La qualité de notre vie est déterminée
par la qualité de nos émotions
on attends souvent
une situation une personne
en agissant ainsi
on crée un bonheur conditionnel
pour résultat éphémère.
Choisir l’émotion qu’on veut vivre au quotidien
plutôt celle qu’on vivra demain
chaque matin choisir d’entretenir
une émotion positive
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La qualité de notre vie est déterminée
par la qualité de nos émotions. Nous
nous sentons souvent impuissants face à aux
émotions intenses, négatives qui influencent
notre état d’esprit et notre comportement
beaucoup plus de ce que l’on aimerait.
Mais si nous apprenons à les accueillir telles
qu’elles sont, et ensuite à lâcher prise,
si nous apprenons à moins nous identifier avec
elles en nous rappelant régulièrement que nous
ne sommes pas nos émotions, nous pouvons
petit à petit les transformer dans une
boussole utile à nous orienter dans la vie,
nous pouvons apprendre à changer nous-mêmes,
ou changer notre environnement, pour
cultiver davantage les émotions positives.
Et améliorer ainsi la qualité de notre vie.
Mind Parachutes, à chaque idée des
nouveaux horizons
Maîtrisez vos émotions
de Thibault Meurisse
Dans son livre « Maîtrisez
vos émotions », Thibault Meurisse explique ce
que sont les émotions, ce qui les influence,
comment nous pouvons les changer, et comment nous
pouvons utiliser nos émotions pour grandir.
Les émotions contribuent au système de survie
que l’être humain a construit tout au long de
son évolution. Les émotions négatives nous
signalent une situation ou un comportement
de danger ; l’inconfort généré par ces sensations
nous pousse à nous éloigner de cette situation,
et à faire attention à ne pas nous retrouver
dans une situation comparable dans le futur.
Les émotions positives nous signalent
au contraire une situation agréable,
qu’il serait bien de répéter.
Toujours pour des raisons de survie,
notre cerveau a appris à donner un poids plus fort
aux émotions négatives qu’aux positives. Cela se
comprend facilement : si poussé par la soif un
homme préhistorique se retrouvait au bord d’un
ruisseau pour boire, et voyait un prédateur à
proximité, il valait beaucoup mieux pour des
raisons de survie prêter plus d’attention à la
peur de finir victime du prédateur et s’en fuir,
qu’au plaisir d’une bonne gorgée d’eau
et de rester au bord du ruisseau.
Même si dans le monde d’aujourd’hui nous ne sommes
pas confrontés quotidiennement à des risques
mortels, notre cerveau et nos réflexes n’ont
pas beaucoup changé par rapport à nos ancêtres.
Il reste constamment attentif aux risques
potentiels, et il prête beaucoup plus d’attention
aux événements négatifs que positifs.
Puisque notre cerveau n’est pas conçu pour
nous rendre heureux, mais pour assurer notre
survie, si nous souhaitons améliorer les émotions
que nous ressentons dans notre quotidien nous
devons nous occuper activement de nos émotions,
nous devons apprendre à les maîtriser.
Concernant le bonheur, nous adoptons souvent une
logique de « un jour » je serai heureux : une fois
que j’aurais mon diplôme, une fois que j’aurais
tel travail, une fois que j’aurai une famille,
alors je serai heureux. Mais cela est une autre
illusion du cerveau : en réalité, nous allons
très vite nous adapter à toute nouvelle situation,
et revenir à notre état habituel.
Après quelques semaines ou quelques
mois d’euphorie d’avoir finalement ce que l’on
cherchait, notre quotidien reprend le dessus.
C’est pour cette raison que, afin d’améliorer
durablement la qualité de notre vie, il est
beaucoup plus pertinent de chercher à améliorer
la qualité de nos émotions dans le quotidien,
plutôt que de rechercher des grands pics
ponctuels qui ne vont pas durer longtemps.
Le premier pas à prendre est de réaliser
que nos émotions sont passagères et que,
une fois leur rôle rempli, elles vont disparaître.
Les émotions peuvent ne pas être agréables,
mais elles ne sont pas mauvaises ou inutiles
pour autant. Elles servent à nous signaler
qu’une situation représente un risque, et
que nous devons faire quelque chose pour
l’éviter et prendre de la distance.
Deux des manières typiques de réagir aux
émotions négatives sont de vouloir les
ignorer, ou de nous identifier à elles.
Ces deux approches ne marchent pas :
* Essayer d’ignorer une émotion parce
qu’elle est désagréable n’aide pas
du tout. Dans ce, cas en effet,
nous sommes en train d’ignorer le message d’alerte
que l’émotion nous envoie, nous n’allons pas
prendre des mesures protectives. Par conséquent
l’émotion va augmenter d’intensité jusqu’au
moment où nous ne pouvons plus l’ignorer.
* Nous identifier à l’émotion est aussi une
approche erronée. Nous disons par exemple : « je
suis triste », ou « je suis stressée », ce qui
nous incite à ajouter une couche d’interprétation
qui consiste à penser qu’il n’est pas bien d’être
triste ou stressé, ou énervé ou tout autre émotion
négative. Mais nous ne sommes pas nos émotions :
les émotions n’ont qu’un rôle de messager. Une
fois que nous avons entendu l’alerte, et pris
les mesures adéquates, l’émotion disparaît. C’est
la couche d’interprétation supplémentaire, le fait
de nous identifier avec l’émotion qui empêche
à l’émotion de se dissoudre, et en augmente
la durée de manière très significative.
Afin de cultiver des émotions plus positives,
il est utile de connaître les éléments qui
influencent nos émotions, et voir comment nous
pouvons agir sur eux pour faciliter l’émergence
des émotions positives dans notre quotidien.
Le premier type d’éléments est
d’ordre physiologique.
Un facteur qui a un impact très fort sur la
qualité de nos émotions, et qui est souvent
ignoré, est le sommeil. Le manque de sommeil
est à l’origine de mauvaise humeur, d’incapacité
à se concentrer ou à rester à l’écoute, et de
difficulté à gérer les sensations négatives.
J’ai expérimenté personnellement l’effet
du sommeil, ou plutôt du manque de sommeil,
dans mon propre quotidien. Dans mon travail
précédent, je me retrouvais souvent dans
des situations stressantes. Parfois, le soir,
j’avais encore un niveau d’adrénaline élevé,
et j’avais du mal à m’endormir.
Le lendemain, suite à une nuit trop courte,
le niveau de stress augmentait encore d’un cran.
Les premiers mois, je pensais que la sensation de
mauvaise humeur et de patience limitée étaient
liées au niveau élevé de stress du travail.
Par la suite, je me suis rendu compte que
la boule que je ressentais au niveau de
la poitrine n’était pas du stress, mais bien de
la fatigue. En apprenant à me coucher plus tôt,
et à dormir 7 ou 8 heures par nuit toute la
semaine, les sensations désagréables et le
stress ont beaucoup diminué, et mon humeur
quotidienne s’est beaucoup améliorée !!
Afin d’améliorer la qualité du sommeil, il
est utile d’instaurer des rituels du soir
avant de se coucher qui permet de réduire
l’énergie et calmer l’esprit le soir après
dîner. Il est aussi recommandé d’éviter
l’exposition aux écrans, dont la lumière
altère le rythme naturel de veille-sommeil.
Un deuxième élément physiologique qui impacte
beaucoup notre bien-être émotionnel est notre
posture corporelle. Nous connaissons très bien
les impacts que notre état d’esprit peut avoir
sur notre manière de bouger, sur nos postures.
Quand nous croisons quelqu’un dans la rue,
nous arrivons très vite à reconnaître son
état émotionnel d’après sa manière de marcher, et
l’expression de son visage. Nous savons facilement
si cette personne est triste, enthousiaste,
énervée, juste en regardant ses mouvements.
Si d’un côté notre état d’esprit influence notre
posture corporelle, l’inverse est vrai aussi.
La posture de notre corps, notre manière de bouger
influence nos émotions. Amy Cuddy, auteure du
livre « Montrez-leur qui vous êtes », a montré
scientifiquement les effets que les postures de
puissance peuvent avoir sur notre état d’esprit,
et elle recommande d’adopter ces positions pendant
une à 2 minutes pour changer instantanément l’état
émotionnel dans lequel nous nous trouvons. Si vous
ne connaissez pas ces postures, je vous invite à
voir la vidéo que j’ai réalisée sur ce livre.
Un dernier élément qui à un énorme impact
sur nos émotions est la respiration. Des
disciplines orientales comme le yoga insistent
beaucoup sur la puissance de la respiration
afin de maîtriser nos émotions. Par exemple, une
respiration plus lente et profonde, avec 8 cycles
respiratoires par minute, a un effet immédiat
pour réduire l’anxiété ou le stress. A quatre
cycles respiratoires par minute, les capacités
d’attention augmentent significativement,
avec une meilleure clarté visuelle et une
plus forte sensibilité corporelle.
Il existe beaucoup d’exercices de respiration
différents, qui permettent de réduire le stress,
d’augmenter l’énergie, de faciliter
la concentration. N’hésitez pas à
explorer la puissance de la respiration.
Le deuxième type d’éléments qui influencent nos
émotions sont liés à nos pensées que
nous cultivons, et aux mots que nous
utilisons de manière régulière. Le poète
Ralph Waldo Emerson a écrit : on devient
ce à quoi on pense toute la journée.
Afin d’utiliser la puissance de la pensée
à notre avantage, nous devons canaliser nos
pensées vers les choses et les émotions que
nous voulons cultiver dans notre vie, et non
pas vers ce que nous ne voulons pas.
Deux habitudes qui peuvent avoir une énorme
influence sur votre état émotif sont la méditation
et la visualisation. En méditation, la tendance
de notre esprit à sauter d’un flux de pensées
à un autre, sans jamais s’arrêter, est souvent
appelée l’esprit du singe. Comme les singes qui
sautent d’une branche d’un arbre à une autre, sans
relâche, notre esprit saute d’une idée à l’autre,
d’une pensée à l’autre, sans jamais se reposer.
L’exercice de la méditation nous aide à prendre
de la distance avec ces pensées
compulsives, et nous permet
progressivement de calmer notre esprit.
Les exercices de visualisation, de leur côté,
exploitent l’incapacité de notre subconscient
à différencier clairement une expérience
réelle d’une expérience uniquement
imaginée. Au début de notre journée,
nous pouvons prendre par exemple quelques
minutes et nous imaginer en train de réaliser
les différentes activités qui nous attendent
avec l’émotion que nous souhaitons cultiver.
Par exemple, nous pouvons nous voir en train
de travailler, participer à une réunion ou
préparer un document important dans un état
d’esprit positif : nous réalisons nos tâches
avec des sentiments positifs très profonds,
comme de la gratitude et de la joie.
Plus nos visualisations seront riches
de détail, ou des stimuli sensoriels,
plus les émotions que nous anticipons
seront intenses, plus nous sommes en mesure
d’influencer positivement notre état d’esprit.
Les mots aussi ont une forte influence sur notre
état d’esprit, à travers le lien qui existe entre
nos pensées, nos mots et nos comportements. D’un
côté, nous pouvons améliorer les mots que nous
utilisons dans notre dialogue interne. Pour cela,
un exercice très efficace est de réaliser
des affirmations positives, pendant quelques
minutes, tous les jours. Voici par exemple des
affirmations positives que vous pouvez utiliser:
* j’aime être confiant
* je suis indépendant
des bonnes ou mauvaises opinions des autres
* je t’aime (et ajoutez votre prénom).
Vous pouvez aussi faire attention aux mots
que vous utilisez dans la communication vers
les autres. Pendant quelques semaines,
par exemple, avant d’envoyer vos emails,
repérez les mots qui indiquent un manque
d’engagement, de confiance ou d’affirmation
de soi comme « je vais essayer », « j’espère
» ou « je devrais », et remplacez-les avec des
expressions plus décidées, plus affirmées.
Un troisième type d’éléments qui influence nos
émotions est l’environnement dans lequel nous
vivons. Si vous y faites attention, vous avez
probablement des objets, des vêtements, qui
vous font vous sentir bien, et d’autres qui vous
font vous sentir plus instables, insécurisés.
Travailler dans un endroit bien rangé et lumineux,
par exemple, génère plutôt des sensations
positives. Prendre le temps de ranger son
bureau et son ordinateur, par exemple, peut
aider à se sentir mieux, plus motivés.
Par exemple, nous pouvons aussi créer une
bande sonore qui va accompagner notre journée,
et qui nous fait sentir les émotions
que nous cherchons. Nous pouvons par
exemple écouter de la musique entraînante et
pleine d’énergie quand nous faisons du sport,
ou quand nous devons réaliser
des tâches peu motivantes.
Nous pouvons écouter de la musique qui nous
relaxe quand nous sommes dans les transports,
ou le soir avant de nous coucher. Nous
pouvons écouter de la musique majestueuse
quand nous sommes en train de travailler
sur des projets importants pour nous.
N’hésitez pas à vous créer des playlist qui
vous permettent de retrouver plus facilement
l’état d’esprit que vous recherchez, et
que vous pouvez écouter dans les moments
les plus appropriés de votre journée.
Nous pouvons aussi voir nos émotions négatives
pas uniquement comme quelque chose à fuire ou à
ignorer, mais bien comme un message à écouter qui
peut nous aider à identifier les aspects de notre
vie dans lesquels nous avons besoin de grandir.
Si nous nous sentons inconfortables dans
une situation donnée, si nous craignons
ses possibles évolutions, le problème n’est
jamais dans la réalité que nous sommes en
train de vivre, mais bien dans notre
interprétation de cette réalité.
Écouter, prêter attention à ses émotions,
pensées et comportements nous permet de
détecter rapidement les signaux d’un
besoin insatisfait. Cela nous permet de
voir comment nous pouvons satisfaire ce besoin
pendant que l’émotion n’est pas trop intense,
et donc plus facilement gérable.
Un fois que notre subconscient réalise
que nous avons bien compris le message porté par
une émotion, et que nous sommes en train d’agir en
réponse à ce message, l’émotion aura joué son rôle
et va pouvoir s’atténuer, voire disparaître.
Voilà, vous connaissez désormais comment nos
émotions fonctionnent, et ce que vous pouvez faire
pour répondre à leur message. Vous avez aussi
découvert plusieurs idées de comment vous pouvez
inviter plus d’émotions positives dans votre
quotidien. Il ne vous reste qu’à expérimenter et
trouver ce qui fonctionne mieux pour vous.
Téléchargez gratuitement la mind carte de cette
vidéo en format pdf, et de toutes les vidéos
de Mind Parachutes, en vous inscrivant sur le
site internet mindparachutes.com. Suivez
le lien qui apparaît dans la vidéo.
Si vous êtes intéressés à mieux communiquer vos
émotions et vos besoins, je vous conseille de
voir la vidéo dédiée au livre «Les mots sont des
fenêtres » de Marshall Rosenberg. Si vous voulez
apprendre 3 questions qui vous permettent
de retrouver rapidement la pax d’esprit,
je vous conseille de voir la vidéo dédiée
au livre : « éliminer les pensées et les
émotions négatives », de Beau Norton.
A très vite, pour de nouvelles idées !!
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