Qu’est ce que le Kunyaza ?

Entre lyrisme, poésie

et plaisirs charnels,

Le Kunyaza est l’équivalent

africain du Kâmasûtra.

Olivier Jourdain revient,

à travers son film « L’eau sacrée »,

sur cette spécificité rwandaise

qui serait « le plaisir ultime ».

[su_spoiler title= »Cliquer ici pour lire la transcription »]

c’est un sujet rare sur des pratiques

sexuelles traditionnelles au rwanda le

goût kuna le coup miasa participe à

l’orgasme féminin dans un documentaire

poétique et surprenant le réalisateur

olivier jourdain dévoile cet héritage

ancestral

il est avec nous mais d’abord on regarde

un extrait

j’ai la triste liste au couteau nous

avons mots nous avons missionné d’un

jeune jean guy roux du quit à anna

[Rires]

[Musique]

vibrations sont pas disponibles ou

animale et de délit manqué bonsoir

holiday jourdain bonsoir vous avez

réalisé ce film alors pour noter

spectateurs qui n’ont pas vu ce

documentaire on va d’abord expliquer ces

deux pratiques qu est-ce qui se cacher

le kunyaza ben comme vous avez pu le

constater dans la voilà une partie du

film m’a fait le coup ni has a donc déjà

c’est un mot à ses secrets au juana

courant qu’on dit pas ouvertement donc

c’est c’est une pratique sexuelle

masculine qui

vraiment s’expliquer dans le film très

bref c’est s’est pas spécialement liés à

la pénétration c’est plutôt à utiliser

le pénis est resté à l’extérieur et

stimuler le clitoris de la femme en

brossant jouant et c’est donc l’idée

c’est de stimuler le clitoris et de

l’eau et des petites lèvres autour ça

s’est un peu en très technique mais

après voilà il ya tout un tout un monde

tout une manière d’en parler qui autour

autour de ça qui est qui est plus

politique au rwanda mais donc voilà

techniquement c’est une technique

kunyaza repose sur une légende très

poétique racontez nous un peu ah oui bah

il ya une légende il ya plusieurs

interprétations mais une légende qui dit

que la reine en fête aurait éjaculé le

lac kivu et tout se serait venue d’une

histoire ou où le roi étant parti à la

guerre la reine voulait faire l’amour et

elle demande à son serviteur de de lui

faire l’amour mauvais deal était effrayé

il tremblait de peur et donc de peur de

se faire tuer il y fait l’amour en

tremblant et ce tremblement lure fake

qui n’aurait pas osé pénétrer la reine

et il serait resté à l’extérieur et ce

tremblement aurait créé des vibrations

assez agréable disons pour la reine qui

aurait par la suite créé lac rivière

jusqu’au jusqu’au lac kivu et vous en

tant qu’européens comment vous êtes

tombé sur l’histoire du queen’s à moi je

vais au rwanda pile 2009 et j’ai

découvert le sujet

en faisant un autre film chez un ami

tout simplement avec un matelas mouillée

qui séchait en matin voilà une natte et

de jeu demande est très très

curieusement qu’est ce que c’était et

cet ami m’a gentiment expliquer la chose

mais de manière très voilà très poétique

avec avec ce compte justement il m’a

expliqué sa et donc je me suis j’ai

découvert ça de manière assez assez

intrigante assez intéressante et je me

suis renseigné et les gens connaissaient

cette histoire est donc je me suis dit

tiens au fait ya une sorte de culture de

la sexualité au rwanda en tout cas au

tour de ceux de ce plaisir féminin

et voilà c’est comme ça que ça a

commencé et ceux qui ont vécu les

kunyaza en garde a souvent un souvenir

ému à ses lyrics qu’est-ce qui vous

racontent de cette expérience qui ont

vécu vous dire les femmes qui ont vécu

le cogner sa bombe ça c’était pratique

il faut peut-être en discuter après

avoir à prendre après avoir vécu c’est

l’idée c’est une voie là c’est un

plaisir ultime ou pas savoir grand

questionnement est ce que c est ce que

c’est une jouissance ultime soutien à

certains types d’organes différents ce

qui est intéressant pour moi c’est

plutôt de me dire tiens en fait c’est

une autre manière de parler d’un pays et

ça nous renvoie aussi surtout en miroir

à nous occidentaux sur notre manière de

vivre la sexualité de manière libre ou

pas est-ce qu’on est si ouvert que ça

finalement

donc c’est plutôt une réflexion sur sur

le plaisir en général plutôt que de dire

ça c’est bien il faut le faire comme ça

mais finalement ce n’est pas juste une

liste une affaire de femmes les hommes

sont très investis aussi très investi et

ça c’est important de le dire merci

parce que on sent aussi une certaine

pression parfois sur la femme donc il ya

vraiment le plaisir de la femme

mais quand même toujours pour plaire à

l’homme dont il ya quand même derrière

tout ça une envie de l’homme de de

montrer sa puissance et si j’ai alors il

vient assez un autre rite qui fait

partie de l’éducation des jeunes filles

le goût kuna en quoi ça consiste

le goût d’un donc c’est une pratique qui

existe dans d’autres pays mais au rwanda

les ac

voilà importante aussi qui consiste au

fait à étirer les petites lèvres du

vagin les allonger un tout petit peu pas

trop longue pour augmenter la zone

érogène et pour faciliter cette pratique

du cougna il ya plusieurs écoles autour

de ça donc c’est voilà c’est quelque

chose de seculert il ya la ville le

village comment est ce qu’on continue à

transmettre ou pas et donc ce qui est

intriguant c’est que c’est une pratique

qui commence assez jeune et qui se fait

pendant pendant plusieurs années

et comme on le voit dans le film aussi

c’est quelque chose qui tend à

disparaître dans les villes parisiens

certaines ong assimilent cette pratique

à une mutilation est ce qu’il n’ya pas

des conséquences sur la santé voilà donc

ça sera une grande question le ms le

considère comme une mutilation génitale

puis à d’autres féministes en ouganda

qui vont dire c’est justement quelque

chose de prise de pouvoir du plaisir

féminin donc ça c’est un grand débat

la circoncision est ce que c’est

considéré comme une mutilation

non donc il là on enlève rien c’est un

petit étirement légèrement douloureux et

visiblement ça c’est une question moi je

n’ai pas envie de prendre parti tout ça

c’est des grands débats

je pense que le rwanda est assez grand

ils ont ils ont leur pays en main et sa

vue de décider de ce qu’ils en font dans

votre documentaire on se fie une

animatrice radio devenue un peu

l’ambassadrice du kunyaza elle part à la

rencontre des rwandaises regarder

non c’est madame anthony roanne

beaucoup

allez-y

m

alors à éviter non là sont comme hô chi

minh ville dense

mais oui nani prij anna gavalda au bar

honda ont quoi aura on fit à maazou an

le chien un coup 2001 est une sorte

d’exception culturelle typiques du pays

est ce qu’on retrouve cette pratique

dans le reste du continent

pas selon mes humbles recherches je me

suis un peu renseigné j’ai eu

l’impression que l’épicentre de cette

pratique était surtout liée au rwanda

est un peu dans les pays limitrophes

mais toujours à la frontière

donc j’ai pas l’impression donc c’est

vraiment c’est ça qui était intéressant

c’est une sur deux manières de faire

l’amour à la rwandaise qui étaient

typiques de cette région là en tout cas

est ce que votre personnage mais s’ils

rencontrent des difficultés à vouloir

perpétuer cette tradition

ben vestine oui tout à fait donc c’est

une limite une animatrice radio très

très populaire mais au début elle

passait à deux trois heures du matin et

les gens étaient tellement curieux

d’écouter son émission que fait elle

voilà est là elle est passée vers 9h10 à

duffort donc que l’on prenne donc ça

marche bien mais au début elle avait

énormément de frein c’est frais c’est là

la bien-pensance le puritanisme quelques

courants religieux sans doute aussi

c’est que fait c’est elle brise des

tabous du plaisir

elle brise le fait voilà il faut parler

elle ouvre la discussion

et ça dérange sûrement des gens aussi

d’oser osé parler des choses alors dans

votre documentaire et le cas d’une femme

qui consultent un médecin car elle se

trouve sèche on écoute ses inquiétudes

alors on en a parlé tout à l’heure est

ce que ça peut devenir une forme de

pression sociale le fait d’être sèche

ben oui c’est ça que j’avais envie de

montrer aussi dans le

dans le film c’est que c’est beaucoup

plus subtil que ça et qui a bien entendu

dépression et c’est pour ça que il faut

voir le film s’est dit dans le film

parce que naturellement comme on vend

une bande-annonce est toujours difficile

de deux juges est donc bien sûr on sent

cette pression sur les filles sur les

femmes sur cette envie d’avoir de l’eau

est ce que ce n’est pas juste pour

ferrals sommes donc c’est tout des

discussions que j’ai laissées ouvertes

et j’avais pas envie de pré mâchée les

choses et je pense que chacun est assez

grand pour pouvoir juger de lui-même de

voir qu’est ce qui est positif au

négatif sur sur la femme est justement

vous avez aussi interrogée la jeune

génération est ce qu’ils perpétuent

cette pratique

oui on a oui un âne ont donc cédé ça

dépend parce que le rwanda aussi assez

en plein mouvement dont il ya beaucoup

de gens qui reviennent après la guerre

qui sont venus à kigali donc ces gens la

connaissent peut-être moins bien donc il

ya vraiment plein de choses qui se

passent ça bouge énormément

il y en a qui considère ça comme quelque

chose du passé il y en a d’autres qui se

disent les saf de modernité les jeunes

aujourd’hui une moderne

oui voilà une envie d’aller de l’avant

de pas spécialement connaître son passé

mais il ya quand même cette fierté aussi

des trois n’est donc de quand même

connaître son héritage culturel ce qui

est une belle chose je trouvais donc

voilà c’est pas blanc ou noir c’est plus

complexe actuellement

merci à beaucoup olivier jourdain l’eau

sacrée votre documentaire est à voir sur

votre site internet

merci d’avoir accepté notre invitation

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