Quand le Cœur a ses Raisons | LES CAUSES DU COUP DE CŒUR

c’est l’espoir qui donne a nos cœurs

l’envie d’une vie meilleurs

pour le mental cherche la meilleur opportunité

l’âme est impulsive d’où le vague a l’âme

comment évitez de prendre des coups de coeurs

il suffit de relativisé ces attentes et ces désirs

Quand le cœur
a ses raisons…

Combien de fois avons-nous
succombé à des coups de cœur

qui se révéleront dans
la majorité des cas

être une source d’ennuis
majeurs par la suite ?

Combien de fois avons-nous
regretté d’avoir

écouté cette espèce
de folie passagère

où nous espérions gagner une espèce
de loto paradisiaque aussi bien

dans le monde émotionnel,
physique ou financier ?

Qu’est-ce qui fait que nous soyons
autant joueurs à ce point

et que nous risquons de tout
perdre sur un coup de tête ?

Il y a beaucoup de réponses
possibles mais globalement,

tout bien considéré,
elles se résument

en une toute petite
poignée

de la grandeur d’une
main d’un nouveau-né !

Il faut d’abord

commencer à considérer la chose
sur un plan purement mécanique.

En quoi quelque chose
peut nous attirer

si nous n’avons pas en nous
la contrepartie “électrique” ?

En effet, pour qu’un moins
se jette sur un plus

ou l’inverse, c’est qu’il faut bien
une tension quelque part…

Et ce qui est intéressant c’est de
voir d’où provient cette tension.

La première idée est
celle du manque.

Et là où il y a un manque,
cela veut dire qu’il

y a une attente, et s’il
y a une attente c’est

que cela a été
construit pour.

On peut donc maintenant
aller à la recherche de

ce qui a été construit consciemment
et inconsciemment.

Bref comme vous pouvez le
voir, le coup de cœur n’est

que le phénomène d’extériorisation
d’une tension intérieure.

En clair, on peut comprendre le côté
désastreux du coup du cœur

quand il provient d’une zone sombre
et inconnue de nous-mêmes.

D’un côté,

on sent que ça fait du bien
mais quand l’addition arrive,

on se sent soudainement
fauché

pour ne pas dire en futur interdit
bancaire carrément tant

on est obligé de faire des
chèques en bois postdatés.

Outre le côté peu
écologique de l’affaire

pour nos forêts
intérieures,

on y découvre une
faune de sentiments

et de frustrations dont nous
n’avions aucune idée.

Nous qui pensions contrôler
globalement la forêt

par quelques clôtures
de principes

avec quelques panneaux
d’interdiction par-ci et par-là,

on se rend compte que nous sommes
de bien piètres garde-forestiers,

voire garde-chasse.

Débusquer nos tensions
intérieures

est un jeu très sympathique
pour l’aspirant

à l’éveil intérieur
et à la paix,

mais quand c’est le
troupeau de sanglier

qui débarque dans le salon
en passant par le jardin,

c’est assez
désagréable.

Il y a donc 2 possibilités pour
que le troupeau de sanglier

se mette en
mouvement.

Soit vous avez tiré à l’aveuglette
dans le bois en voulant

imposer votre volonté (l’esprit),
soit les sangliers avaient faim

et en désespoir de cause se
sont jetés sur vous (l’âme).

Sur le plan
de l’esprit

(je dirais plutôt du mental),
vous vous êtes construit un tel

niveau d’attente
(je veux qu’il / qu’elle

soit cela, comme cela et fasse cela)
qu’à la première opportunité

qui se présentera vous
lui sauterez dessus.

C’est vrai que cela
fait un peu désordre

quand vous êtes invité
chez un copain

et que soudainement

vous ne voyez plus que sa
femme au point d’oublier

que la vôtre est juste
à côté de vous…

Les réactions sont
intéressantes…

Le second cas, c’est lorsque
vous êtes à mille lieux

de votre chemin de vie et
que votre âme se rebelle

complètement en sortant
carrément du bois.

Là aussi, le résultat est
tout aussi dévastateur

(il a fallu que je change
plusieurs fois de salon…).

Dans un cas

comme dans l’autre, il existe bien
heureusement des solutions.

Dans le premier cas,
celui du mental, il suffit

d’assouplir les besoins de l’ego
en ne fabriquant plus d’attente.

Bouddha disait que
pour éviter la souffrance,

il ne faut plus avoir de
désir car chaque désir

est une tension qui vous deviendra
tôt ou tard infernale

car plus vous y porterez
attention et plus elle grossira.

Donc, désactiver les désirs
consiste à désactiver

les projections que nous
faisons par rapport

à des manques que
nous pensons avoir.

C’est du style “puisque je ne
m’aime pas je vais chercher

à me faire aimer
par les autres.”

C’est aussi simple qu’un
poteau indicateur,

sauf que les animaux
ne savent pas lire.

On pourra mettre autant de
poteaux que l’on veut,

cela ne changera en rien
l’analphabétisme de la faune.

Donc, à ce jeu-là, la partie
est perdue d’avance.

Il reste donc LA seule solution
viable et avérée :

développer votre autonomie
en vous aimant vous-même.

Ainsi vous pourrez donner à manger
à votre faune intérieure

qui n’aura donc aucune raison
d’aller voir ailleurs,

et tout particulièrement
dans votre salon.

Pour le second cas,

celui où vous êtes
à côté de vos rails

(en termes d’incarnation),

la solution consiste à aller au-delà
de la clôture du paraître

pour s’enquérir si nos voisins
(les sangliers en l’occurrence)

sont contents
de nous.

Un bon dialogue avec
notre âme permet

ainsi de pouvoir naviguer
à vue selon les saisons.

En effet, notre
âme a

aussi ses petites lubies mais aussi
ses poussées d’hormones.

La respecter, c’est
répondre à ses attentes

en lui foutant la paix avec
nos panneaux indicateurs.

Quand votre âme s’amourache
d’une autre entité, c’est que c’est

tout simplement prévu
à votre programme.

Votre âme sait des choses que
vous êtes loin d’imaginer

et, de plus, elle est loin de faire
dans la monogamie…

L’âme est, rappelez-vous,
celle qui

s’assoit à la table du resto
et qui veut bien manger.

Elle ne veut pas s’arrêter
aux entrées.

Elle passera donc tôt ou tard
au plat de résistance,

puis au dessert, sans
compter le fromage, etc.

On peut certes aimer l’apéro
et les cacahuètes,

mais pour elle ce n’est que
de la mise en bouche

et, comme l’appétit
vient en mangeant,

je peux vous dire qu’à chaque
pas que vous ferez

en direction de votre âme,
le nombre de miracles

va singulièrement
augmenter dans votre vie !

Bref, en virant les poteaux
indicateurs inutiles

et en causant avec
la faune locale,

vous allez découvrir que la forêt
sera l’extension naturelle

de votre jardin (sans clôture) et
que le salon restera confortable

avec ses grandes baies vitrées
pour gueuletonner peinard.

La vie est simple
quand on a compris

que la dictature
de l’ego c’est

de vouloir tout contrôler
dans notre vie.

Tant que nous voudrions
tout contrôler,

nous serons en permanence
heurtés par des indésirables

car personne ne peut résister
aux tempêtes, aux intempéries,

aux tsunamis sauf les
animaux eux-mêmes.

Je conseille donc de vivre
plus proche de la nature,

d’avoir une maison simple pouvant
fonctionner sans l’électricité

et qui soit bien isolée par une
couche d’amour indestructible.

En abaissant les tensions en vous,
c’est comme pouvoir vivre

avec plus de paix et moins de
coups de cœur dévastateurs.

Ces derniers sont
toujours intéressants

pour les affamés de l’âme
et de la souveraineté,

mais pour celui qui est
sur le chemin de l’éveil

ce ne sont que des
sorties au restaurant

où l’addition est beaucoup
trop lourde

avec, plus tard, quelques
troubles intestinaux.

Le sage préférera la
surprise au quotidien

car en vivant dans l’instant
présent en pleine conscience,

il peut s’émerveiller de tout
pour pas un kopeck.

La richesse commence dans
votre regard par rapport

à vous-même et à vos
véritables attentes.

Votre âme a des attentes inscrites
sur un petit post-it collé

sur la page d’un
grand livre

qu’elle a commencé à écrire
il y a des milliers d’années.

Dans cette vie, votre
identité actuelle

se résumera à quelques lignes ou
deviendra carrément un chapitre.

C’est votre choix aujourd’hui
et maintenant.

Le temps ne presse pas
car l’âme est immortelle,

alors que votre ego mourra tout
simplement avec le véhicule

que constitue votre
corps aujourd’hui.

Bichonnez
votre corps

comme un mécano qui bichonne
sa voiture de course

et, croyez-moi, elle vous
donnera des sensations.

C’est clair que si
vous êtes inscrit

pour le Dakar, ce ne sera
pas la même musique

que pour faire le trajet
pour aller au travail.

En sortant du
boulot-dodo-métro,

vous n’aurez
pas à prier

le Seigneur pour avoir
des coups de cœur

car la moindre minute au
volant de votre corps

vous donnera les sensations
extrêmes des pistes du Dakar.

La Vie est un
Dakar

pour ceux qui ont compris
qu’un copilote est nécessaire.

Votre âme est
votre copilote

tandis que votre mental
est le chauffeur.

L’un annonce
la couleur

tandis que l’autre s’amuse
à fond avec la voiture.

L’essentiel est de rester sur
la route de votre destinée.

Pendant la course,

vous êtes rivé au siège par
toutes les règles de la société

mais une fois la ligne d’arrivée
franchie, une bonne bouffe

avec les copains de course
reste un moment inoubliable.

Après tout cela
un gros dodo

(avec massage à l’appui
si possible…)

pour réparer notre
humble carcasse

et hop le lendemain matin
on se remettra en course

pour une autre portion de
route inconnue pour vous,

mais pas pour votre
copilote qui lui

aura fait tout le boulot
pendant la nuit.

C’est-y pas beau
d’être en tandem !

Demander à Sébastien Loeb ce
qu’il deviendrait si son co-pilote

ne faisait pas son boulot
à la perfection.

On n’est pas venu sur
Terre les mains vides

mais vouloir conduire sa voiture
tout seul ne mène pas loin

et la voiture finira à la casse
plus tôt que prévu !

Ce n’est que lorsque
les tôles

ne tiennent plus qu’avec les
autocollants publicitaires

que l’on se pose la question “Mais
elle est passée où ma santé ?”

N’attendez pas d’être
à la casse

ou dans l’antichambre de la
casse pour comprendre.