il existe des situations dite de zugzwang
c’est une position aucune des solutions n’est favorable
ou entrainement pas de domage collatérale
dans c’est situation la logique voudrais qu’on adopte
le moins pire mais pour cela il faut d’abord
ce rendre conte qu’on est dans cette situation
La vidéo explore le concept de la « double contrainte » dans une relation de couple. Il s’agit d’un processus relationnel où une personne reçoit deux messages contradictoires en même temps, avec une sanction implicite dans les deux cas, la plaçant dans une situation sans bonne issue (pile je gagne, face tu perds) [00:00], [00:31].
L’auteur identifie six signes indiquant qu’un couple peut être piégé dans cette dynamique :
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Contradiction entre le verbal et le non-verbal : Une personne peut, par exemple, demander à l’autre de s’exprimer franchement tout en montrant des signaux non-verbaux de fermeture ou de souffrance, ce qui envoie un double message (« dis-moi la vérité, mais ne me blesse pas ») [00:58], [01:11].
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Demandes mutuellement exclusives : La même personne peut exprimer deux attentes opposées, comme encourager son partenaire à sortir avec ses amis, puis lui reprocher de se sentir seule peu après [02:03], [02:19]. Un autre exemple est de critiquer l’autre pour ne jamais prendre d’initiatives, puis de critiquer la manière dont il le fait [02:28].
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Interdiction de la « méta-communication » : Toute tentative de parler de la relation elle-même ou du problème de communication est bloquée [02:57]. Si l’un tente de faire une pause pour analyser ce qui se passe, l’autre peut l’accuser de « faire son psy » ou de compliquer les choses [03:09], [03:21].
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Absence d’issue acceptable : Il n’y a pas de sortie possible, car quitter la relation (même temporairement, pour prendre du recul) est perçu comme une trahison [03:34]. L’autre peut insister pour « résoudre les problèmes maintenant », empêchant toute prise de hauteur [04:01].
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Répétition et prédictibilité de l’échec : Le même schéma relationnel se répète constamment, quels que soient les sujets de discorde (argent, enfants, belle-famille) [04:19]. Cela devient une sorte de prophétie auto-réalisatrice [04:37].
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Effets somatiques et confusion cognitive : La personne prise au piège peut ressentir des symptômes physiques comme du « brouillard mental », de l’hypervigilance, avoir le ventre noué, ou l’impression de « marcher sur des œufs » [04:53], [05:04].
Comment en sortir ?
La solution principale est la prise de conscience du phénomène relationnel qui se joue [05:17]. Une fois la « danse » comprise, il est possible de « changer la musique » [00:45].
Cependant, cela nécessite que les deux partenaires soient d’accord pour travailler sur la situation [05:28]. L’auteur précise qu’il faut distinguer cela des situations d’emprise ou de contrôle coercitif, où la priorité n’est pas de communiquer mais de protéger la victime [05:34]. La double contrainte n’est généralement pas préméditée, mais émerge de la relation [05:51].
La vidéo mentionne également des outils thérapeutiques pour aborder ce problème [06:20].
Le Jeu des Croyances Croisées est un outil thérapeutique sous forme de jeu de cartes, créé par la psychologue clinicienne et thérapeute systémique Stessie Fougeroux (et non Stessify, il s’agit d’une petite erreur de transcription du nom dans la vidéo).
Il a été développé à partir des travaux du célèbre psychiatre et thérapeute familial Mony Elkaïm, notamment son concept de la double contrainte réciproque.
🎯 Le But de l’Outil
Le jeu vise à rendre visible et tangible la « danse » relationnelle du couple (ou de la famille) qui mène à la double contrainte. Son objectif est de :
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Identifier les croyances profondes : Mettre en lumière les « constructions du monde » de chaque partenaire (exemples : « Je ne peux compter que sur moi-même », « Je ne suis jamais soutenu(e) », « Je dois toujours tout gérer ») [1.4], [3.3].
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Visualiser le croisement (la double contrainte) : Comprendre comment le comportement de l’un vient involontairement renforcer la croyance profonde de l’autre, et vice-versa, créant ainsi un cycle répétitif et douloureux [1.7], [3.1].
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Expérimenter de nouvelles réponses : Permettre aux partenaires de s’entraîner, à travers des jeux de rôle basés sur des situations concrètes du quotidien, à ne pas amplifier la croyance de l’autre, afin d’assouplir le schéma de répétition [1.4], [1.6], [3.3].
🛠️ Comment ça fonctionne (en général) ?
Le jeu se déroule en plusieurs étapes, en présence d’un thérapeute [3.3] :
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Sélection des croyances : Chaque partenaire choisit les cartes qui correspondent à ses propres croyances sur lui-même ou sur les relations.
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Identification croisée : Les partenaires essaient de deviner la croyance fondamentale choisie par l’autre. Ce travail de projection aide à développer l’empathie [1.6].
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Jeu de rôle des situations : Le jeu propose des situations fictives qui sont susceptibles d’activer les croyances sélectionnées. Le défi est alors pour l’un des partenaires d’apporter une réponse à la situation qui n’amplifie pas la croyance profonde de l’autre, brisant ainsi le schéma habituel de la double contrainte [1.6], [3.3].
C’est un concept clé de la thérapie systémique (notamment de l’École de Palo Alto), qui est l’approche utilisée pour décrypter la double contrainte.
La prescription paradoxale est une intervention thérapeutique stratégique et contre-intuitive visant à débloquer les situations où les tentatives de solution du patient (ou du couple) maintiennent involontairement le problème.
Voici ce que l’on entend par là :
1. 🤯 Le Principe du Paradoxe
La prescription paradoxale consiste à demander au patient de faire volontairement ce qu’il essaie désespérément d’éviter [1.1], ou de continuer à manifester le symptôme [1.6].
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Exemple classique : Si un couple se bat constamment pour une broutille et que toute discussion mène à une escalade, le thérapeute pourrait leur prescrire de se disputer pendant 10 minutes chaque soir à 20h00, pas plus, pas moins.
2. 🛡️ Le Mécanisme de Changement
Cette technique fonctionne grâce à deux mécanismes principaux :
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Reprendre le Contrôle : En demandant au patient de produire le symptôme de manière volontaire, le thérapeute transforme un comportement involontaire et subi en un comportement prescrit et donc contrôlé [1.4], [1.1]. Le patient qui subissait devient acteur de son symptôme.
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Conséquence : Soit le patient réussit à provoquer le symptôme (il en reprend le contrôle), soit il n’y parvient pas (le symptôme disparaît) [1.1].
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Perturbation et Recadrage : La prescription interrompt le cercle vicieux de la peur et de l’anticipation (par exemple, dans l’anxiété) [1.2]. Elle rompt l’équilibre bloqué du système (l’homéostasie) et le force à se réorganiser [1.2], [1.3]. Le problème, une fois « ritualisé » par la prescription, devient visible et questionnable [1.2].
3. 🎯 Application à la Double Contrainte
Dans le contexte du couple et de la double contrainte (le cercle vicieux où tout effort mène à l’échec), la prescription paradoxale permet de :
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Court-circuiter la boucle : Elle casse la logique d’opposition [1.2] et désamorce la spirale conflictuelle [1.3].
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Mettre en lumière la règle : Elle rend la dynamique relationnelle absurde ou inefficace, permettant une prise de conscience sur le caractère répétitif et souvent dénué de sens des conflits [1.2].
C’est une stratégie contre-intuitive [1.2] mais très efficace pour débloquer des situations qui résistent aux solutions logiques.
La prescription paradoxale est une intervention puissante qui cherche à rompre les cercles vicieux en demandant aux patients de faire ce qui semble aller à l’encontre de leur objectif.
