Séduire | Rituels de la vie | ARTE

les Rituels de Séduction dans Différentes Cultures

On aimerais plaire a tout le monde

seulement quand on est honète avec soi même

tout le monde n’a pas vocation a nous plaire 

on des goûts des préférences des attraits 

qui convienne plus a nos critères de beauté 

et c’est la que notre sensibilité amoureuse entre enjeu

ensuite vienne les critères sociaux 

le travail la famille les valeurs.

ça reportage explore a merveille

comment les codes de séduction

varie d’une culture a l’autre

 

Introduction

L’amour au premier regard et l’attirance instantanée sont souvent perçus comme des phénomènes imprévisibles. Cependant, dans de nombreuses cultures à travers le monde, la séduction est régie par des codes et des rituels bien établis. Ces traditions façonnent les comportements, les paroles et même les transformations physiques des individus, souvent de manière spectaculaire.

Rituels en Éthiopie : Les Suris et le Labret

Chez les Suris, un peuple semi-nomade d’éleveurs en Éthiopie, la séduction passe par des modifications corporelles importantes. Avant le mariage, certaines jeunes filles subissent des douleurs intenses pour insérer un plateau d’argile dans leur lèvre inférieure. Ce rituel, vieux de 8000 ans, symbolise la beauté et le courage. Plus le plateau est grand, plus il est considéré comme beau, malgré la douleur et les transformations physiques radicales impliquées.

Les filles Suris commencent ce processus par étapes, en agrandissant progressivement le diamètre du plateau. La beauté ainsi acquise joue un rôle crucial dans la négociation du prix de la fiancée, un concept clé dans de nombreuses sociétés traditionnelles. Ce prix peut inclure des animaux et des objets précieux, reflétant la richesse de la famille du marié.

Rituels en Indonésie : Les Combats du Mécarré Carré

À Bali, en Indonésie, les rituels de séduction prennent la forme de combats rituels lors du Mécarré Carré. Pendant ce rituel sacré, les jeunes hommes se battent avec des branches de pandanus, une plante extrêmement piquante, pour honorer leur dieu de la guerre, Indra, et pour impressionner les jeunes filles. Ce combat, bien que douloureux, est une démonstration de force et de courage, des qualités valorisées dans leur société.

Les jeunes hommes participent à ces combats dès l’âge de 11 ans, marquant leur passage à l’âge adulte. Les filles, quant à elles, assistent et jugent les performances des garçons, influençant ainsi leurs choix de futurs partenaires.

Comparaisons et Réflexions

Dans ces deux cultures, les rituels de séduction sont marqués par la souffrance physique et les transformations corporelles, que ce soit par le perçage des lèvres chez les Suris ou par les combats rituels à Bali. Ces pratiques, bien que différentes dans leur forme, partagent une intention commune : prouver le courage et la valeur de l’individu à travers la douleur et l’endurance.

Ces rituels montrent que, malgré les différences culturelles, la séduction et les pratiques liées à l’attraction entre les sexes impliquent souvent des sacrifices physiques et émotionnels. Elles révèlent aussi les valeurs et les attentes spécifiques de chaque société en matière de beauté, de courage et de statut social.

Conclusion

Les rituels de séduction à travers le monde mettent en lumière les divers moyens par lesquels les cultures façonnent les interactions humaines et les relations de couple. En explorant ces traditions, on découvre que la séduction est bien plus qu’une simple question d’attirance instantanée ; elle est profondément enracinée dans des pratiques culturelles complexes qui façonnent les comportements et les identités des individus.