2 – Relations amoureuses : L’autre peut-il être la source de ma joie ou de ma tristesse ?

on interprète le monde depuis

nos perceptions sensorielle 

créant une image du monde 

quand c’est agréable on l’aime

si l’image change il faut maintenir

un effort de volonté pour continuer a l’aimer

 

 

[su_spoiler]

c’est une question intéressante la

question de l’autre parce qu’en fait

c’est

une question qui nous renvoie toujours à

nous-mêmes

tout le temps

ça me fait tout de suite penser à

aucun rapport mais enfin si c’est un

petit rapport quand même

la question de

des fois il y a des il y a des

chercheurs qui désasrophysiciens par

exemple qui cherchent de la vie ailleurs

et quand on cherche de la vie ailleurs

en général il y a plein de concepts qui

viennent sur qu’est-ce qu’on va trouver

ailleurs comme comme forme de vie

et cette question de

l’autre de l’autre forme de vie en fait

elle nous renvoie vraiment à

qu’est-ce qu’on cherche et donc quand on

va en relation avec les autres

déjà ça nous montre un petit peu

qu’est-ce qu’on cherche qu’est-ce qu’on

veut trouver sachant que quand on pose

la question sur l’autre

évidemment pour un humain l’autre c’est

un humain quoi forcément enfin comme on

est identifié à notre espèce en général

on pense comme ça mais moi quand on

parle de l’autre je pense tout de suite

à toutes les formes

[Musique]

et ce qui est intéressant c’est que

chaque forme qu’on appelle autre

si on parle un peu du point de vue

absolu c’est une manifestation de la

conscience qui prend cet aspect qui

prend cette forme

et

ce qui est intéressant c’est que

comme cette forme nous renvoie

nous-mêmes

l’autre disparaît

il y a plus d’autres

mais un entretien j’ai pu voir que en

fait

l’autre par exemple qui est souvent le

support de du chemin spirituel pouvait

prendre énormément de formes par exemple

j’ai rencontré il y a pas qu’un il y a

pas très longtemps j’ai rencontré

quelqu’un son chemin spirituel c’était

les oiseaux donc l’autre pour lui c’est

l’observation des oiseaux et la

réalisation du Soi est passée par

l’observation des oiseaux par exemple

il y en a ça va être ça va être des

objets des gens qui sont plus dans

l’artisanat par exemple l’autre ça va

être ça va être un objet que qu’on

appelle

inanimé alors qu’en fait c’est animé au

niveau atomique même subatomique

et puis il y a aussi des gens qui

passent par les plantes etc

et donc la question que tu posais

c’était l’autre peut-il être à l’origine

de notre joie ou de notre tristesse

ça c’est une illusion c’est ce qu’on

appelle la lila en Inde c’est le jeudi

20 le jeu qui va s’amuser

exactement comme un enfant s’amuse à

faire des des mises en situation avec

plein de jouets la conscience absolue

elle fait la même chose elle va s’amuser

à faire des mises en situation avec

plein de formes et plein d’être pour te

ramener à ce que tu es et donc

et c’est infini il peut y avoir plein de

situations plein d’autres etc et donc

dans ces mises en scène

on a l’impression mais c’est qu’une

impression que l’autre peut être à

l’origine de notre joie ou de notre

tristesse alors qu’en réalité c’est

complètement faux comme le disait très

bien siddhartag otama qu’on appelle

Bouddha et en fait Bouddha il y en a eu

plein Bouddha ça veut dire éveiller il y

en a eu énormément mais bon sida tag

otama et disait bien que par soi-même en

vérité on crée la souffrance et par

soi-même en vérité on s’en libère et

donc personne

n’est à l’origine de notre souffrance je

prends l’exemple souvent de la colère

les gens disent

tu me mets en colère etc ou je sais plus

ce que ouais c’est ça des formulations

comme ça alors qu’en réalité c’est pas

vrai c’est nous-mêmes qui nous mettons

en colère tout seul

on peut vivre la même situation

dans un échange avec quelqu’un selon la

personne qui vit ça va pas du tout être

pareil

donc en réalité

non l’autre ne peut pas

[Musique]

quand je dis l’autre c’est l’autre d’une

manière vaste en fait ne peut pas être à

l’origine de notre joie ou notre colère

et si on va encore plus loin

on va utiliser ça justement

pour se rendre compte qu’à chaque fois

qu’intérieurement ça bouge

émotionnellement dans une relation dans

une interaction avec l’autre

on va pouvoir aller voir ça

pour voir ce que ça nous révèle comme

croyance limitante à propos de

nous-mêmes

donc en fait l’autre on pourrait dire

est l’outil parfait pour nous révéler à

nous-mêmes quoi il pourra dire ça comme

ça donc il y a deux outils il y a

l’autre il y a une interaction avec

l’autre et il y a aussi le corps le

corps physique qui ne mange jamais qui

va toujours révéler

par le biais de pleurs de secousses ou

même de cris des fois j’ai une salle de

tremblements etc il va toujours révéler

là où est la croyance limitante

dans l’interaction

avec l’autre et donc c’est quand

l’émotion va remonter on va pouvoir s’en

rendre compte

qu’elle était la croyance derrière et

pouvoir se libérer donc l’interaction

avec l’autre en fait finalement le

chemin spirituel c’est quand même aussi

beaucoup

[Musique]

la rencontre avec avec l’altérité comme

on dit en science qui nous ramène à

lui-même quoi

qui nous renvoie à lui tout le temps

comme une sorte de déco quoi

de toute façon tant qu’il y a

identification

à la multiplicité des objets alors c’est

vrai qu’il semblerait qu’il y ait des

objets il semblerait bien ça comme ça

parce qu’on passe quand même à travers

le prisme

d’outils qui sont eux-mêmes des objets

j’entends par outils les 5 sens dans un

premier temps et certains sens un peu

plus subtil mais qui appartiennent quand

même relatif donc ils sont assez proches

de ce qui rentre en manifestation tant

qu’on passe par ce prisme là on est

identifié évidemment aux objets donc aux

autres voilà donc on voit des

manifestations on voit des objets si on

pousse les choses un peu plus loin et

qu’on revient entre guillemets avec

cette attention

sur soi donc on se recentre au niveau au

niveau du cœur

c’est pour ça que ça va plus loin on

peut à partir de la vivre pleinement le

fait que

on est déjà puisque on revient sur là où

c’est pas localisable là on s’aperçoit

qu’il y a pas d’objets

donc du coup il y a plus

d’identification il y a plus d’autres

il y a simplement le soir uniquement le

soir et mais c’est ce qui donne

l’impression qu’il y a tout ça c’est

vraiment cette espèce de de filtrage et

d’identification d’histoire racontée par

les entre autres les cinq sens c’est eux

qui à un moment donné définissent aussi

tout ça parce que si on va plus loin et

qu’on reste justement sur cela sur ce

qui n’est pas localisable il n’y a pas

d’objet

ça là c’est non c’est sans forme tout ça

en fait donc si on arrive à prendre

conscience de ça dès le début

donc là on remonte le fil dès le départ

à ce point remonte le fil comme disait

la madame Marcy et à partir de là il y a

un peu moins de problèmes de

s’identifier à quelque chose qui

rendrait heureux ou malheureux au

contraire ça serait toujours une espèce

de joie c’est un terme c’est un mot mais

quelque chose de totalement équanime en

permanence en permanence et à partir de

là effectivement il y a plus d’autres il

y a plus d’hommes il y a plus de femmes

il y a plus d’objets

on est on est

c’est pour pousser les choses encore un

peu plus loin

ça c’est difficile à appréhender mais

c’est un sujet

d’introspection en fait qui est assez

intéressant c’est de regarder comment

c’est à la source de nous-même et à la

source de nous-mêmes

automatiquement on va pas chercher dans

les pensées si je demande avec quelqu’un

va voir la source de toi-même il y a

plusieurs façons de le dire on peut dire

quel est le goût de la vie quel est le

plus intime de soi-même etc enfin il y a

plein de questions de plein de façons de

se poser la question

et là en fait il y a c’est pas dans la

pensée qu’on va chercher c’est pas dans

la sensation et on se rend compte qu’il

y a juste une présence

sans forme

et quand cette présence s’en forme elle

est conscientisée et reconnue

ben après automatiquement elle se

reconnaît à travers toutes les formes

comme si c’était

comment dire ça

c’est très difficile à expliquer mais

c’est

la vie n’est pas une forme fondamentale

exactement

d’ailleurs c’est pour ça qu’on dit des

formes de vie

la vie peut prendre toutes les formes

mais ce n’est pas une forme

fondamentalement la vie avec une

majuscule n’est pas n’est pas une forme

et réaliser le soi c’est aussi réaliser

la vie

en fait le choix en tant que soi avec un

grand S

n’a pas besoin d’être dans une

comment je pourrais dire un scénario ou

un acte de manifestation d’objets

ça c’est simplement pour continuer à

jouer un semblant d’illusion semblant de

Maya pour justement il semblerait

expérimenter des choses et se rappeler

justement que l’on est ça ce soit avec

un grand S si on part de cette absolue

constamment pour ça que on parle de

remontée à chaque fois en un moment en

amont en amont

c’est justement pour que les les gens

les chercheurs

conscientisent vraiment que en tant que

soi il y a que le Soi et ça paraît

bizarre parce que en vérité il y a du

coup pas d’expérience pas

d’identification pas de manifestation

c’est simplement quelque chose de

totalement un c’est un ça bouge pas ça

change pas donc tout ça même mais c’est

vraiment des apparences

mais c’est aussi il semblerait à travers

ses apparences qu’on peut à nouveau se

rappeler qu’il en est donc ça fait

partie du jeu c’est ça la Maya les Lila

du Seigneur

on joue quoi

la conscience c’est merveille

d’elle-même en permanence

pas oublier que à chaque fois quand on

emploie des termes et des mots des

phrases quand on structure des phrases

pour

entre guillemets tenter d’expliquer

quelque chose quand on nous pose des

questions il faut remettre les choses

vraiment dans le contexte de tout ça ce

sont que des mots et des phrases donc

aussi beau soit les mots employés aussi

belles sur les poésies on ne peut pas en

fait expliquer fondamentalement et

définir le soi ce n’est pas possible ça

ne peut être que vécu intérieurement

c’est tout

 

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