L’être humain est souvent mécanique et endormi, et cet état est particulièrement visible lorsque l’on connaît des moments d’éveil [00:10].
Pour éviter d’être « foutu », il faut essayer de vivre simplement et directement ce qui est présent, avec une bonne intention [00:28].
Les « Somnifères »
La simplicité et la présence peuvent être immédiatement interrompues par des « somnifères » [00:54].
Ces somnifères sont les événements, les situations, les personnes, les paroles ou les attitudes des autres qui activent notre tendance à la mécanisticité et au sommeil [01:06].
La peur comme moteur
La raison profonde de cet endormissement et de cette mécanisticité est une grande peur intérieure [01:29].
Cette peur est cachée par l’endormissement et la mécanisticité [01:51].
L’être humain est comparé aux rongeurs (souris, hamsters) qui tremblent et s’occupent tout le temps (courent dans la roue, mangent, etc.) pour masquer la peur [02:10].
L’être humain passe continuellement d’une activité (physique, émotionnelle, intellectuelle) à une autre, y compris manger, simplement pour masquer cette peur [02:56].
Le dépassement de la peur
Le jour où l’on travaille suffisamment la peur, on réalise qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur, car de toute façon on va mourir [03:13]. La seule peur légitime est celle de se faire mal (douleur immédiate) [03:17].
En comprenant l’angoisse profonde de la survie, qui ne sert à rien, on peut mener une vie plus simple, sans ce besoin constant de courir dans la « roue des hamsters » [03:42].
On peut alors faire les choses tranquillement, et être « tranquille à l’intérieur » même en vivant avec intensité (ce qui est le contraire de la plupart des gens qui agissent sans être vraiment tranquilles) [04:09].
Ce repos intérieur est un état de « non-agir » [04:17].
Le travail à effectuer
Le travail consiste à revenir à soi et à sa respiration avec une bonne intention [04:50].
C’est une façon de permettre la métamorphose de l’angoisse profonde [05:04].
Avec le temps et la pratique des enseignements, ce besoin de mouvement agité disparaît complètement [05:16], et l’esprit peut reposer en paix, quoi que l’on fasse ou ne fasse pas [05:26].