectivement une
réponse de 85 % des gens qui pensent
qu’il est moralement permis d’actionner
d’aiguillage
si on leur demande s’ils ne feraient eux
mêmes ça change un peu hein mais
laissons ces distinctions pour l’instant
ça veut dire pourquoi il a rappelé la
raison si on le leur demande c’est très
simple varie faut mieux qui est qu’une
victime plutôt que ça ok voilà là on
raisonne semble-t-il deuxième cas il ya
de nouveau un wagon qui descend cinq
ouvriers ya pas d’aiguillage mais il ya
une passerelle ici c’est pas ça se
trouve très grosses sommes
si ce gros homme tombe sur la voie il
sera tué mais il va arrêter le wagon vu
son poids
à côté des grosses armadas nommé frank
franck se rend compte que s’ils poussent
le gros homme de gauche va tomber et
cinq ouvriers seront épargnés on pose la
question pensez vous que franck est
moralement légitime et a poussé le gros
homme est là au bio choses étranges ya
que 12 % qui pensent que oui mais la
situation la télé je m’en irai pas jusqu
au bout gd je crois que ça fait 80 pages
de mon dernier bouquin là dessus donc je
serais partisan de résumer tout ça mais
l’idée c’est qu’à dont le résultat en
tout cas elle même c’est vraiment rude 5
quelle est la différence est bien
l’interprétation de green c’est que ce
qui fait la différence et dans le cas de
franck nos émotions sont très fortement
mobilisés et ils à utiliser l’irm pour
voir ce qui se passait s’est rendu
compte effectivement dans le cas des
grosses sommes on observe des eaux
d’émotionnel qui s’agitent qui
s’allument
ce qui n’est pas le cas dans le cas de
denise la faim dans le cas puisque
évidemment raconte l’histoire et donc
l’idée de green c’est qu’en fait on est
ainsi fait que l’on à deux canaux pour
résoudre nos problèmes moraux
d’où la théorie du processus du lait un
processus émotionnel qui est immédiat
rapide
je pense qu’on peut pas pousser ces
immigrés on n’a même pas besoin de
raisonner et puis un autre
un autre cadre où nos émotions sont pas
sollicités ou du mois pas solliciter de
la même manière
et donc pour on se met à réfléchir en
termes de coûts et bénéfices et c’est la
défense et oui parce que alors ça que ça
devient évidemment plus intéressante on
a fait deux offres mais aussi plus
facile plus difficile à remonter
je pense qu’on est quand on est
rationnel on a des outils dit à risque
c’est à dire qu’enfin faire un rapport
coût bénéfices et que tandonnet match
des lions des lycans siens parce que
quand malgré le fait qu’il ait critiqué
les mots et les émotions temps nous
propose une morale en termes d’ interdit
absolu comédie comment tu ne tueras pas
assez les internés absolue sont liés à
nos émotions
donc il a développé toute une sorte de
panorama nouveau des deux lutteurs de la
philosophie en compte de manière un peu
paradoxal du côté des du côté des mtv ce
tome s’il est encore dans sa tombe il se
serait retourné sans doute bien l’âge de
cette intervention clean je vais sauter
ce 6 mai en général oui donc il n’ya les
deux bouts de façon si particulière
on devrait essayer de faire taire nos
émotions et de raisonner je m’éloigne
par trou du micro de raisonner de
manière plus plus rationnelle
voila voila un petit peu le tableau
final donc comme comme johnson et qui
pensent que lorsque les émotions prime
eh bien nous inventons ensuite des
rationalisations bien entendu nous
diront on n’a jamais le droit d’utiliser
un être humain comme un moyen etc
enfin des choses de ce genre là mais
d’après lui ce sont que des
rationalisations il parle même parfois
de cons fabulation c’est à dire qu’on
invente carrément des justifications
bien voilà donc alors là aussi on a
quelques confirmations de cet aspect du
elle s’est notamment si on a si on
arrive à faire baisser les motions
négatif de pousser le gros homme
par exemple en induisant des émotions
positives avant de raconter l’histoire
et on se rend compte que les gens ont
plus tendance à pousser
donc on se fie à notre raison si on peut
arriver à faire baisser les émotions et
on peut le faire tant en temps puisque
expérimentalement on arrive à le faire
voilà c’était donc une deuxième théorie
une troisième théorie qu’un peu plus
rationalise cette fois et je terminerai
je dépasserai d’une ou deux minutes
c’est la rationalité écologique de
guerre du guérisseur qui pense que il ya
que le cognitif et le rationnel joue un
rôle plus important que ce que disent
gris-nez et cohen et notamment que les
prenons l’exemple pour dire à pinon
prenons l’exemple de l’habitude si
j’agis par habitude je suis souvent
incapable de dire pourquoi j’ai agi de
cette façon là mais ça veut pas dire que
j’ai jamais eu de raison de le faire
les habitudes tout simplement les faits
ben justement d’une répétition qui fait
que l’on sait comment agir mais qu’on a
oublié les raisons pour lesquelles on le
faisait monsieur pas dire qu’on n’a pas
de raison on a ses raisons mais
simplement elles sont pas disponibles
sur pour le moment est peut-être
correctement interrogions pourrez les
retrouver
les guérisseurs pense de la même manière
qu en fait c’est pas parce qu’on réagit
rapidement
bien sûr on a des émotions mais ce n’est
pas parce qu’on réagit rapidement qu’on
n’a pas de principes moraux simplement
ses principes moraux
on les a c’est de l’action est venu des
fois tellement habituel qu’on a pu les
mobiliser de manière
rome ils ont automatique et il a étudié
fin d’avec son équipe
c’est marca ozer ici qui ont étudié
différentes principes moraux qui sont à
l’oeuvre lorsque nous agissons qu’on
peut invoquer lorsque nous agissons y
compris dans le cas du wagon fou mais
que les gens plus ou moins de facilité à
mobiliser il ya trois principes qui ont
été étudiées le premier c’est le
principe de l’action un dommage causé
par une action et moralement pire qu’un
dommage équivalent causée par une
omission
c’est un vieux débat est-ce que l’actuel
l’émission l’émission de près de prêter
ce de porter secours d’un assistance à
personne en danger ce que c’est la même
chose qu’à une action et c’est un
principe alors qui peut être discuté
mais qui est souvent invoquée peut-être
qu’il est bon petit il est pas bon ça
mais pour le savoir il suffit pas de
faire référence à ses émotions il faut
faire de la réflexion philosophique
le principe de l’intention un dommage
voulu comme moyen d’un but et moralement
pire que la même d’hommage prévue
comme effet secondaire d’un but c’est à
dire ça c’est un principe très important
dès que les gens de la peine à formuler
faut le reconnaître si je si je fais le
mal
j’ai fait un mal ce mal est pire si ce
mal est si ce mal est fait pour obtenir
un bien que si ce mal est un effet
secondaire d’un bien viser voulu je
donne un exemple dans le cas de passe et
qui a été d’ailleurs historique dans le
cas de l’avortement
on a souvent condamné un avortement qui
était fait pour sauver la vie de la mère
parce que la destruction du foetus était
un moyen le mal donc d’obtenir un bien
par contre soigner une femme enceinte
qui a ce qui a pour effet secondaire de
lui faire perdre son foetus était
considérée comme moralement permis par
ce cas là le mal était simplement un
effet secondaire n’ont voulu de l’effet
bon j’espère que vous voyez dans le pôle
utah nazis avaient même raisonnement
entre l’euthanasie direct et
l’euthanasie en direct le droit de la
guerre aussi utiliser ces principes là
c’est le principe des actions à double
effet et puis le dernier de compta le
principe de contact utiliser un contact
physique pour causer un dommage à une
victime et moralement pire que de causer
un
dommage équivalent victimes sans
utiliser un contact physique
on peut penser que c’est un bon ou un
mauvais principe mais c’est un principe
qui est à l’oeuvre dans le cas du wagon
fou puisque une fois on touche
directement et l’autre fois pas mais
effectivement green a mené des études
qui montrent que c’est un principe qu’on
applique en tout cas même si on n’est
pas toujours capable de le formuler
voila voila un petit peu donc ce que je
voulais vous présenter
donc oui un peu rapidement
donc là il ya actuellement si vous
voulez on a assisté à une sorte de
défaite du rationalisme et une victoire
du sentimentalisme est-ce qu’il apparaît
de plus en plus déjà avec green et
surtout avec des gens comme une grande
soeur c’est que probablement le paysage
est un peu plus complexe et il y a des
il ya des éléments qui viennent des deux
côtés ce qui dans le fond est une assez
bonne conclusion ça finirait par dire
une fois de plus que aristote était pas
tout à fait à côté de la plaque
lorsqu’il pensait qu’il fallait émotions
et raisons pour agir correctement
je vous remercie
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