on interprète le monde depuis
nos perceptions sensorielle
créant une image du monde
quand c’est agréable on l’aime
si l’image change il faut maintenir
un effort de volonté pour continuer a l’aimer
[su_spoiler]
c’est une question intéressante la
question de l’autre parce qu’en fait
c’est
une question qui nous renvoie toujours à
nous-mêmes
tout le temps
ça me fait tout de suite penser à
aucun rapport mais enfin si c’est un
petit rapport quand même
la question de
des fois il y a des il y a des
chercheurs qui désasrophysiciens par
exemple qui cherchent de la vie ailleurs
et quand on cherche de la vie ailleurs
en général il y a plein de concepts qui
viennent sur qu’est-ce qu’on va trouver
ailleurs comme comme forme de vie
et cette question de
l’autre de l’autre forme de vie en fait
elle nous renvoie vraiment à
qu’est-ce qu’on cherche et donc quand on
va en relation avec les autres
déjà ça nous montre un petit peu
qu’est-ce qu’on cherche qu’est-ce qu’on
veut trouver sachant que quand on pose
la question sur l’autre
évidemment pour un humain l’autre c’est
un humain quoi forcément enfin comme on
est identifié à notre espèce en général
on pense comme ça mais moi quand on
parle de l’autre je pense tout de suite
à toutes les formes
[Musique]
et ce qui est intéressant c’est que
chaque forme qu’on appelle autre
si on parle un peu du point de vue
absolu c’est une manifestation de la
conscience qui prend cet aspect qui
prend cette forme
et
ce qui est intéressant c’est que
comme cette forme nous renvoie
nous-mêmes
l’autre disparaît
il y a plus d’autres
mais un entretien j’ai pu voir que en
fait
l’autre par exemple qui est souvent le
support de du chemin spirituel pouvait
prendre énormément de formes par exemple
j’ai rencontré il y a pas qu’un il y a
pas très longtemps j’ai rencontré
quelqu’un son chemin spirituel c’était
les oiseaux donc l’autre pour lui c’est
l’observation des oiseaux et la
réalisation du Soi est passée par
l’observation des oiseaux par exemple
il y en a ça va être ça va être des
objets des gens qui sont plus dans
l’artisanat par exemple l’autre ça va
être ça va être un objet que qu’on
appelle
inanimé alors qu’en fait c’est animé au
niveau atomique même subatomique
et puis il y a aussi des gens qui
passent par les plantes etc
et donc la question que tu posais
c’était l’autre peut-il être à l’origine
de notre joie ou de notre tristesse
ça c’est une illusion c’est ce qu’on
appelle la lila en Inde c’est le jeudi
20 le jeu qui va s’amuser
exactement comme un enfant s’amuse à
faire des des mises en situation avec
plein de jouets la conscience absolue
elle fait la même chose elle va s’amuser
à faire des mises en situation avec
plein de formes et plein d’être pour te
ramener à ce que tu es et donc
et c’est infini il peut y avoir plein de
situations plein d’autres etc et donc
dans ces mises en scène
on a l’impression mais c’est qu’une
impression que l’autre peut être à
l’origine de notre joie ou de notre
tristesse alors qu’en réalité c’est
complètement faux comme le disait très
bien siddhartag otama qu’on appelle
Bouddha et en fait Bouddha il y en a eu
plein Bouddha ça veut dire éveiller il y
en a eu énormément mais bon sida tag
otama et disait bien que par soi-même en
vérité on crée la souffrance et par
soi-même en vérité on s’en libère et
donc personne
n’est à l’origine de notre souffrance je
prends l’exemple souvent de la colère
les gens disent
tu me mets en colère etc ou je sais plus
ce que ouais c’est ça des formulations
comme ça alors qu’en réalité c’est pas
vrai c’est nous-mêmes qui nous mettons
en colère tout seul
on peut vivre la même situation
dans un échange avec quelqu’un selon la
personne qui vit ça va pas du tout être
pareil
donc en réalité
non l’autre ne peut pas
[Musique]
quand je dis l’autre c’est l’autre d’une
manière vaste en fait ne peut pas être à
l’origine de notre joie ou notre colère
et si on va encore plus loin
on va utiliser ça justement
pour se rendre compte qu’à chaque fois
qu’intérieurement ça bouge
émotionnellement dans une relation dans
une interaction avec l’autre
on va pouvoir aller voir ça
pour voir ce que ça nous révèle comme
croyance limitante à propos de
nous-mêmes
donc en fait l’autre on pourrait dire
est l’outil parfait pour nous révéler à
nous-mêmes quoi il pourra dire ça comme
ça donc il y a deux outils il y a
l’autre il y a une interaction avec
l’autre et il y a aussi le corps le
corps physique qui ne mange jamais qui
va toujours révéler
par le biais de pleurs de secousses ou
même de cris des fois j’ai une salle de
tremblements etc il va toujours révéler
là où est la croyance limitante
dans l’interaction
avec l’autre et donc c’est quand
l’émotion va remonter on va pouvoir s’en
rendre compte
qu’elle était la croyance derrière et
pouvoir se libérer donc l’interaction
avec l’autre en fait finalement le
chemin spirituel c’est quand même aussi
beaucoup
[Musique]
la rencontre avec avec l’altérité comme
on dit en science qui nous ramène à
lui-même quoi
qui nous renvoie à lui tout le temps
comme une sorte de déco quoi
de toute façon tant qu’il y a
identification
à la multiplicité des objets alors c’est
vrai qu’il semblerait qu’il y ait des
objets il semblerait bien ça comme ça
parce qu’on passe quand même à travers
le prisme
d’outils qui sont eux-mêmes des objets
j’entends par outils les 5 sens dans un
premier temps et certains sens un peu
plus subtil mais qui appartiennent quand
même relatif donc ils sont assez proches
de ce qui rentre en manifestation tant
qu’on passe par ce prisme là on est
identifié évidemment aux objets donc aux
autres voilà donc on voit des
manifestations on voit des objets si on
pousse les choses un peu plus loin et
qu’on revient entre guillemets avec
cette attention
sur soi donc on se recentre au niveau au
niveau du cœur
c’est pour ça que ça va plus loin on
peut à partir de la vivre pleinement le
fait que
on est déjà puisque on revient sur là où
c’est pas localisable là on s’aperçoit
qu’il y a pas d’objets
donc du coup il y a plus
d’identification il y a plus d’autres
il y a simplement le soir uniquement le
soir et mais c’est ce qui donne
l’impression qu’il y a tout ça c’est
vraiment cette espèce de de filtrage et
d’identification d’histoire racontée par
les entre autres les cinq sens c’est eux
qui à un moment donné définissent aussi
tout ça parce que si on va plus loin et
qu’on reste justement sur cela sur ce
qui n’est pas localisable il n’y a pas
d’objet
ça là c’est non c’est sans forme tout ça
en fait donc si on arrive à prendre
conscience de ça dès le début
donc là on remonte le fil dès le départ
à ce point remonte le fil comme disait
la madame Marcy et à partir de là il y a
un peu moins de problèmes de
s’identifier à quelque chose qui
rendrait heureux ou malheureux au
contraire ça serait toujours une espèce
de joie c’est un terme c’est un mot mais
quelque chose de totalement équanime en
permanence en permanence et à partir de
là effectivement il y a plus d’autres il
y a plus d’hommes il y a plus de femmes
il y a plus d’objets
on est on est
c’est pour pousser les choses encore un
peu plus loin
ça c’est difficile à appréhender mais
c’est un sujet
d’introspection en fait qui est assez
intéressant c’est de regarder comment
c’est à la source de nous-même et à la
source de nous-mêmes
automatiquement on va pas chercher dans
les pensées si je demande avec quelqu’un
va voir la source de toi-même il y a
plusieurs façons de le dire on peut dire
quel est le goût de la vie quel est le
plus intime de soi-même etc enfin il y a
plein de questions de plein de façons de
se poser la question
et là en fait il y a c’est pas dans la
pensée qu’on va chercher c’est pas dans
la sensation et on se rend compte qu’il
y a juste une présence
sans forme
et quand cette présence s’en forme elle
est conscientisée et reconnue
ben après automatiquement elle se
reconnaît à travers toutes les formes
comme si c’était
comment dire ça
c’est très difficile à expliquer mais
c’est
la vie n’est pas une forme fondamentale
exactement
d’ailleurs c’est pour ça qu’on dit des
formes de vie
la vie peut prendre toutes les formes
mais ce n’est pas une forme
fondamentalement la vie avec une
majuscule n’est pas n’est pas une forme
et réaliser le soi c’est aussi réaliser
la vie
en fait le choix en tant que soi avec un
grand S
n’a pas besoin d’être dans une
comment je pourrais dire un scénario ou
un acte de manifestation d’objets
ça c’est simplement pour continuer à
jouer un semblant d’illusion semblant de
Maya pour justement il semblerait
expérimenter des choses et se rappeler
justement que l’on est ça ce soit avec
un grand S si on part de cette absolue
constamment pour ça que on parle de
remontée à chaque fois en un moment en
amont en amont
c’est justement pour que les les gens
les chercheurs
conscientisent vraiment que en tant que
soi il y a que le Soi et ça paraît
bizarre parce que en vérité il y a du
coup pas d’expérience pas
d’identification pas de manifestation
c’est simplement quelque chose de
totalement un c’est un ça bouge pas ça
change pas donc tout ça même mais c’est
vraiment des apparences
mais c’est aussi il semblerait à travers
ses apparences qu’on peut à nouveau se
rappeler qu’il en est donc ça fait
partie du jeu c’est ça la Maya les Lila
du Seigneur
on joue quoi
la conscience c’est merveille
d’elle-même en permanence
pas oublier que à chaque fois quand on
emploie des termes et des mots des
phrases quand on structure des phrases
pour
entre guillemets tenter d’expliquer
quelque chose quand on nous pose des
questions il faut remettre les choses
vraiment dans le contexte de tout ça ce
sont que des mots et des phrases donc
aussi beau soit les mots employés aussi
belles sur les poésies on ne peut pas en
fait expliquer fondamentalement et
définir le soi ce n’est pas possible ça
ne peut être que vécu intérieurement
c’est tout
caché[/su_spoiler]