ce qui on le plus besoin d’amour
le demande souvent de la manière
maladroite car on peut parler
que de ce qu’on connais.
on reviens ici sur le besoin affectifs
fondamental d’être accepter
[su_spoiler title= »Traduction « ]
hello je suis si heureuse de te
retrouver nos échanges nous manquer
bienvenue dans notre nouveau voyage
notre chemin vers soi évoluer et se
transformer be est devenu by là cette
nouvelle saison est une ouverture au
monde tourné vers soi et les autres en
quête de paix d’harmonie et dames le
début d’un nouveau cycle marqué par la
naissance de mon premier album qui voit
le jour aujourd’hui
biella
bienvenue dans cette nouvelle saison
[Musique]
si l’on m’avait dit qu’il nous faudrait
tant d’années pour réaliser mon rêve je
ne l’aurais pas cru et pourtant dix
années se sont bien écoulés depuis le
jour où j’ai pris la décision de me
dévouer corps et âme à ma passion
belov n’est pas juste un album c’est le
rêve d’un enfant devenu grand et
symbolise l’espoir la confiance et la
persévérance à travers lui je veux
encourager à écouter suivre tes rêves
car par la pensée le désir l’action et
la conviction tout est possible pour qui
vit avec amour dans cette nouvelle
saison je vais t’emmener au coeur de
billups tôt racontant les histoires
message et significations qui se cache
derrière chacune des chansons qui
composent mon apport avant de commencer
je voudrais te citer un magnifique
extrait du poème invictus de william
aller à m2 master of wine faille à m de
cape town of my so je suis le maître de
mon destin je suis le capitaine de mon
noeud
voici by la mamie niang
s’il ya une chose que ces dix années de
quête mois prise c’est qu’il n’a rien de
plus précieux de plus beau en ce monde
que l’amour pourtant pendant longtemps
c’est la peur qui m’a guidé peur du
rejet de l’abandon de l’humiliation de
ne pas être assez assez aimée on dit
souvent que les gens qui ont le plus
besoin d’amour sont ceux qui le
demandent de la façon la moins aimables
et bien j’étais ce genre de personne
adolescente j’entrais dans des colères
noires claquant les portes criant sont
mes parents fuyant à répétition j’étais
insolente et indomptable marage était
telle que j’étais constamment en colère
démarrant à la moindre contrariété et
dans ces moments-là mémo dépassé ma
pensée
parfois même la contredisait car quand
je criais je te déteste ce que je
voulais vraiment dire c’est j’ai besoin
de ton amour va t’en reste avec moi je
ne veux plus jamais te voir imploré
promets moi que tu serais toujours là
pour moi mais ce n’est qu’à 18 ans au
commencement de maquettes verbee que je
me suis rendu compte qu’en laissant la
colère et la peur me guider je ne
pourrai jamais connaître la paix et le
bien-être qui résulte d’une vie remplie
d’amour mais pour m’aimer et aimer les
autres encore fallait-il que je me
connaissent et répondent à cette fameuse
question
qui suit pendant longtemps je définis
c’est mon identité par rapport à celle
des jeunes de mon âge et plus
précisément mes copines fille je
regardait émerveillé leurs cheveux fins
et délicats voler au vent alors que les
miens resté figé en une boule de nos
origines même si à cet âge là mon
métissage était une chose abstraite
je sentais que je n’étais pas tout à
fait comme les autres c’était notamment
le cas lors de mes séjours annuels au
cameroun père de mon père ou malgré mon
bonheur de voir ma famille est passé des
moments simples j’avais toujours la
désagréable impression dès que je
quittais la maison de ne pas être tout à
fait chez moi car à peine un pas dehors
tous les regards s’abattait sur moi au
delà de me sentir des visages est ce que
je détestais le plus c’était entendre
les gens m’appelaient dans leur rue la
blanche à travers ce moment j’avais le
sentiment qu’il me disait que je ne t’ai
pas dit si que j’étais étrangère et même
s’il ne me le disait pas je la sentais
bien ma différence
si en afrique on m’appelait la blanche
en europe c’était tahiti bob ce
personnage des simpsons aux cheveux roux
volumineux ces remarques était amplifiée
lors des compétitions de foot ou des
leurs des inconnus trouvé bon de
s’exclamer mon passage fellaini witsel
ce qui peut paraître anodin voire drôle
pour certains ne faisait que nourrir mon
mal être moi qui n’étais ni noire ni
blanche mais tout à la fois me sentait
constamment à l’écart et cette sensation
de non-appartenance à fenêtre en moins
un rejet profond de mon identité en
arrivant à la conclusion que ma
différence était une tare à cacher car
elle faisait de moi quelqu’un d’étrange
et ne me rendais pas digne d’amour me
disant que mon seul moyen d’être
acceptée était de me conformer à mon
environnement changeant mon apparence et
mon comportement pour me fondre dans la
masse c’est pourquoi dans les centres je
passais beaucoup de temps dans la salle
de bains emportant avec moi une énorme
trousse de maquillage dans mon cartable
j’étais tellement obsédée par mon
apparente qu’il était hors de question
que je sorte les cheveux frisés ou le
visage cerné mais alors qu avant de
partir je jetais un dernier coup d’oeil
un quai au mirror du salon j’entendais
mon père me lancer au long sourire aux
lèvres mamie nyanga bien que j’avais
toujours entendu cette expression
cameroun f désignant les personnes qui
changent leur apparence pour plaire je
n’avais jamais réalisé à quel point il
me représenter
car au fond c’est bien ce que je faisais
me transformer pour être aimé sans
comprendre comme prétendant être que je
ne suis pas je ne serais jamais vraiment
qui je suis comment pouvais-je alors
espérer des autres sincérité et
honnêteté si je ne l’étais même pas
vis-à-vis de moi-même d’être aimable
alors que je me montrais froide et
distante de peur d’être démasqué cachant
mes plus belles qualités sans me
connaître vraiment il me serait
impossible de vivre des relations saines
et profonde avec les autres en rognant
ma vraie nature c’était tout n’être que
je renie et et à qui je disais tu n’es
pas digne d’être aimé
c’est lorsque j’ai compris cela que j’ai
laissé tomber le masque et monsieur
rencontrer tel que j’étais vraiment j’ai
appris à m’aimer et de fait à aimer les
autres de façon sincère et authentique
sans attendre d’eux qu’ils comble mais
manquent mais pour le simple bonheur de
partager en étant vrai avec eux ils
l’ont été avec moi réalisant alors que
eux aussi sont parfois différents essayé
en vain de rentrer dans un moule qui ne
leur correspondait pas comprenant que le
seul qui nous avait vraiment est le
nôtre car nous sommes tous
merveilleusement unique pas mieux pas
moins bien qu’un autre juste
parfaitement nous et au plus nous
acceptons pleinement au plus nous
rayonnons d’un éclat vibrant et ses flux
mirla aucun artifice ne saurait légal et
c’est l’éclat de notre singularité
aujourd’hui je ne vois plus ma
différence comme une tare et mon
métissage est devenue la plus grande
richesse car à travers lui ce n’est pas
moi que je vois mais mes ancêtres en
mono rang c’est leur vie leurs efforts
leurs sacrifices que je célèbre mes
racines mon histoire me rappelle chaque
jour à quel point j’ai la chance d’être
sur cette terre et rien que pour cela
nous méritons tous de nous aimer
pleinement car nous sommes tous parfaits
tels que nous sommes by la mamie niang
merci pour ton écoute est à présent
j’espère qu’à travers ce premier épisode
de bila tu sentiras la beauté de sa
singularité mais me niang a et le
premier morceau que j’ai dévoilé de mon
album bilop que tu peux dès maintenant
te procurer partout en magasin j’espère
qu’il apportera beaucoup de joie de
bonheur et d’amour etc à ton tour tu
auras envie de le partager autour de toi
be lost mes amis je vous aime lubiana
en lieu sûr
non
mais non mais non
[Musique]
mamie
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