L’émotion, une présence à écouter
On peut considérer qu’une émotion, c’est comme une partie de nous, ou un petit être humain en nous. Un petit Olivier en moi, par exemple. Et si je considère que c’est un petit Olivier en moi, alors :
- Je peux lui parler,
- Lui demander pourquoi il est là,
- Lui demander ce qu’il veut, ce qu’il aimerait,
- Essayer de l’apaiser.
C’est une approche qui fonctionne bien, même si elle n’est pas toujours facile au début. Elle demande un peu d’entraînement, et certaines personnes y arrivent plus naturellement que d’autres. Mais surtout, elle permet de donner de la valeur à l’émotion — et c’est essentiel.
Reconnaître la signification des émotions
Même quand les émotions semblent extrêmes — qu’elles soient très hautes ou très basses — elles ont toujours une signification. Il est donc important de les reconnaître pour ce qu’elles sont.
Paradoxalement, une fois qu’on les a reconnues, cela les calme souvent. C’est un mécanisme qu’on observe aussi chez les enfants :
- Si un enfant a mal au genou et qu’on lui dit « Non, tu n’as rien », il criera probablement plus fort.
- En revanche, si on lui dit « Oh mon Dieu, montre-moi ton genou, tu dois avoir très mal », il se calme.
Une leçon pour toute la vie
Cette façon de faire — accueillir l’émotion plutôt que la nier — est une leçon qui s’applique à tous les âges. Elle rappelle que chaque émotion mérite d’être entendue, comprise, et respectée.
Question pour toi : Est-ce que cette métaphore du petit Olivier te parle ? As-tu déjà essayé de dialoguer avec une émotion comme si c’était une partie de toi à part entière ?









