on peut pensé qu’être un homme
si a l’époque ça signifié ne pas avoir peur du danger
aujourd’hui c’est assumé ces responsabilités.
comme l’amour avec un grand A
devenir un homme avec un grand H
c’est développée ça volonté
[su_spoiler]
bonjour à tous si vous aimez mes vidéos
je vous invite à aller liker à les
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la cloche pour ne pas rater les
prochains épisodes je vous remercie et
je vous souhaite une très bonne vidéo
[Musique]
être un homme tout un programme j’ai
même mis une chemise alors que c’est pas
le réveillon je sais pas ce qui m’arrive
bon plus j’apprends sur le sujet plus je
doute en fait dans ces chiant parce que
j’allais beaucoup mieux quand j’avais
mes certitudes et mes réponses simples
et efficaces en fait bon autant dire que
c’est un sujet sur lequel s’écharpe
idéologues de tout bord mais je ne fais
pas de politique j’ai pas le niveau de
méchanceté je veux dire et mon but ici
est plutôt d’essayer de nous libérer des
carcans de pensée simpliste pour
embrasser une vision plus nuancée mais
aussi plus proche de la réalité alors je
ne veux pas parler ici du rapport entre
hommes et femmes et je clos le sujet
d’emblée en disant que je nous pense
complémentaire et pas rivaux tout
simplement non je vais parler de ce que
je connais un petit peu le fait
d’essayer de devenir un homme une femme
je connais moins donc je laisse ça à
d’autres alors il est évident
qu’aujourd’hui on traverse une crise un
malaise et que les hommes se cherchent
le modèle du type américain bodybuildé
symbolise bien cette recherche
d’identité et d’affirmation masculine
mais alors pourquoi sommes-nous si
perdus ben dans les sociétés
traditionnelles par opposition aux
sociétés modernes ou industrielles comme
la nôtre et bien on devient un homme par
des rites de passage qui visent à
vérifier que le jeune homme a
suffisamment de courage et de tendance à
la frustration et à la douleur pour
devenir un homme par exemple chez les
matausa de Papouasie Nouvelle Guinée et
bien les jeunes hommes doivent
s’enfoncer de longs morceaux de bois
dans la gorge pour vomir le plus
possible autre exemple chez les Grecs
anciens je sais avec Socrate le fait de
devenir un homme passe par la sodomie
bah une autre forme de résistance à la
douleur et l’air de rien dans notre
société jusque récemment nous avions
aussi des rides de passage à l’âge
adulte le mariage l’armée par exemple
bon on a fini par se débarrasser de tout
ça définitivement parce que c’est quand
même vraiment casse-couilles mais du
coup ben on se retrouve un petit peu
avec le poids de devoir chacun définir
ce qu’est être un homme pour nous-mêmes
alors c’est une liberté jusqu’à ce que
ça devienne une sacrée contrainte quand
même il faut être honnête et en fait
cette absence d’obligation de s’engager
à créer un vide et une génération
d’hommes perdues d’enfants adultes ce
que carlyong le psychanalyste appelait
le puer éternus rien à voir avec le
rhume des foins c’est simplement
l’enfant éternel en latin l’adolescent
qui n’a pas grandi Tanguy encore que lui
ça va il a un job il tire son cou mais
disons que la généralisation de ce non
engagement est réellement problématique
car d’une part elle est extrêmement
anxiogène pour le principal concerné qui
est en recherche permanente d’identité
et d’autre part pour la société parce
que des masses d’individus isolés sans
but n’ayant globalement rien à perdre
donc ni enfant ni famille ni carrière
fixe et bien représente une instabilité
réellement dangereuse pour la société de
plus dans un monde très urbanisé
automatisé où on se sent jetable
interchangeables ou la force physique
est devenue globalement
inutile et ou hommes et femmes exerce
globalement les mêmes fonctions et bien
il est encore plus difficile pour un
homme de trouver son identité et le
cinéma populaire de Taxi Driver à Fight
Club parle très bien de tout ça en
mettant en scène et bien des hommes
frustrés par leur vie qui se créent un
alter ego ultra viril pour exprimer leur
masculinité si difficile à exprimer dans
une société disons en paix de
travailleurs de bureau apathique
interchangeables et isolé socialement
alors est-ce qu’on peut parler d’une
crise de la masculinité clairement mais
il y a un mais au regard de l’histoire
et bien elle n’est pas exceptionnelle en
fait de façon cyclique dans l’histoire
et bien il y a eu des crises similaires
dans l’Antiquité déjà il les communs de
dire que les hommes n’étaient plus ce
qu’ils avaient été jadis et puis au
XVIème siècle Montaigne regardait avec
étonnement et amusement les escrimeurs
qu’il décrivaient comme des danseuses et
aux 18e et bien les hommes se
pomponnaient autant si pas plus que les
femmes où sont passées les vrais hommes
pouvaient-on se demander alors au 19e
siècle après les conquêtes
napoléoniennes rebelote les hommes ne
savent plus pourquoi se battre et au 20e
siècle après les deux grandes guerres et
bien les hommes sont traumatisés par la
violence développent une véritable
phobie de cette violence et tout cela
mènera vers une société globalement plus
paisible mais aussi plus aseptisée et de
nouveau crise de la masculinité bref
tout ça pour dire que cette crise de la
masculinité n’est pas nouvelle elle a
traversé l’histoire de différentes
manières certes mais elle n’est pas
simplement et purement un produit de
notre monde moderne que nous voyons un
peu trop souvent comme la fin des temps
parfois même avec une complaisance un
peu malsaine qui nous autorise
finalement à baisser les bras et à ne
rien faire bon cela dit le fait de
comprendre que cette crise n’est pas
exceptionnelle n’enlève rien à sa
pénibilité et à sa spécificité et j’ai
moi-même essayé de comprendre
continuellement ce qui était être un
homme alors j’ai longtemps cru qu’un
c’était quelqu’un qui restait de marbre
imperturbable un James Bond Clint
Eastwood Mitterrand le Sphinx mais
j’évite compris que ce contrôle de soi
apparent n’était pas du tout une
constante dans l’histoire prenez par
exemple Ulysse probablement le plus
grand héros de l’antiquité grecque et
bien Ulysse pleurait ouvertement
régulièrement et sans honte et pareil
d’ailleurs pour les chevaliers du
moyen-âge et de nombreux prophètes dans
l’histoire des religions donc être un
homme ben c’était pas forcément ça et
puis j’ai cru qu’un homme c’était le
corps la musculature vous connaissez un
esprit sain dans un corps sain le
surhomme de Nietzsche et j’interpaise
tout ça comme le fait d’être musclé et
puis en faisant de la musculation du
Crossfit etc et bien je me suis rendu
compte que je ne me sentais pas
spécialement beaucoup plus viril ou
courageux qu’avant en fait je ne
trouvais pas la virilité tant recherché
et puis je voyais que de petits
bonhommes peu costaud était souvent plus
courageux que les types bodybuildés et
par exemple que de nombreux généraux de
guerre dans l’histoire étaient plutôt
bedonnant alors au bout d’un moment faut
dire que entre les enculades de Socrate
les larmes d’Ulysse les poudré du 18e et
le bit de Napoléon ben j’étais paumé en
fait et tout doucement par l’observation
et intuitivement j’ai commencé à
comprendre que les hommes que j’admirais
le plus n’étaient ni invulnérables ni
des clones tout droit sorti de basic-fit
non plus ils sont chiants enfin le
comptable a le même physique que
l’ingénieur ou que l’ouvrier ça n’a pas
de sens avec leur chemise slim fit là
qui donne envie des gifler non les
hommes que j’admirais le plus c’était
parfois mince ou grâce où il est un peu
maladroit mais réellement attentif et
attentionné peut entraîner au combat
mais prêt à se battre il ne cachait pas
leur mal-être mais n’en faisait pas le
centre de la conversation il demandait
pardon quand il se trompait mais
résister à la corruption et à la
soumission et puis c’était des types qui
tenaient leurs paroles par souci de
l’autre et de la communauté et tout
doucement je commençais à avoir une idée
de ce que c’était être un homme et
c’était à la fois plus simple et moins
romanesque que ce que je cherchais
désespérément alors je crois que la
crise que nous traversons aujourd’hui
est particulièrement sérieuse parce que
objectivement plus rien ne nous oblige à
devenir des hommes et la société
industrielle et individualiste dans
laquelle nous évoluons nous conforte un
petit peu dans cette idée de ne jamais
grandir il est donc possible et facile
je dirais même aujourd’hui de rester un
enfant éternel perdu à jamais dans les
paradis artificiels alors faut le dire
vite mais je crois que devenir un homme
à l’époque actuelle puisque plus rien ne
nous y oblige réellement et bien c’est
prendre la décision consciente et
volontaire d’abandonner le principe de
plaisir si caractéristiques des enfants
et d’embrasser le principe de réalité
c’est accepter la contrainte
volontairement en comprenant qu’elle est
garante de notre bien et de celui de la
communauté sur le long terme et que si
nous choisissons de refuser la
contrainte et l’engagement par confort
et bien nous finirons par souffrir
d’autant plus de notre solitude et de
notre
inutilité éternelle maintenant encore
une fois faute de cadre et de rites et
bien il est bien compliqué de savoir
comment faire et quoi faire en pratique
mais je crois que nous pouvons nous
inspirer des vertus et des traits de
caractère récurrents chez les hommes que
nous admirons le plus dans l’histoire ce
sont ces traits dont je vous parlais
juste avant donc le courage la
vulnérabilité la loyauté le respect de
la parole de nez ou encore l’oubli de
soi pour le bien commun facile à dire
évidemment et comme je le disais au
début de la vidéo ben tout un programme
mais c’est un idéal ce sont des idéaux
vers lesquels on peut essayer de tendre
et un soir il y a quelques mois ma mère
qui avait peut-être senti que je n’étais
pas en grande forme mon voyage un poème
de rudgarde Kipling ce poème
if ou tu sauras un homme mon fils en
français qui parle de tout ça beaucoup
mieux que je ne pourrais le faire alors
je vous en mets un lien dans la
description de la vidéo et surtout je
vous enlève le plaisir de la découverte
bon vous allez pas vous marrer vous
allez peut-être même pleurer un petit
peu bah ça me fait plaisir mais vous
êtes des hommes ou pas
et les femmes dites-nous un peu ce que
c’est être une femme dans les
commentaires de la vidéo qu’on sache un
peu comment ça fonctionne
[Musique]
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