🧠 1. Les émotions et la charge émotionnelle
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Les émotions sont des réactions énergétiques superficielles ; les sentiments sont des émotions ancrées et durables.
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Une émotion répétée laisse une empreinte dans l’âme, créant un sentiment (ex. : la colère devient haine, la joie devient amour).
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La charge émotionnelle est une accumulation d’énergie émotionnelle (positive ou négative) qui influence nos comportements et nos interactions.
⚡ 2. Polarité et magnétisme
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L’être humain est vu comme un système électromagnétique : le positif (électrique) et le négatif (magnétique) interagissent en permanence.
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Dans les relations, une personne peut décharger son énergie sur une autre ; celle-ci devient alors « réceptrice » (souvent les empathes).
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Cette dynamique peut créer des déséquilibres énergétiques : domination, vampirisme énergétique, fatigue émotionnelle.
💞 3. Les relations humaines et amoureuses
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L’amour sain implique équilibre et autonomie énergétique : chacun doit être complet avant d’unir ses énergies.
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Les relations passionnelles sont souvent déséquilibrées, basées sur des échanges d’énergie excessifs (attirance, dépendance, jalousie).
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Le couple harmonieux repose sur une fusion maîtrisée, sans perte d’identité ; chaque partenaire doit pouvoir exister seul et ensemble.
🌀 4. Le triangle de Karpman (bourreau – victime – sauveur)
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Ce schéma décrit une rotation des rôles émotionnels dans les relations : chacun peut tour à tour dominer, subir ou vouloir sauver l’autre.
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En sortir suppose de reprendre son autonomie émotionnelle et de poser des frontières claires.
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Les conflits de couple (même banals) sont des micro-manifestations de ce triangle.
🌌 5. Magnétisme et énergie vitale
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Le magnétisme curatif est évoqué comme une transmission d’énergie vitale (électromagnétique) par les mains, la pensée ou la présence.
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Référence à Mesmer et au « magnétisme animal » : l’idée que tout être vivant rayonne une énergie pouvant influencer autrui.
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Certains phénomènes (magnétisme, intuition, empathie, influence à distance) sont discutés entre croyance, expérience personnelle et effet placebo.
🔁 6. Équilibre émotionnel et spirituel
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La clé est la gestion consciente de la charge émotionnelle : ne pas se laisser submerger, ni manipuler.
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Il faut cultiver l’intuition, la sérénité et la responsabilité émotionnelle.
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L’objectif est d’arriver à un échange énergétique équilibré dans ses relations et dans sa propre vie intérieure.
La charge émotionnelle et les dynamiques énergétiques dans les relations
Khan Solaris définit la charge émotionnelle comme l’énergie qui se transmet entre individus lors de leurs échanges. Il distingue d’abord nettement émotion et sentiment : l’émotion est immédiate et superficielle, le sentiment est ancré dans la durée par la répétition des émotions. Autrement dit, on vit une émotion (joie, colère passagère, etc.), mais on ressent un sentiment (amour, haine durable) lorsqu’un même état émotionnel se répète et laisse une empreinte intérieure. Par exemple, la colère isolée est une émotion, alors que la colère répétée se mue en haine – un véritable sentiment. De même, Khan Solaris note que la passion est une émotion intense, tandis que l’amour (avec un grand A) est un sentiment stable.
Dans les relations humaines, cette charge émotionnelle influe considérablement sur le climat et le bien-être des partenaires. On observe souvent qu’« on sent une fatigue quand on côtoie certaines personnes ». Lorsqu’un projet en commun s’effondre (par exemple préparer une quiche sans avoir tous les ingrédients), l’énergie positive accumulée retombe brutalement. Un intervenant illustre ce cas banal : le niveau d’enthousiasme monte (« Je suis content de faire la quiche »), puis on annonce qu’il manque la crème. « La bulle pète et c’est la gamelle » : la colère éclate et la personne en face en pâtit. Ces « pétages de plomb » courts sont normaux, mais si la même dynamique se répète chroniquement, elle devient inquiétante. En effet, sous l’effet de la charge émotionnelle négative, on a tendance à rejeter sur l’autre la responsabilité de nos frustrations (« Le projet tombe à l’eau, on est dégoûté… et si l’autre y est pour quelque chose on lui met ça sur le dos »). Ainsi les relations peuvent vite être marquées par des conflits passagers (passant rapidement) ou chroniques (toxiques).
Dans cette perspective énergétique, chaque personne possède des polarités positive et négative. Khan Solaris compare l’énergie émotionnelle à un champ électromagnétique : quand l’un prend l’ascendant sur l’autre, il émet du pôle « plus » et submerge l’autre en polarité « moins ». L’autre, en empathie, reçoit alors toute cette charge négative et se sent dominé. À l’inverse, deux personnes en harmonie (ou « consonance ») se trouvent sur la même longueur d’onde énergique : leurs échanges d’énergie montent progressivement de manière régulière et équilibrée. Un intervenant illustre ce mode dynamique comme un échange infini en ping-pong d’énergie positive partagée, nourri par le respect mutuel. Mais si les énergies ne concordent pas, c’est la dissonance : chaque polarité positive attaque l’autre, provoquant des « décharges » dans leur pôle négatif respectif, nourrissant colère et agressivité. Ce duel énergétique aboutit à des conflits ouverts. Khan Solaris mentionne même le phénomène de vampirisme émotionnel (ou énergétique) : certaines personnes en difficulté ne parviennent pas à recharger leur propre énergie et vont inconsciemment « s’approprier » celle des autres pour se nourrir.
Pour naviguer ces échanges subtils, la sensibilité et l’intelligence intuitive jouent un rôle clé. Être très sensible permet de ressentir finement les humeurs d’autrui, mais cela crée une « carapace fragile » qui laisse entrer les influences extérieures. Khan Solaris rappelle qu’il peut être utile de faire confiance à son ressenti instinctif : parfois on perçoit aussitôt qu’un contact ne « passe pas », et finalement « ça se vérifie ». Enfin, l’indépendance émotionnelle (ou autonomie énergétique) est cruciale pour se protéger. Il insiste sur la nécessité d’établir des limites et de prendre du recul face à une personne toxique : « la seule manière de se protéger, c’est d’établir une distance stratégique… de recharger ses batteries… et ne pas lâcher sa charge positive ». En pratique, cela signifie se ménager des moments pour soi, refuser de porter le poids émotionnel de l’autre, et restaurer son équilibre avant de renouer le lien.
Dans la vidéo, plusieurs exemples concrets illustrent ces principes. Le couple est largement évoqué. Il est noté que la plupart des partenaires vivent des « petits clashs » sans gravité : une dispute brève passe rapidement et le couple se réconcilie dans l’ensemble. En revanche, lorsque l’un tente systématiquement d’écraser l’autre (instaurant une domination émotionnelle permanente), la relation bascule dans un schéma malsain. Un autre concept énergétique appliqué au couple est celui du sentiment amoureux, décrit comme une zone de fusion d’énergie entre deux êtres. Deux polarités (positive et négative) se combinent alors comme un « moteur nucléaire » où l’énergie est partagée. Mais pour que cet échange soit stable, chacun doit avoir développé son autonomie énergétique : si l’un des partenaires « s’appuie » trop sur l’autre (comme un Autre debout que B supporte), B s’effondre sans l’aide d’A. Cela souligne l’importance d’« être debout chacun de son côté » avant de se rejoindre, afin que ni l’un ni l’autre ne s’épuise en cours de route.
Enfin, Khan Solaris évoque le triangle de Karpman (bourreau–victime–sauveur) pour illustrer ces dynamiques de charge émotionnelle. En situation conflictuelle, trois rôles s’enchaînent : le bourreau impose sa charge positive pour dominer, la victime en souffre et se retrouve submergée (charge négative), puis cette dernière finit par contre-attaquer (« se plaindre pour regagner du pouvoir ») et se transforme en sauveur vis-à-vis de l’ancien bourreau. Ce renversement perpétuel (l’ancien bourreau devient à son tour victime, etc.) est typique de l’engrenage émotionnel : la personne qui cherchait à aider (« sauveur ») finit parfois par éprouver à son tour de l’agressivité et bascule en bourreau, et ainsi de suite. Ce cycle vicieux montre bien que sans conscience énergétique et sans poser ses limites, on peut facilement “tourner en bourreau et victime” indéfiniment.
En somme, la charge émotionnelle est présentée comme une énergie relationnelle vitale qui peut unir ou diviser. Dans les échanges (couple, amis, collègues…), la manière dont on reçoit et renvoie cette énergie – en harmonie ou en conflit – détermine l’équilibre du lien. Une bonne compréhension des émotions (émotion vs sentiment), de nos polarités intérieures et de nos limites personnelles, alliée à l’écoute de notre intuition, est présentée par Khan Solaris comme la clé pour naviguer sainement ces interactions énergétiques.
Sources : Extraits de la transcription de l’émission «La Charge émotionnelle – Le Magnétisme Animal» animée par Khan Solaris. Chaque citation renvoie aux propos des intervenants dans la vidéo.









