quand on regarde ce qui anime la vie chez les animaux
on entre dans la contemplation de l’autre
qui crée un émerveillement qui ouvre le coeur
car le système émotionnelle est sensible a la beauté
c’est un liens qui est la depuis l’origine de la nuit des temps
du fait qu’on vienne tous de la même source.
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si vous êtes capable
de percevoir
ce qui anime
la présence d’une créature
si vous êtes capable de l’observer avec
tout l’amour que vous avez en vous mais
je parle d’un amour dans la simplicité
je vous parle pas d’un sentiment je vous
parle pas d’une effusion émotionnelle je
vous parle de simplement l’humilité de
cette absorbation de cette observation
amoureuse qui fait que vous contempler
la créature dans ces mouvements dans ces
gestes dans sa façon d’être là tout
simplement
et je vous assure qu’à un moment donné
votre cœur va s’ouvrir vous allez
rentrer comme dans une sorte de lien
vibratoire avec la créature que vous
observez ou les créatures que vous
observez et
chaque geste chaque regard tout ce
qu’est la créature va vous émerveiller
il m’est arrivé je me rappelle c’était
un dimanche matin j’étais j’étais à
Paris je me promenais dans les rues de
Paris j’avais une journée à vivre au
cours d’un atelier que je partageais
avec avec des gens avec voilà un mentor
qui nous apprenait des choses qui
étaient voilà c’est la journée du
dimanche était réservée à ça on
démarrait vers 13h sur Terminer le soir
vers 20h voilà et donc c’était le matin
j’étais à la terrasse d’un café à Paris
et tout à coup je faisais une petite
prière à l’intérieur comme ça je faisais
un petit mantra une petite chose voilà
et je regardais la rue vous savez je
regardais j’étais assis j’avais pris un
café un petit croissant voilà et j’étais
comment dire j’étais un peu dans la
contemplation j’étais dans la
contemplation et mais j’étais
contemplatif au sens où on avait parlé
un jour un homme que j’ai beaucoup aimé
j’ai beaucoup aimé le lire en tout cas
il y a l’écouter aussi qui s’appelait
Jacques Prévert et je me souviens d’une
d’une interview qu’il avait partagée
avec Jacques Chancel et
[Musique]
Prévert raconter que finalement le matin
il se levait prenait son petit déjeuner
puis il était à la terrasse des cafés il
était à la terrasse des cafés et il
observait la vie il observait les gens
ça me parlait ça m’avait parlé déjà à
l’époque en fait j’étais un peu dans
cette situation là ce dimanche matin là
et effectivement à une question posée
par Chancel qui lui demandait mais
finalement quel est votre profession
quel est votre métier il avait fait
cette réponse éblouissante il avait dit
mon métier c’est glandeurs
ce dimanche matin là j’étais un glandeur
j’étais un glandeur qui regardait passer
les gens qui regardaient voilà et je
m’émerveillais de tout des couleurs des
bruits des tous intrigué voilà remarquez
bien
cette sorte de curiosité intérieure sur
tout ce qui bouge elle était là depuis
depuis assez longtemps quand même
pour être tout à fait franc en fait ça
m’arrivait de temps en temps d’être dans
ces espèces d’observation voilà de
contemplation et donc ce matin là je
décide d’aller rendre visite à un marché
du dimanche qui avait qui avait lieu
dans une rue plus loin j’ai oublié je
crois que c’était dans le 12e
arrondissement à Paris et donc il y
avait un gros marché du dimanche matin
je le savais bon et donc je décide de
marcher voilà et il ne vient tout à coup
cette pensée complètement
irrationnel si vous voulez bon elle est
rationnelle ne me gênent pas du tout je
considère même que finalement
l’irrationnel c’est le futur du
rationnel et donc
il ne vient que
chaque personne que je vais croiser
a été un enfant de 4 ans
qui a pleuré
et donc je croise je croise des hommes
et des femmes des adultes avec certains
joyeux d’autres patibulaires d’autres
enfermés en eux-mêmes d’autres durs j’en
ai même croisé deux trois qui
s’engueulés à l’entrée du marché mais
mais mais à l’intérieur il y avait cette
chose qui était installée qui était que
ce que je regardais c’était l’enfant de
4 ans que chacun avait été et que cet
enfant-là avait pleuré
il avait pleuré parce que on l’avait
choqué parce qu’on l’avait blessé parce
que parce que je sentais que ce monde
physique ce monde énorme ce monde
bruyant se vacarme énorme pour un petit
enfant de 4 ans c’est terrible on exige
d’un enfant des choses terribles et donc
tout le monde a été un enfant qui pleure
alors c’était
c’était étonnant parce que finalement
je me suis peu à peu rendu compte que
je ne pouvais qu’avoir un regard
miséricordieux un regard de compassion
sur
sur chaque personne que je croisais
et
à un moment donné je suis arrivé il y a
si par terre il y avait un
qui était dans un état de saleté
terrible qui avait rien qui avait une
gamelle il avait un qui non de pain sur
voilà qui était posé sur lui une sorte
de couverture sans doute pour se
protéger au processus protégé par danser
ces gens du froid et
et
bien c’était aussi un enfant de 4 ans
qui avait pleuré
je crois qu’il y avait un élan du cœur
qui me disait de tout lui donner
vous voyez quelque chose comme ça
il y a quelque chose aussi qui a dit que
c’était pas possible
le dilemme c’était un petit peu on va
dire un petit dilemme c’était pas
catastrophique il y avait rien
dramatique là dedans et puis je veux pas
faire pleurer dans les chaumières la
question n’est pas là
la question elle est que
si
nous ne sommes pas suffisamment attentif
si nous ne sommes pas
suffisamment présent
à cette vibration incroyable
qui anime la vie de tout un chacun c’est
à dire de tous les humains qui animent
aussi tout le vivant qui anime le
mouvement des planètes qui anime le
mouvement des galaxies voyez au fur et à
mesure que je vous dis ça j’ai un petit
frisson dans la tête c’est à dire qui
anime absolument tout et ce frisson il
est là parce que je le sens ce mouvement
parce que je sens cette énergie parce
qu’elle me traverse
parce qu’effectivement je participe
aussi de tout ça
et que si je peux vous en parler comme
ça si je peux le sentir si je peux être
touché tout à coup par le gigantisme
de ce mouvement incroyable auquel je
participe
je suis à la fois une toute petite chose
qui contemple
un petit enfant de 4 ans qui a pleuré
et je suis en même temps un réceptacle
immense
capable de toucher à l’essence même de
ce qui crée les mondes
parce
qu’en conscience j’ai accès à
l’expérience de l’amour qui est en train
de se jouer là maintenant au moment où
je vous parle
et que vous êtes vous aussi vous aussi
pris dans ce mouvement l’étincelle aussi
est en vous et vous êtes vous aussi
totalement participant à cette
expérience de l’amour qui nous parle
caché[/su_spoiler]