avec un travail sur soi notre perception du monde change
ont est naturellement plus enclin a aimer quand on sais
que l’amour est déjà en nous et qu’il suffit d’en prendre soin
de cultivé de l’entretenir ça demande aussi de combattre ces peurs
de la même manière on peut apprendre a être aimer
car être aimer il s’agit d’acception c’est aussi un état intérieur
une ouverture d’esprit, un regard de tolérance et de bienveillance.
Le podcast accueille Haruna Lipchitz, auteure du livre « Aimer ça s’apprend ». Haruna est une femme de lettre, enseignante spirituelle, conférencière et réalisatrice. Son livre explore les fondements de la culture occidentale à travers la psychanalyse et la psychologie, ainsi que les philosophies orientales. Elle propose des chemins de développement relationnel pour guérir, penser et vivre en paix.
Haruna explique que son livre est né de l’élan de l’équipe d’édition qui croyait en la valeur de son enseignement sur le développement relationnel. Elle souligne que l’amour est un état de conscience qui s’éprouve et qu’il est difficile d’en parler. Cependant, elle s’intéresse à comprendre pourquoi tout le monde porte en soi cet amour et comment l’utiliser pour guérir et vivre en paix.
Ce nouvel ouvrage est une synthèse des enseignements de Haruna et propose des chemins de développement relationnel pour explorer nos blessures d’enfance, nos peurs et nos souffrances latentes afin de vivre des relations plus épanouissantes.
L’amour est difficile à conjuguer car il n’a pas de passé simple et son passé est souvent complexe. Conjuguer le verbe aimer au futur implique une projection et rêver d’amour plutôt que de le vivre. Le conditionnel exprime un désir qui peut être incertain. Seul le présent permet de conjuguer le verbe aimer, mais cela nécessite un travail de développement personnel pour guérir les blessures du passé. Il est important de devenir conscient de soi-même avant de pouvoir être conscient de l’autre. Le développement relationnel permet d’élargir la conscience de l’altérité et de mieux comprendre l’autre en tant qu’étranger. Le développement spirituel permet également d’éveiller la conscience du Soi et du divin. Tous ces aspects sont importants pour avoir des relations apaisées, mais requièrent un travail continu de développement personnel.
Dans cette discussion, les interlocuteurs parlent du lien entre développement personnel, développement spirituel et relationnel. Ils s’accordent sur le fait que le développement relationnel joue un rôle crucial dans cette passerelle. Ils soulignent également l’importance de guérir de sa propre naissance pour atteindre la paix intérieure. Ils citent Mark Twain qui dit que les deux jours les plus importants de notre vie sont le jour de notre naissance et celui où l’on découvre pourquoi on est né. Aruna partage son propre témoignage, expliquant qu’elle a ressenti du mépris envers les humains dès sa naissance, lorsqu’elle a été posée sur un matelas froid par une sage-femme peu sage. Elle a dû faire un travail pour comprendre et libérer cette expérience de naissance. Elle mentionne avoir eu la chance d’avoir un psychanalyste qui pratiquait l’autonomie et la revécu de la naissance.
Dans ce passage, l’auteur parle de son expérience personnelle de travail sur sa naissance et son développement personnel. Il évoque le rôle important d’un psychothérapeute dans la mise en sens de ces revécus de naissance et de leur lien avec l’inconscient profond. Il mentionne également le travail d’une amie sur l’impact des périodes prénatales sur la vie adulte. L’auteur reconnaît avoir fait un énorme travail sur sa naissance, mais souligne que ce processus n’est jamais complètement terminé. Il relate également la peur qu’il a ressentie depuis le 7 octobre, en lien avec les premiers mois de la grossesse de sa mère et les risques qu’elle encourait. L’auteur estime que le travail sur la naissance est important mais pas assez pris en compte, notamment au niveau politique. Selon lui, si l’on s’occupait mieux des femmes enceintes, cela contribuerait à la promotion de la paix dans le monde. Il évoque également la nécessité d’un travail préalable avant de devenir parent, afin de mieux accueillir la vie sur Terre et d’éviter certains traumatismes.
Dans cette entrevue, la personne parle de son expérience de revivre la naissance grâce à un thérapeute. Elle décrit cet homme comme un pionnier qui a ouvert la voie à la guérison des traumatismes de la naissance et à l’accueil de l’enfant. Elle souligne l’importance de dire oui à sa propre naissance et de réparer les blessures liées à l’incarnation. Elle propose également d’explorer le lien entre le développement personnel et le développement relationnel, ainsi que l’espace entre soi et l’autre qui ne pourra jamais être comblé. Elle évoque aussi la quête spirituelle et la différence entre s’aimer comme personne et développer une conscience du Soi. En conclusion, elle mentionne qu’elle est passée par différents chemins thérapeutiques, y compris un séjour en Inde, pour parvenir à une transformation personnelle.
Dans cette déclaration, l’auteur exprime son appartenance à plusieurs courants spirituels et explique avoir été exclu par les spiritualistes occidentaux pour avoir introduit la dualité dans sa pratique. Elle raconte également une rencontre significative avec Yvan Amar, qui a partagé avec elle sa vision de la relation consciente et l’importance d’ajouter un troisième élément, qu’elle appelle le « point mystère » ou Dieu, pour parvenir à une unité plus profonde.
Dans cette conversation, les interlocuteurs discutent de la notion de Dieu et de la verticalité spirituelle. Ils évoquent l’idée que le mystère de Dieu réside dans la capacité à s’élever vers le divin à travers l’unité et la relation. Ils mentionnent également la pensée de grands mystiques tels que Teilhard de Chardin.
Le sujet de la nostalgie de l’ailleurs est ensuite abordé, en lien avec la naissance. Ils soulignent que si le travail prénatal n’a pas été correctement réalisé, cela peut engendrer un traumatisme de séparation à la naissance, qui se manifeste par une nostalgie de l’invisible, du mystère et de l’amour.
La nostalgie de l’ailleurs est présentée comme une expérience commune à tous, étant la racine des démarches de développement personnel et spirituel, ainsi que des relations interpersonnelles. Ils soulignent l’importance de guérir cette nostalgie pour devenir compétent relationnellement.
Il est mentionné que certains peuvent parcourir ce chemin plus facilement en empruntant des voies de sublimation, notamment à travers des rituels de fusion avec la nature ou des pratiques spirituelles. Cependant, ils rappellent que le terrain reste le même, et que faire la paix avec sa naissance et sa mortalité sont des étapes importantes du processus.
L’un des interlocuteurs partage son expérience d’un rituel personnel qu’il pratiquait chaque année pour faire la paix avec les personnes avec lesquelles il avait des rancœurs. Il témoigne de la satisfaction d’avoir fait la paix avec sa naissance et exprime le besoin de faire également la paix avec sa mortalité.
Dans cette conversation, les sujets abordés comprennent une rupture d’amitié, le processus de guérison et le chemin vers la paix intérieure. L’amie en question est considérée comme une « demi » et malgré la rupture, il n’y a pas de ressentiment. L’amitié est comparée à l’amour, où l’on continue d’aimer même après avoir rompu. Le travail sur soi est évoqué, en particulier le travail autour de la naissance et de la mort. Le cordon ombilical est mentionné comme un symbole de connexion éternelle. Même si chacun a son propre parcours, il est suggéré que nous passons tous par des endroits similaires à différents moments. La thérapie du moi et de l’ego est discutée, notamment la nécessité de guérir les blessures narcissiques et de développer une souveraineté intérieure. La thérapie mimétique est également mentionnée comme un moyen de guérir l’ego et d’avoir de « bons pensements ».
Dans cette discussion, il est évoqué le concept de mémétique, selon lequel notre désir et nos actions sont influencés par des modèles mimétiques. Il est mentionné que cette idée est présente depuis longtemps, notamment avec l’imitation de Jésus-Christ dans les évangiles. Il est également souligné l’importance des modèles mimétiques dans notre développement personnel, notamment chez les enfants qui ont des idoles et des modèles à imiter. Il est abordé le sujet du mimétisme spirituel, à la fois horizontal (les personnes qui nous ont influencés) et vertical (les personnes que l’on admire et qui nous inspirent). L’idée est émise que le mimétisme spirituel est présent dès l’origine, en tant que création à l’image de Dieu. Il est mentionné que cela peut être intégré dans une approche thérapeutique, en prenant conscience de nos modèles et en travaillant sur les liens affectifs et les schémas inconscients. L’inconscient collectif est également mentionné, ainsi que la possibilité de modèles et de mimétismes toxiques. L’importance de la clarté et de l’identification de qui l’on admire ou envie est soulignée, et le fait d’être un modèle positif est considéré comme une responsabilité.
Le développement relationnel vise à créer des relations conscientes et libres. Il s’agit de travailler sur soi-même pour se libérer de l’ego et du besoin constant de l’autre. Cela peut prendre différentes formes, pas seulement dans un contexte amoureux, mais également dans des relations quotidiennes. L’amour libre, dans ce contexte, signifie être autonome et libre, en étant conscient de ses propres besoins et en créant des relations basées sur le respect mutuel. La vigilance est importante pour maintenir cette conscience dans nos interactions avec les autres. Le commandement de Jésus d’aimer les uns les autres est une racine importante du développement relationnel, qui encourage à aimer les autres comme on se serait aimé soi-même. Il est nécessaire de comprendre et de cultiver la paix en soi avant de pouvoir véritablement aimer et construire des relations harmonieuses. Finalement, cela nécessite de faire de la place à l’autre, de reconnaître et d’apprécier ses réussites, sans rivalité ni rapport de force.
Dans cette conversation, les interlocuteurs expriment leur fierté quant à l’autonomie qu’ils ont réussi à gagner. Ils reconnaissent également avoir été des « sauveurs » dans le passé, mais soulignent qu’ils ont appris à ne plus l’être et à laisser aux autres la possibilité de gagner en autonomie.
Ils abordent ensuite la question de la violence et de la blessure qui se cache derrière les personnes considérées comme « du côté du mal ». Ils identifient l’humiliation comme étant la clé de ces situations de violence, et rappellent que la peur de l’humiliation est présente chez tout être humain.
Ils discutent ensuite de la notion de trouver sa place, et remettent en question son existence en tant que concept. Ils estiment que la place nous est donnée et qu’il s’agit plutôt de se libérer de ce qui nous empêche de l’atteindre, notamment les blessures narcissiques.
Enfin, ils préfèrent parler de « travail intérieur » plutôt que de « combat » pour se libérer et trouve leur place, et soulignent l’importance de la rééducation pour surmonter les traumatismes et les blessures.
Il mentionne que son père, bien qu’il soit un homme non désirable et silencieux, a contribué énormément à la paix intérieure et à sa résilience. Il explique que cela a été réparateur pour lui de réaliser que derrière cette non-désirabilité se cachait une virilité et une force masculine. Cela lui a permis de changer son regard sur les hommes et d’accepter leur non-désirabilité sans les juger. Il évoque également sa propre expérience de maladie et de choix entre la vie et la mort, et comment cela a été un tournant dans sa quête d’incarnation. Il souligne que la paix doit également faire la paix avec toutes les religions, et que cela représente un autre niveau de paix. Il note que même s’il parle de ces sujets tranquillement dans un studio d’enregistrement à Paris, il y a beaucoup de gens qui souffrent, et que parfois il faut vivre des passages initiatiques pour prendre conscience de l’importance de l’amour et de la nécessité de se reconnecter à notre âme et à notre spiritualité. Enfin, il aborde le mystère de la mort et l’importance de parler de ce sujet. Il mentionne le livre de Stéphane Alix, qui parle également de ces questions, et souligne l’importance de parler de la vérité et de la conscience.
L’auteur mentionne travailler depuis longtemps sur l’éveil de conscience et souligne l’importance de comprendre qu’il ne s’agit pas seulement de prendre conscience de soi, mais aussi de prendre conscience des autres. Il évoque la nécessité de choisir des modèles mimétiques et de se baser sur une éthique personnelle pour guider ses actions. Il souligne également l’importance de se libérer de la peur et de la souffrance pour parvenir à des relations apaisées avec les autres. Selon lui, cette libération ne se produit pas seulement à la fin de la vie, mais demande un cheminement personnel continu. Il affirme que le moment est propice pour partager son livre, car de nombreuses personnes ont déjà parcouru leur propre chemin de développement personnel et pourraient bénéficier de son message.
Après 4 ans de travail et de réflexion en philosophie, l’auteur conclut que pour atteindre la paix, il est nécessaire de développer une conscience d’altérité en plus de la conscience de soi. Elle remarque que tout au long de l’histoire, l’humanité a oscillé entre fraternité et violence, cherchant toujours l’amour tout en étant confrontée à sa propre blessure. Elle souligne l’importance de plonger plus profondément dans l’ombre de l’esprit pour trouver une véritable compréhension de soi et du monde. Elle mentionne également la nuit noire de l’âme et la nuit de l’esprit comme des étapes de développement spirituel. Pour elle, la nuit noire de l’esprit représente l’acceptation de l’incompréhension et la confiance en l’Univers, au-delà des croyances. Elle conclut en soulignant que tout est lié et que tout est juste, invitant les personnes à travailler pour la paix en se libérant des attaches matérielles et en recherchant un sens plus profond.
Arna Lipic évoque dans cette discussion la partie initiatique de la relation consciente. Selon elle, pour avoir une relation consciente, il faut avoir une connaissance des lois de l’univers, une connaissance initiatique. Pour créer de nouveaux commencements, il faut prendre conscience que nous sommes à l’origine de ce qui nous arrive. Elle parle également du voyage de l’âme, du karma et de l’origine de notre vie actuelle. Elle mentionne l’importance de reconnaître et d’aimer ceux qui sont nos modèles et nous inspirent. Arna Lipic souligne aussi l’importance de l’amour pour la paix, à commencer par l’amour envers nos proches. Elle conclut en nous invitant à incarner notre être et à aimer nos proches afin d’avoir des relations apaisées, soulignant que cela peut être l’essence même de la paix dans les familles. Le titre du livre d’Arna Lipic est « Incroyable, extraordinaire, le livre des métamorphoses ».
Ce titre simple, « Aimer ça s’apprend », cache en réalité une complexité profonde. Le livre, publié par les éditions Harper Collins, aborde la question de l’apprentissage de l’amour. On peut retrouver l’auteur, Aruna, sur internet et ses réseaux sociaux à l’adresse aruna.com.
le développement personnel, le développement spirituel, les relations interpersonnelles et la paix intérieure. Elle met en avant l’idée que l’amour est un état de conscience à cultiver et que cela nécessite un travail sur soi-même, notamment en explorant les blessures du passé et en se libérant des attachements. Elle discute également du lien entre la naissance, le développement personnel et la spiritualité, soulignant l’importance de guérir les traumatismes de la naissance pour atteindre la paix intérieure.
Par ailleurs, elle évoque la notion de modèles mimétiques dans notre développement personnel, ainsi que l’importance de choisir des modèles positifs et de se libérer de la peur et de la souffrance pour construire des relations saines et harmonieuses. Enfin, elle conclut en invitant les auditeurs à incarner leur être véritable et à cultiver l’amour pour atteindre la paix, tant au sein de leurs relations personnelles que dans le monde.