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L’Amour et ses Complexités : L’auteur parle de l’amour sous différentes formes, qu’il s’agisse de l’amour familial, fraternel ou amoureux. Il souligne que l’amour n’est pas universel et que chaque personne a besoin d’être aimée différemment.
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La Famille : L’auteur décrit des situations familiales fortes, comme la protection de sa petite sœur face au harcèlement, et l’importance des liens familiaux. Il mentionne aussi les dynamiques complexes et parfois toxiques au sein de la famille.
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Les Relations Toxiques : Il parle de ses propres expériences dans des relations toxiques, où il avait du mal à exprimer ses sentiments et utilisait des mécanismes de défense comme le blocage sur les réseaux sociaux.
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Les Tensions Sociales : L’auteur aborde le thème de la haine et de la division en France, contrastant avec d’autres pays où les gens semblent plus unis et aimants. Il mentionne aussi des sujets sensibles comme les politiques d’interdiction de certains vêtements, qu’il aborde avec un mélange d’humour et de sérieux.
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L’Identité et la Culture : Il parle de son identité arabe et de la façon dont cela influence ses relations et ses interactions. Il aborde aussi des stéréotypes et des préjugés, en soulignant l’absurdité de certaines situations.
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L’Humour : Malgré les sujets sérieux, l’auteur utilise beaucoup d’humour pour alléger le ton et faire passer ses messages. Il parle de situations drôles et absurdes, comme l’histoire du kimono et du judo.
Représentation ? Non, mais en vrai, vous trouvez pas que tout le monde se déteste un peu, en vrai ? Là, c’est triste, on parle d’amour un peu, c’est bienvenu. On parle de quelque chose qui rassemble, ça fait du bien de parler d’amour, je te jure. Tu sais, moi, j’arrive à un âge où je crois comprendre l’amour. Et plus je crois comprendre l’amour, plus je me rends compte que je comprends rien du tout.
En l’amour, déjà, il y a un truc technique, ça a l’air bidon, mais tout le monde n’a pas besoin d’être aimé de la même façon. C’est ouf, non ? Ça a l’air simple comme ça, mais c’est trop technique. Par exemple, tu peux pas aimer ta meuf comme tu as aimé ton ex ou ta sœur. Non, c’est bordel, l’exemple, mais on parle… Moi, je parle d’amour avec un grand A. En fait, si vous êtes étriqué, c’est votre problème.
Je regarde, je te donne un exemple. Moi, j’ai… Je viens d’une famille nombreuse et j’ai une petite sœur. Il y a quelques années, son premier jour au lycée, premier jour de cours, elle se fait harceler. Il y a un mec qui l’insulte de tous les noms pendant une heure. Elle en peut plus, elle quitte la classe en pleurant et tout. Tu vois, elle quitte la classe en pleurant, la prof, elle fait rien, elle la laisse partir en pleurant, elle continue son cours. Sauf que ma petite sœur, elle a trois grands frères et on l’a su.
Et ça fait plaisir d’être arabe, je te jure. Et je vais m’expliquer pourquoi. Enfin, j’aurais pu ne pas m’expliquer. Ça fait plaisir d’être arabe, qu’est-ce qu’il y a ? Après, vous, vous savez pas pourquoi, vous faites des recherches sur Internet, vous dites : « C’est pas si ouf. » Mais s’il est heureux, on est content pour lui, tu vois.
Non, mais je t’explique. Nous, ce qu’on a décidé de faire avec mes frères, c’est qu’on est rentré dans son cours le lundi. On est rentré en plein cours, on est rentré, on s’est assis autour du mec. Il y a un truc aussi, il y a un détail assez important. Est-ce que dans votre famille, il y en a un, il est teubé, mais tu sais, tu dis : « Mais tu as adopté, toi, c’est pas possible. Toi, vous connaissez ça ? » Mais tu as adopté, toi, tu as trouvé dans une poubelle, en fait, dis ça. Vrai, petit frère et sœurs, ouais, non, ok.
C’est que nous, la famille toxique, ça fait plaisir. De moi, j’ai un petit frère. Quand je te dis des faits, en fait, il fout la honte, en fait, des fois, il fait des trucs de fou, vraiment de con. Et tu dis : « Il va pas faire pire. » Et il fait pire. Tu dis : « Mais où s’arrêtera-t-il ? » Tu vois ce que je veux dire.
Ce qui s’est passé, c’est qu’aujourd’hui, les petits jeunes d’aujourd’hui, ils ont banalisé les insultes. « Fils de… » C’est quelque chose de très courant. Dit « fils de… » tout le monde, même ma meuf. Et le petit, le petit gamin, il avait insulté ma sœur de « fils de… ». Et je crois que c’est ça, plus mon frère.
Je du coup, nous, on arrive et tout, on s’assoit autour du mec en plein cours. La prof comprend pas, choquée un peu, et le gars, il dit : « Ou… Mais je comprends pas, vous êtes qui ? » Et mon frère dit : « C’est nous les fils de… » Il est con, ce gosse, il n’ fout la honte à chaque fois. Mais le coup de pression, le crème du monde, et moi, j’arrive, j’essaie de réparer. Non, ça, c’est pas ce qu’il voulait dire. On n’est pas des… C’est pas ça, c’est juste que tu ridicules. Alors, tu sais, quand tu mets la pression, tu commences par t’expliquer, c’est nul. On a juste fait comprendre qu’on était les frères de ma sœur et que ça devait pas se reproduire, tu vois.
Et après ça, on n’a pas… Pas de violence, juste on a parlé avec lui, c’est un gamin, tu vois. Et après ça, ma petite sœur, elle a une scolarité de princesse, je te jure. Et la prof dit : « Quand on est rentré, dit : ‘Mais vous faites quoi ?' » On a dit : « Non, t’inquiète, on va parler à quelqu’un et on va… » C’est pour ça que je dis, c’est bien d’être arabe. Parce que des fois, nous, on connaît pas les lois, les règlements et tout. Il a des papiers à l’entrée des bâtiments, pour nous, c’est des déco, je te dis la vérité.
Du coup, on est… Et ça, c’est bête à dire, mais on l’a fait par amour pour ma petite sœur. Ça, ça se voit pas comme ça, avec du recul, mais c’est que de l’amour, en vrai. Et c’est facile comme preuve d’amour. Tu prends ta voiture, tes frères, tu vas dans une classe, tu t’assois, tu repars, c’est simple. Il y a des amours qui sont beaucoup plus compliqués.
J’ai une autre petite sœur, elle a besoin qu’on l’écoute. Tu veux pas… On frappe des gens plutôt, en vrai. Tu sais, il faut l’écouter, mais genre bien. Et j’ai appris un truc aussi avec elle, il faut se mettre à la hauteur de la sensibilité de la personne avec qui tu parles. Ça, moi, je savais pas. Ce qui ne t’atteint pas, toi, ne pas m’atteindre, moi, tu vois. Et réciproquement, si ça m’avait pas atteint, bah, ça doit pas t’atteindre. Ça fait 2 minutes que je sais pas ce que je raconte, mais ça fait… Mais c’est… Vous m’avez compris, oui ? Ouais, merci.
Donc, ça, c’est bien de ramener ta fraise, tu vois. Et c’est compliqué de se mettre à l’échelle de sensibilité de ton interlocuteur. Moi, ma petite sœur, elle était en dépression parce qu’elle avait un problème de…