Conférence « Apprivoiser ses émotions » donnée par Isabelle Filliozat

être a la merci de la moindre émotion

peut nuire a notre qualité de vie 

c’est même être esclave du système émotionel

ça ne veut pas dire que les émotions sont mauvaise

ou qu’on devrais les refoulés automatiquement

ça signifie qu’elle doivent être prise pour ce qu’elle sont 

est ne pas ce laissé possédé par leur influence.

restez modéré donc neutre vie a vie des émotions

permets une meilleur lucidité tant

qu’au choix de comportement a adpoté 

peut importe la situation 

Dans cette conférence, la psychothérapeute Isabelle Filliozat explique la nature des émotions et pourquoi nous avons souvent du mal à les gérer, en proposant des pistes pour les « apprivoiser ».

Voici les points clés abordés :

  • Notre « analphabétisme » émotionnel : Isabelle Filliozat commence par constater que nous n’avons pas appris à l’école à comprendre nos émotions [10:55]. Nous sommes souvent « incultes » sur le sujet [10:45], ce qui nous conduit à mal réagir aux émotions des autres et aux nôtres, par exemple en essayant de les faire taire au lieu de les écouter [05:24], [07:08].

  • L’émotion sert la raison : S’appuyant sur les travaux du neurophysiologiste António Damásio (notamment le cas du patient Elliot) [15:38], elle explique que l’émotion n’est pas l’ennemie de la raison. Au contraire, les émotions sont indispensables pour prendre des décisions rationnelles et faire des choix justes dans notre vie [19:40], [19:48].

  • Différence entre émotion et réaction parasite : Une émotion véritable est une réaction physiologique brève (quelques minutes) de notre organisme qui vise à nous adapter à une situation [21:50], [23:36]. Ce qui nous submerge souvent, ce sont des « réactions émotionnelles parasites » [21:28], [22:44], qui sont des réactions disproportionnées liées à nos pensées, nos croyances et nos blessures passées.

  • L’origine de notre déconnexion : Nous avons peur de nos émotions car, enfants, elles ont souvent été invalidées par notre entourage (« arrête de pleurer », « un garçon n’a pas peur ») [23:55], [25:56]. L’exemple du « pull qui pique » [26:44] illustre comment on nous a appris à ne pas faire confiance à nos propres sensations (« je sens faux ») [27:27], nous coupant ainsi de nous-mêmes et de notre capacité à choisir [28:31].

  • Trauma et dissociation : Lorsqu’un événement est trop violent (traumatisme), notre système de régulation est dépassé et nous nous « dissocions » pour survivre [34:51]. Les émotions non vécues restent « encapsulées » et nous développons des défenses (jeux de pouvoir, violence, angoisses) pour ne pas les ressentir [36:41], [37:55].

  • La fonction de chaque émotion :

    • La colère : C’est l’émotion de la réparation [47:33]. Elle nous donne l’énergie de poser nos limites et de restaurer notre intégrité (l’analogie de la « carrosserie bosselée ») [47:11]. Elle est le contraire de la violence, qui est l’échec de la colère [52:54].

    • La peur : Elle nous informe d’un danger et nous prépare à y faire face [53:41].

    • La tristesse : C’est l’émotion de l’acceptation [57:15]. Pleurer nous aide à « recoudre » le tissu de notre vie après une perte [56:39].

    • Le dégoût : L’émotion que nous ressentons face à l’injustice [58:37].

    • La joie : L’émotion de la rencontre et de l’alignement avec nos valeurs [01:00:13]. On peut même ressentir de la joie en vivant une émotion difficile, car on est enfin en contact avec soi-même [01:00:46].

La conférence se termine par une session de questions-réponses qui aborde notamment la transmission des émotions de nos ancêtres (épigénétique) [01:25:26], la gestion de l’anxiété (en l’utilisant pour explorer les scénarios possibles au lieu de la bloquer [01:27:11]) et l’accompagnement des émotions des enfants [01:12:31].