la contemplation de la beauté amène la perception
a voir au déla de ce que l’on peu voir en apparence
et a être touchez intérieurement par la grandeur même
de cette beauté qui est un besoin fondamental
de la nature de notre esprit.
c’est dans cette contemplation de l’amour
« …l’humain n’a pas intégré le principe de l’amour dans le sens que l’humain en général n’apprécie pas l’autre humain du tout du tout… l’humain apprécie ce que l’autre fait pour lui et non pas l’autre dans ce qu’il est… »
« …l’appréciation c’est justement la porte de ce principe mais c’est aussi la porte de beaucoup d’autres choses… l’appréciation étant la porte de l’amour c’est également… la porte de la gravité psychique qui mène à la fusion… »
« …une appréciation authentique permet l’émission d’une gravité psychique qui mène à la fusion… cette gravité… rassemble les composants réels de l’être qui vit cet amour… »
« …l’amour c’est le plus grand moteur pour la fusion… si l’humain apprend à apprécier… la valeur réelle et authentique qui existe… »
« …le communisme est une division corporative du satanisme… c’est la négation de la valeur des choses et des gestes et de ce qui est offert par l’humain… »
« …nous devons être méfiants de ceux qui nient la valeur chez autrui… nier la valeur de qui est réel c’est de la haine… »
« …l’appréciation qui est la porte de l’amour… c’est ce qui doit être recherché chez l’humain qui prétend graviter vers la conscience… »
« …l’intelligence si elle ne donne pas naissance à l’amour elle n’est pas réelle… »
« C’est Patrick. Aujourd’hui, j’aimerais qu’on parle d’appréciation. Très bien. Alors, ça semble être un sujet relativement simple, mais en fait, c’est assez profond. Certainement. Oui, alors j’aimerais commencer par vous demander d’aborder ce sujet-là sur le plan de la conscience. Très bien, parce qu’il y a énormément à dire à ce sujet, en fait, car j’ai même déjà vu des gens dire sur Internet : « Ah, le principe de l’amour a été intégré chez l’humain depuis 2000 ans. » Mais ceci, c’est faux. C’est faux. Oui, l’humain n’a pas intégré le principe de l’amour dans le sens que l’humain, en général, n’apprécie pas l’autre humain du tout. En général, l’humain apprécie ce que l’autre fait pour lui et non pas l’autre dans ce qu’il est, mais plutôt ce que l’autre fait pour lui, pour donc ce qu’il conçoit comme étant lui-même et sa vie. Donc, ce qui lui sert égoïstement à lui, que l’autre fait comme, par exemple, adopter des comportements qui lui permettent à lui de justifier les siens. Ceci, on va appeler ça un ami. Ok. Donc, on va traiter d’ami quelqu’un qui se comporte d’une manière qui permet à soi-même de psychologiquement justifier son comportement et sa psychologie. Donc, c’est purement égoïste, mais ça, ça n’a rien à voir avec l’appréciation pour l’autre en tant qu’individu. Ok. Donc, ceci démontre que le principe de l’amour n’est pas intégré chez l’humain. Ok. Mais l’appréciation, c’est justement la porte de ce principe, mais c’est aussi la porte de beaucoup d’autres choses. Ok. Comme, par exemple, l’appréciation étant la porte de l’amour, c’est également, puisque je l’ai déjà expliqué, la porte de la gravité psychique qui mène à la fusion. Ok. Donc, je reprends le fait d’aimer, c’est-à-dire d’apprécier authentiquement l’être qui est devant nous, que ce soit un être humain, un animal, une plante, ou la terre comme telle, la nature, par exemple. Mais une appréciation authentique permet l’émission d’une gravité psychique qui mène à la fusion. C’est-à-dire que cette gravité, elle rassemble les composants qui sont réels de l’être qui vit cet amour et les rapproche. Et comme une gravité fait, elle amène des objets à se rapprocher et à se fondre l’un dans l’autre. Donc, c’est ce qu’on appelle la fusion. Donc, l’émission de cette gravité psychique, ce qu’elle fait, c’est qu’elle rassemble les aspects réels de l’être. Donc, la lumière intelligente de l’esprit avec les composantes de l’ego se rapproche à travers l’émission de cette gravité psychique, et ceci, ce rapprochement de la lumière et de l’ego, c’est ce qu’on appelle la fusion. C’est-à-dire qu’à force de les rapprocher, à force de faire descendre la lumière dans la vie terrestre dans l’ego, il se crée ce qu’on appelle le double éthérique. Ok. L’amour, c’est le plus grand moteur pour la fusion. Donc, les gens qui, bon, qui ont écouté Bernard de Montréal et qui s’intéressent à la conscience ont des idées bien vastes et larges et diverses de ce qui est la fusion, de comment ça procède, pourquoi, comment, etc. Mais de manière très simple, si l’humain apprend à apprécier, non seulement l’humain, mais aussi la valeur réelle et authentique qui existe, donc c’est pourquoi je parlais d’apprécier, par exemple, la nature. Mais si, par exemple, je ne sais pas, moi, on va chez un ébéniste qui a créé de beaux meubles pour nous, et qu’on regarde, on regarde que c’est bien fait, on regarde le soin qui a été mis, on regarde la qualité du travail, et on peut apprécier donc la valeur de ce qui nous est offert. Donc, je ne sais pas, moi, il vend la chaise 250 dollars, et on regarde la qualité de construction, le soin qui a été mis, les décorations qu’il y a dessus, donc le travail du bois, et on peut dire : « Mais c’est pas cher parce que c’est beau. » Et cette beauté, c’est un indicateur de valeur, et toute valeur se doit d’être appréciée parce qu’un être qui est conscient, c’est un être qui apprécie les choses à leur juste valeur. C’est presque la définition de la conscience. Ok. Ant, c’est la faculté de voir ce qui est, n’est-ce pas ? Donc, c’est également la faculté d’apprécier les choses à leur juste valeur. Ah, d’accord. Ok. Très intéressant. C’est pourquoi le communisme est une division corporative du satanisme, mais c’est une, un aspect du satanisme parce que ça nie la valeur de l’humain, de la procréation, des enfants, de la famille, de tout ce qui a réellement de la valeur dans l’être et du travail même de l’individu. Alors, bon, les gens qui croient que le communisme va aider l’humanité, c’est le contraire, c’est la négation de la valeur des choses et des gestes et de ce qui est offert par l’humain. Donc, nier cette valeur, c’est de la haine objective et absolue, et ceci, c’est la définition de ces mouvements communistes parce qu’on voit un communisme rampant commencer à tenter de prendre racine dans le monde. Et toute négation de la valeur de ce qui est réel, attention, vous êtes dans le satanisme. Donc, quelqu’un qui a le réflexe ou la tendance de nier la valeur chez autrui, on se doit de se méfier. Donc, je ne dis pas aux gens de se méfier des gens qui font ceci, il le sent déjà au fond d’eux-mêmes, mais l’être qui se prend à avoir tendance à faire ceci doit se méfier de cette tendance et voir d’où elle vient et pourquoi elle est là parce que nier la valeur de qui est réel, c’est de la haine, et c’est le contraire de l’appréciation qui est la porte vers la conscience et la fusion. Ok. Quand on vous parlait de nier la valeur de quelque chose, oui, par exemple, si on se prend soi-même à faire ça, par exemple, ou qu’on en est témoin, mais pouvez-vous donner une manière dont ça se manifeste, une ou plusieurs manières dont ça peut se manifester, parce que des fois, on peut peut-être tomber là-dedans sans se rendre compte qu’on tombe là-dedans ? Oui, certainement. Donc, il y a une tendance assez répandue à travers le monde chez l’humain de croire que si l’autre en face de lui perd dans une transaction, alors lui gagne. Hm. Donc, si, par exemple, je jette un truc, mais que je te dis : « Non, mais ton truc, c’est de la merde, ça vaut rien », et je te donne 1 dixième de la valeur, j’ai l’impression que j’ai gagné parce que tu as perdu. Hm. Donc, il y a des gens que pour se donner l’impression qu’ils gagnent, il faut qu’ils vérifient que l’autre perd. Hm. Mais ce que ceci fait en réalité, ça fait que les deux perdent parce que la valeur n’est pas reconnue. Mais est-ce que est-ce que toute négociation, à ce moment-là, est une négation en quelque part de la valeur de quelque chose ? Non, ça peut être une affirmation de la valeur de quelque chose. Ah, bon. Donc, pour revenir à l’appréciation qui est la porte de l’amour, qui est une gravité psychique qui fait descendre la lumière dans l’ego, mais l’appréciation, donc, c’est ce qui doit être recherché chez l’humain qui prétend graviter vers la conscience. Ok. Donc, si on se prend à vouloir diminuer la valeur d’un autre ou de ce qu’un autre dit ou de ce qu’un autre fait, attention, nous nous éloignons de notre centre de gravité, là d’où l’appréciation peut surgir, et nous nous éloignons de la lumière de l’esprit. Car l’intelligence, si elle ne donne pas naissance à l’amour, elle n’est pas réelle. Donc, lorsqu’on, lorsqu’il y a tentative de négation de la valeur, oui, euh, ceci peut aussi s’exprimer par un jugement, une comparaison. Tout à fait. Donc, ça, c’est des exemples de ça, négation de la valeur. Oui, oui, effectivement. Et on ne peut pas apprécier quand on juge. Donc, dès qu’on juge quelqu’un, il n’y a plus d’appréciation, et donc ce qui se produit, dès qu’on juge ou qu’on compare, l’appréciation meurt. C’est-à-dire que le lien avec la lumière meurt, il s’éteint. Donc, à ce moment, on quitte la relation avec le réel, et on entre en relation avec le plan astral vers lequel on dévie la lumière, et c’est là que l’intelligence et l’amour meurent. Donc, un être qui est en conscience doit être un être aimant, c’est-à-dire qu’il ne peut faire autrement, sinon il détruit son lien avec sa lumière. Je voudrais revenir à l’ordre des principes, c’est-à-dire que vous parliez de l’amour au tout début comme étant évidemment une absolue nécessité pour, bon, l’atteinte éventuelle de la conscience, disons. Oui. Est-ce que c’est parmi les trois principes amour, intelligence, volonté, est-ce le plus important, entre guillemets, ou est-ce le premier, ou est-ce qu’il y a un ordre ? Les trois ont la même importance. Ok. C’est-à-dire que l’ego humain n’a d’abord et avant tout que la volonté. Ok. Hm. Donc, si on prend l’animal humain, par exemple, il n’a que volonté, n’a pas d’intelligence, il n’a pas d’amour. Ok. S’il se sert de sa volonté pour se comporter de manière intelligente, tout de suite l’amour naît en lui. Ok. Et s’il se sert de sa volonté pour aimer, la lumière et son intelligence naissent en lui. Oui. Mais là, il y a toute la question de, bon, qu’est-ce que c’est l’amour ? Qu’est-ce que, qu’est-ce que cet être aime réellement ? Est-ce qu’il est en train d’aimer réellement ? Je veux dire, oui. Et c’est pourquoi je parle d’appréciation. Soit dit en passant, si vous appréciez cet entretien, on vous invite à vous abonner à notre chaîne, à cliquer sur « j’aime » ce contenu, ou encore à partager nos vidéos. Ça nous aide énormément. Cliquez sur la petite clochette pour être avisé de nos nouvelles publications. Merci. Et de retour à l’entretien, parce que l’appréciation renvoie beaucoup plus à une disposition psychique de constater, si on veut, de manière bonne, de manière gentille, le bon que l’autre apporte, que cet autre soit un potager ou un individu ou, bon, peu importe. Donc, si l’être est disposé à voir le bon que l’autre apporte, on pourrait dire qu’il apprécie. Hm. Ou il peut apprécier, il est disposé à apprécier l’autre, à apprécier ce que l’autre offre, et ayant la valeur, voyant la valeur, il donc peut aimer. Oui. Par contre, évidemment, c’est facile de, enfin, comment apprécier justement sans tomber dans la naïveté, sans tomber dans la spiritualité. Oui. L’amour spirituel, c’est une grande attrape, et c’est un amour sans intelligence parce que souvent les êtres spirituels ou les sont aussi très sensibles, et un petit peu vice versa, et c’est facile d’aimer entre guillemets ou d’apprécier ou de voir la valeur, peut-être. Mais ceci peut facilement faire de nous des êtres naïfs ou se faire même manipuler ou exploiter. Oui. Et ceci, il est intéressant de remarquer que c’est toujours fait sans volonté. Ok. Ok. Ok. On aime sans savoir pourquoi on aime parce qu’on trouve ça beau. Mais trouver ça beau, est-ce que c’est une raison pour aimer ? Je sais pas. Est-ce que c’est une façon de voir, d’apercevoir une certaine valeur ? Ceci est authentique, mais ce que j’ai dit, et on remarquera bien ce que j’ai dit, c’est que si on se sert de sa volonté pour aimer, c’est-à-dire de sa volonté pour apprécier, ou qu’on se sert de sa volonté pour manifester l’intelligence de l’esprit, l’intelligence de la lumière, à ce moment-là, l’appréciation naît. Et donc, il s’agit d’utiliser sa volonté pour se faire, c’est-à-dire que c’est la décision de l’être d’aimer ou de se comporter de manière objectivement intelligente. Ok. Et se comporter de manière objectivement intelligente, c’est entre autres voir la valeur telle qu’elle est. Hm. Et donc apprécier le bon à sa juste hauteur et non pas dans une illusion que parce que telle personne nous fait un beau sourire, qu’elle est nécessairement une personne aimante, par exemple. Hm. Ou parce qu’elle nous fait un cadeau ou, c’est ça, cadeau de son temps ou même un cadeau autre, un objet quelconque. Oui. Parce qu’on peut faire un cadeau pour obliger quelqu’un, et ça, ce n’est pas, ce n’est pas aimer. Donc, si on est spirituel ou qu’on, on est dans l’illusion, donc qu’on n’utilise pas la clarté de la lumière intelligente de l’esprit pour mesurer la valeur, ben, ce qui se produit, c’est qu’on peut se faire avoir. Donc, on peut se faire manipuler, et un être conscient ne se fait pas manipuler, jamais. Il n’est pas manipulable. Hm. Donc, s’il y a pas de volonté pour décider de voir la valeur objective qui nous est offerte, on peut très bien se faire, se faire avoir, se faire manipuler. Ou si on aime sans intelligence ou sans volonté, on ne décide pas d’apprécier à sa juste valeur. Par exemple, un phénomène ou que, on se trouve impressionné par un phénomène sans avoir une vision claire de pourquoi, sans donc avoir conscience de la valeur qu’il nous est montrée à ce moment-là. Dans ces deux cas, on peut se faire manipuler facilement, et ceci, c’est de la spiritualité. Donc, je regardais par exemple une série télévisée où deux jeunes voulaient se posséder mutuellement. Il dit : « Ah, je t’aime, je t’aime », et ça fait mal, ça fait mal, même quand j’étais dans mes bras. Oui. Parce que ceci, ça, c’est l’amour sans intelligence. Hm. C’est-à-dire que ce n’est pas de l’amour, c’est un succès d’année d’amour, c’est une parodie psychologique de l’amour, et c’est de la possession tout simplement. Et posséder quelqu’un, ce n’est pas reconnaître intelligemment sa valeur. C’est vouloir le dominer, le mettre en esclavage, le mettre en boîte, quoi. Donc, c’est plutôt de la haine en terme objectif. Ok. Si j’ai bien compris, il y a d’abord la volonté. La volonté décide, bon, l’ego décide d’appliquer sa volonté de manière intelligente, et à ce moment-là, il peut aussi y avoir une possibilité de d’apprécier réellement. Que ce serait un peu ça, c’est-à-dire que pour préciser le fait d’appliquer la volonté à se comporter en fonction de la lumière intelligente de l’esprit crée l’amour, donc ouvre la porte à, ok, pique, et à ce moment-là, l’être peut apprécier ce qui est authentiquement réel. Ok. Donc, il ne peut pas se faire avoir, il ne peut pas se faire avoir parce que son appréciation, elle est synchronisée au réel. Ok. Vous disiez un peu plus tôt que l’amour, contrairement à ce qui est affirmé parfois, que l’amour n’a pas été intégré sur terre. Certaines personnes diraient que, personnage, un certain personnage est venu ici, à peu près 2000 ans, que lui aurait, serait venu pour apporter l’amour comme principe ou comme, comme descendre l’amour comme principe. Oui. Qu’est-ce que vous en dites de ça ? Ce n’est pas faux, c’est tout à fait réel. Mais amener le principe, c’est une chose, que l’humain l’intègre, s’en est une autre. Donc, est-ce que l’humain a la faculté d’intégrer ce principe à son être ? Oui, il l’a, il l’a toujours eu, d’ailleurs, même avant que cet être vienne. Donc, on ne peut pas dire que parce que c’est possible que c’est fait universellement. On, il y a beaucoup de gens qui n’ont pas bien intégré ce principe, c’est la, c’est la grande majorité sur terre, d’ailleurs. Donc, si on voit la montée du communisme entre autres, qui est une version du satanisme, c’est le satanisme, c’est absolument anti-humain. Donc, c’est plus qu’antiamour, c’est antihumain. Il y a beaucoup de conjugaisons de l’antihumanisme qui ont chacune leur nom et qui ont, ceci, ça a beaucoup d’aspects. Ça pourrait être une série d’entretiens à ce sujet. Donc, nous avons abordé la valeur, l’appréciation, et nous pourrions parler d’argent également. C’est-à-dire que si un être a la faculté de percevoir la valeur de ce qu’il lui est offert, il va payer le juste prix. Donc, si je remarque que la chaise est très belle et qu’il me l’offre à 800 dollars, je vais peut-être dire : « Je suis prêt à te donner 400 », et peut-être qu’il va dire : « Je comprends, mais moi, avec le travail, avec les coûts, je pourrais le faire à 500 », et je pourrais dire : « Oui, ok, peut-être ça vaut 500 », et là, on pourrait s’entendre et découvrir la valeur, et je serais prêt à payer la valeur, a c’est qui est réel. Ok. Tout ça pour dire que si je me présente chez un ébéniste et qu’il me dit : « Cette chaise, elle est 500 dollars », je la regarde, elle est effectivement très belle, très solide, très bien conçue, très bien travaillée, et je peux payer 500 dollars. Non pas ceci ne veut pas dire que je suis riche, mais que je suis capable d’apprécier la valeur qui m’est offerte. Ok. Est-ce que cette capacité d’apprécier fait en sorte que, on, on aura les moyens à ce moment-là de, disons, que au moment présent où on arrive à apprécier peu importe ce que c’est, là, on a aussi les moyens de, que ce soit avec l’argent ou autre chose ? Voilà, qui est une question fantastique. Merci. Donc, effectivement, c’est un peu le cas dans le sens que un être qui reconnaît la valeur là où elle est ne peut pas être pauvre. Hm. Parce qu’il reconnaît la valeur là où elle est. Donc, dans sa vie à lui, dans la vie de l’autre, dans ce que lui-même fait, dans ce que l’autre fait, et se faisant, ces échanges sont révèlent toujours un équilibre, un juste prix, un juste effort, une juste appréciation, et cet équilibre lui permet à la fois de s’enrichir et de laisser l’autre s’enrichir. Hm. Et donc, ceci, c’est absolument opposé au phénomène que nous décrivions plutôt des gens qui veulent voir l’autre perdre pour se voir gagner eux. Mais ceci, c’est de l’illusion parce que ils font le contraire de ce que je viens de décrire, et c’est en reconnaissant la valeur qu’on peut augmenter et acquérir la valeur. Parce que si on la nie, on ne pourra jamais, jamais l’acquérir. Donc, oui, effectivement, un être qui reconnaît la valeur, che, chez l’autre, chez autour de lui, peut s’enrichir. Mais il ne peut pas s’enrichir s’il ne la reconnaît pas, il ne peut que s’appauvrir. Et donc, il y a des gens qui ont beaucoup matériellement, qui ont beaucoup de dollars ou d’unités monétaires, qui semblent très riches, et qui dévaluent tout autour d’eux : « Non, ça, ça vaut rien, c’est de la merde, ça vaut rien, c’est de la merde », et ces gens-là n’ont pas d’appréciation pour ce qu’ils ont, ils n’ont pas de plaisir. Un être donc qui a une grande richesse financière va avoir tendance à ne plus avoir de plaisir à ce qu’il acquiert avec cette très grande richesse financière, et il voudra se tourner vers une autre source de jouissance. Hm. Parce que ce sont des gens qui ne, n’apprécient pas la valeur et qui même nient la valeur, et à ce moment-là, veulent voir l’autre perdre pour se donner l’impression qu’ils gagnent. Hm. Et ça fait des destructeurs de valeurs de tout ce qui est beau et bon dans le monde et dans l’humanité. Oui. Et par rapport à ce qu’on disait tout à l’heure, justement, que lorsqu’on a un être parvient à apprécier réellement la valeur de quelque chose, et donc à ce moment-là, il peut obtenir, par exemple, la chose. Euh, oui. Ce n’est pas nécessairement une question de tout d’un coup avoir plein d’argent, c’est pas une question de quantité d’argent ou quoi que ce soit. Ça, ça n’a pas rapport avec ça. D’ailleurs, ce n’est pas parce que soudainement on est capable de, de reconnaître la valeur que tout à coup on peut se payer tout ce qu’on veut. Non. Mais c’est, ça, mais si on est un être qui apprécie, qui est en faculté d’apprécier la valeur de ce qu’il y a, de ce qui se produit, de ce qu’on lui offre, de ce qu’il, de ce qu’il offre lui-même aussi, parce que ceci, c’est très important, de ne pas nier la valeur de ce que l’on offre, et ceci, c’est très important. Ça, ça éguise la conscience de faire ceci, et ce que ceci signifie, lorsque on dit : « Ah, mais je vais m’éguiser la conscience à reconnaître la valeur que j’offre et que l’autre offre », ceci, c’est la volonté qui décide de faire descendre la lumière de l’Esprit dans un geste d’appréciation qui est juste, qui est intelligent, et qui est objectivement ajusté au réel. Hm. Et c’est ceci, si cet ajustement au réel qui fait que l’être ne perd pas. Ah, oui. Ne pas perdre, ça ne se fait pas en faisant la guerre aux autres pour que eux perdent, non. Ne pas perdre, ça se fait par un savoir très juste de la valeur de ce qui est offert par l’un et par l’autre. À ce moment-là, on peut transiger à la juste valeur de chaque chose, et on ne perd pas. Hm. Donc, le patron va nous dire : « Ah, mais ce weekend, tu vas travailler tout le weekend », et là, on sait combien ça vaut, et on sait que le patron ne payera jamais ce que ça vaut. Hm. Alors, sachant ceci, par exemple, on va le dire au patron : « On va dire, oui, mais cette fois-ci, je dois être payé à la hauteur de ce que ça vaut », et le fait que ceci soit assis sur une réalisation objectivement réelle de la valeur authentique de ce qui, qui est transigé, par exemple, nous donne l’autorité de parler au patron de cette façon et le forcer à obéir. Non pas parce qu’on tape dessus ou qu’on l’engueule ou qu’on lui parle d’une certaine façon sur un certain ton ou des techniques de manipulation du genre, mais bien parce que notre parole est assise sur la réalité objective, et ceci, c’est extraordinairement puissant. Et cette reconnaissance-là de la valeur des choses fait partie de cette connexion à l’objectivement réel qui donne du pouvoir à notre psychisme. Il ne donne pas du pouvoir à notre psychisme en terme de domination et de mise en esclavage, il donne du pouvoir à notre psychisme en relation à une réalité. Donc, et à une prise de conscience, et ceci, c’est très puissant. Donc, apprécier et voir la valeur, non seulement fait descendre l’intelligence de l’esprit dans notre corps et aide notre fusion, mais il donne de la puissance à notre psychisme dans un mouvement qui nous amène à réaliser la grandeur authentique et réelle de nos êtres. Car nos êtres, ils sont extraordinairement grands et magnifiques. Hm. Mais nier leur valeur, ça empêche toute réalisation de cette valeur, et ça fait des gens pauvres. Donc, c’est pourquoi les gens spirituels sont souvent très pauvres. Hm. Parce qu’ils n’ont pas acquis la, l’habitude d’utiliser leur volonté pour agir de manière objectivement intelligente. À la place, ce qu’ils utilisent, c’est une impression d’âme pour leur dire si quelque chose est élégant ou non. Ouais, c’est bien, c’est joli. Mais cela peut très bien ne pas être réel parce que les impressions d’âme reposent sur une connexion avec le plan astral, alors que ce que nous décrivions plutôt repose sur tout sauf une connexion avec le plan astral. Hm. Très intéressant. Très intéressant. Tout ce qui a exploré en soi-même pour commencer, toutes nos réactions, n, la manière dont nous réagissons par rapport à ce qui nous est présenté va nous en dire énormément sur nos propres conditionnements et cetera par rapport à la valeur, par rapport à ça. Oui. Et voir dans quel terme nous, nous avons de la difficulté par exemple à apprécier la valeur d’autrui ou des choses ou peu importe. Je pense, par exemple, on est très friand dans notre société à la recherche du, du, du rabais. Oui. Des des articles rabais. On ne veut pas payer le plein prix. On est toujours en attente. Évidemment, en tant que consommateur, on se fait énormément manipuler, évidemment, par les, par les marchands. C’est très intéressant, ça. Voulez-vous qu’on parle de ça un peu ? Oui. Donc, cette recherche du rabais. Hm. C’est la négation de notre faculté de gagner de l’argent. Ok. Une négation de notre faculté d’avoir les moyens de se payer quelque chose à son plein prix, à son plein prix. C’est ça. Donc, de dire : « Ah, mais je vais attendre le rabais parce que sinon c’est trop cher. » Hm. Trop cher, qu’est-ce que ça veut dire, trop cher ? Hm. Explorons ceci. Ben, ça veut dire que je peux pas me le payer. Est-ce que tu peux pas te le payer ou tu veux pas me le payer ? Bah, un peu les deux. Ah, parce que je gagne pas beaucoup d’argent. Ah, bon. Ah, bon. Ok. Donc, on affirme sa pauvreté. Hm. En recherchant le rabais, mais affirmer sa pauvreté, ce n’est pas apprécier sa valeur authentique et réelle telle qu’elle est. C’est la nier. Donc, on nie sa propre valeur en faisant ceci, et niant sa propre valeur, ben, on ne peut pas bénéficier de sa propre valeur. Mais aussi, il y a des gens qui ont beaucoup d’argent qui recherchent toujours des rabais. Passant, s, bien sûr, il nient leur valeur, il nient la valeur des objets, il nient la valeur tout court. Parce que si on nie la valeur en dedans, on nie la valeur en dehors, et si on nie la valeur en dehors, on nie la valeur en dedans. Ce n’est pas vrai qu’un être va dire : « Ton truc, c’est de la merde, ça ne vaut rien », et que eux sont parfaitement conscients de leur propre valeur authentique et réelle. Hm. Parce qu’ils sont, s’ils sont au diapason de la réalité, ils sont au diapason de la réalité. Oui. Parce que, par exemple, une personne comme je disais tout à l’heure qui aurait de l’argent, mais qui cherche toujours les, à payer moins que le prix affiché, par exemple, elle a beau avoir de l’argent, elle, elle ne parviendra jamais à apprécier et donc vraiment, comment dire, se procurer ce qui lui conviendrait intelligemment, à bénéficier de ce qu’elle se procure. Hm. Hm. également. Ok. Merci pour ces éclairages. C’est Patrick. Ça fait toujours plaisir. Nous espérons que vous avez apprécié cet entretien entre C Patrick et Dominique Jacques. Il y a beaucoup plus à découvrir. Consultez notre site Web à l’aide du lien dans la description de cette vidéo. »
