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L’amour dont le cours parle n’est pas vraiment un amour pour l’autre personne.
On a certainement des personnes que nous allons aimer et profondément apprécier leur personnalité, leurs qualités individuelles, etc. C’est très bien.
L’idée, c’est d’utiliser ça comme modèle pour essayer de ressentir quelque chose d’encore plus profond.
Ce n’est pas juste qu’on apprécie leur personnalité, il y a encore autre chose.
Même si la personne a certaines qualités, on sait que notre amour sera toujours là pour elle.
Qu’est-ce que c’est que nous commençons à aimer au-delà de la personne elle-même ?
Il y a quelque chose dans ces personnes que nous aimons qui n’est pas particulier à elles.
Et c’est ça que nous pouvons commencer aussi à trouver en d’autres êtres humains.
L’idée à la fin, c’est que nous faisons abstraction des personnes.
Nous ne voyons pas vraiment des individus, mais d’autres parties de l’unité de Dieu.
Ken nous disait que nous nous focalisons sur les personnes simplement parce que nous pensons être des personnes.
Nous projetons nos erreurs beaucoup plus sur les autres que sur un ordinateur, une imprimante ou une voiture.
Mais la relation que nous essayons de développer est une relation d’amour et d’inclusion, que nous devons essayer d’étendre à chaque chose.
Comme nous lisons dans les dix premières leçons :
« Dieu est dans tout ce que je vois, parce que Dieu est dans mon esprit. »
À la fin, cet amour est absent nulle part.
Pour atteindre ce genre de vision, nous devons faire abstraction de la forme de l’objet que nous essayons d’aimer.
Que ce soit un être humain, une imprimante, un téléphone, un bâtiment ou une poutre, il y a juste l’amour que nous essayons de contacter en nous.
Et par la suite, nous allons le voir naturellement dans chaque objet, dans le sens où chaque objet nous rappelle la présence de cet amour.
Cette vision enlève un grand fardeau, car nous n’avons pas besoin de chercher les qualités que nous aimons en chaque personne.
Ce serait comme si on nous demandait d’aimer l’ego de chacun.
Or, les qualités particulières que la personne veut nous montrer ne sont pas ce que nous devons aimer.
Dans le cadre du cours, on ne va pas aimer quelqu’un parce qu’il se montre aimable.
Ce n’est pas le but.
L’idée, c’est de voir au-delà de la personnalité de la personne et d’identifier autre chose.
Comme une étincelle dans l’esprit.
Le fait qu’un être humain soit devant moi signifie qu’il y a une conscience reliée quelque part à l’unité du Christ, à l’unité parfaite de Dieu.
C’est cela que nous aimons, et certainement pas la personnalité, que parfois nous apprécierons et parfois non.
C’est une magnifique façon de gérer nos relations et de comprendre comment aimer les autres.
Car cela défait l’idée que nous devons apprécier l’ego de chacun.
La seule chose vraiment aimable en chacun, c’est un esprit confus qui essaie de faire du mieux qu’il peut dans une situation dramatiquement difficile : la séparation.
Ce n’est pas la situation particulière de chaque personne qui est difficile,
c’est la condition universelle de chacun qui vient ici, et qui est pénible, terrible, et douloureuse.
Nous voyons alors comment cette personne essaie de se débattre pour trouver le bonheur et la joie.
Parfois d’une façon juste, parfois d’une façon très injuste.
Mais néanmoins, il y a un esprit là, que nous pouvons reconnaître et lui dire :
« Je sais qui tu es. Je sais pourquoi c’est difficile pour toi. »